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Reception at the Mission of the Republic of Serbia to the EU on the occasion of the visit of the delegation of the American Chamber of Commerce in Serbia to Brussels, October 16, 2024 |
On the occasion of the study visit of the delegation of the American Chamber of Commerce in Serbia to Brussels, an official reception was held at the Mission of the Republic of Serbia to the EU on 16 October 2024. Ambassador Danijel Apostolović, Head of the Mission of the Republic of Serbia to the EU and Goran Vasić, member of the Board of Directors of the American Chamber of Commerce in Serbia and Executive Director for corporate affairs of Yettel company addressed the guests at the reception.
In his speech, Ambassador Apostolović emphasized a rapid growth of Serbian economy in previous years and reiterated the recent news regarding the investment grade of Serbia, which is a confirmation of credible economic policy of Serbian Government. Ambassador Apostolovic commended the Growth Plan for the Western Balkans, which should contribute to the acceleration of necessary reforms. He emphasized the important role of business community in this process, in particular when it comes to fulfilling the economic criteria. In addition, Ambassador Apostolovic emphasized the importance of opening of Cluster 3 (Competitiveness and Inclusive Growth) until the end of the year and appealed the member states to give their green lights to that end.
Member of the Board of Directors of the American Chamber of Commerce in Serbia, Goran Vasić, emphasized that the visit to Brussels was a good opportunity for the members of the American Chamber of Commerce in Serbia to learn about key challenges in our accession negotiations with the EU. He said that business community and companies, members of the AmCham in Serbia will have a constructive and an active role in that process in the upcoming period.
The official reception was attended by representatives of diplomatic corps, the European Commission, the European Parliament, EU member states, representatives of business community, international organizations and regional institutions and representative offices in Brussels, etc.
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Presentation of the letters of credentials of the Head of the Mission of the Republic of Serbia to the EU, Ambassador Danijel Apostolović, June 21, 2024 |
The Head of the Mission of the Republic of Serbia to the European Union Ambassador Danijel Apostolović presented today the letters of credentials to the President of the European Commission Ursula von der Leyen.
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Visit of the representatives of the National Academy for Public Administration to the Mission of the Republic of Serbia to the EU in Brussels, June 12, 2024 |
As а part of the project "Strengthening the professional capacities of civil servants in state administration in Serbia", implemented by the National Academy for Public Administration, during the visit to the institutions of the European Union in Brussels, representatives of ministries, judicial institutions and other bodies spoke on June 12 with the ambassador of the Republic of Serbia to the European Union H.E. Mr. Danijel Apostolović. Ambassador of the Republic of Serbia in Belgium and Luxembourg H.E. Mr. Aleksandar Tasić also attended the meeting.
On this occasion, the participants exchanged views on the most important topics pertinent to the EU accession negotiations, geopolitical situation, results of the recent elections for the European Parliament, regional and other matters related to the EU enlargement policy.
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Presentation of the letters of credentials of the Head of the Mission of the Republic of Serbia to the EU, Ambassador Danijel Apostolović, May 22, 2024 |
The Head of the Mission of the Republic of Serbia to the European Union Ambassador Danijel Apostolović presented the letters of credentials to the President of the European Council Mr. Charles Michel.
Ambassador Apostolović was glad to exchange views with the President of the European Council Mr. Charles Michel on the most important topics related to the accession negotiations of the Republic of Serbia to the EU.
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Presentation of the copies of letters of credence of the Head of the Mission of the Republic of Serbia to the EU, Ambassador Danijel Apostolović |
The Head of the Mission of the Republic of Serbia to the European Union, Ambassador Danijel Apostolović handed over the true copies of letters of credence for the presidents of the European Council and the European Commission to the Chief of Protocol of the EEAS Mr. Diego Mellado.
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Selaković, entretien avec Giaufret et les ambassadeurs de l'UE |
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković a rencontré le chef de la délégation de l'Union européenne, Emanuele Giaufret, et les ambassadeurs des États membres de l'UE accrédités dans notre pays.
Selaković a souligné que l'adhésion à l'UE est une priorité absolue de notre politique étrangère et notre vocation stratégique, affirmant que nous sommes pleinement voués au processus de réforme et l'amélioration de tous les segments de notre société.
Il a estimé que la dynamique des négociations d'adhésion devrait être conforme à nos efforts de réforme, mais qu’il est encourageant de voir le rapport de la Commission européenne de cette année sur l’avancée de la Serbie plus positif que le précédent, et que, dans ce sens, nous attendons que d'ici la fin de la présidence slovène du Conseil de l'UE une conférence intergouvernementale aura lieu où deux clusters seront ouverts.
Le ministre a déclaré que la Serbie entretient un dialogue intense avec les officiels de l'UE et a ajouté que nous voyons d’un bon œil la décision du Conseil des affaires étrangères d'envisager un moyen d'inclure les partenaires des Balkans occidentaux dans la discussion sur la politique étrangère et de sécurité.
Le chef de la diplomatie serbe a souligné que l'UE est le partenaire commercial extérieur le plus important de la Serbie, informant ses interlocuteurs que les échanges commerciaux entre la Serbie et l'UE ont augmenté de 52% au cours des sept dernières années, et l'exportation de produits serbes vers l'UE de 64%, ce qui est un résultat commun.
Selaković a déclaré que la Serbie était pleinement engagée à préserver la paix et la stabilité dans la région par le biais de la coopération et d'un dialogue ouvert, mettant l'accent sur l'initiative «Open Balkans» comme moyen de connecter la région économiquement.
S'agissant du processus de normalisation des relations entre Belgrade et Priština, le ministre Selaković a déclaré que notre partie est pleinement engagée dans le dialogue et que nous avons rempli nos obligations, mais que Priština évite constamment de remplir les siennes, citant en exemple que huit ans et demi rien n'a été fait concernant la mise en place de la Communauté des municipalités serbes. En outre, selon lui, les agissements unilatéraux de Priština sur le terrain, quatre au cours des deux derniers mois, mettent davantage en danger la paix et la stabilité.
Le ministre a informé les chefs de mission de la lutte contre la pandémie en Serbie, exprimant sa volonté de poursuivre la coopération avec des partenaires d'Europe et du monde dans la lutte commune contre le covid.
L'ambassadeur Giaufret a remercié le ministre des Affaires étrangères Selaković pour la réception des ambassadeurs de l'Union européenne au Palais de Serbie. L'ambassadeur Giaufret a salué le niveau actuel de coopération entre l'UE et la Serbie dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune, ainsi que la contribution importante de la Serbie aux missions et opérations de l'UE.
-Nous espérons vraiment que nous pourrons développer davantage l'harmonisation de la politique étrangère de la Serbie avec l'Union européenne, a déclaré l'ambassadeur.
Le Conseil des affaires étrangères de l'UE a eu lundi une discussion stratégique sur les Balkans occidentaux, et un dialogue politique sur la politique étrangère et de sécurité s'est tenu à Belgrade il y a deux jours, quelques semaines après la publication du rapport annuel, a souligné l'ambassadeur Giaufret.
-Au Conseil des affaires étrangères, il y a un large soutien pour l'engagement fort de l'UE dans la région et la poursuite de l'adhésion de la région à nos efforts de politique étrangère. Nous avons eu un bon échange de vues à ce sujet aujourd'hui, et nous travaillerons à une intégration plus poussée de la Serbie et de la région à tous les niveaux, a conclu l'ambassadeur.
18. nov 2021. |
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Selaković: Dialogue intense avec les hauts officiels de l'UE |
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković a rencontré Enrique Mora, secrétaire général adjoint aux affaires politiques et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure (SEAE).
Selaković a déclaré que le dialogue intense que la Serbie mène avec les hauts responsables de l'UE est d'une grande importance, évaluant très positivement les consultations politiques bilatérales du Ministère des Affaires étrangères et du SEAE, qui se sont tenues hier à Belgrade.
Le ministre a souligné que l'adhésion de la Serbie à l'UE est une priorité de notre politique étrangère et notre vocation stratégique, soulignant que nous sommes pleinement engagés dans le processus de réforme et l'amélioration de tous les volets de notre société, et que nous nous attendons, par la dynamique des négociations d’adhésion, à la poursuite de la valorisation de nos efforts de réforme.
De même, Selaković a indiqué que nous pensons que le processus d'élargissement doit rester en haut de l'agenda de l'UE et parallèle au processus de réforme de l'Union elle-même.
Le chef de la diplomatie serbe a souligné que la Serbie est vouée à la paix et à la stabilité et que la coopération régionale est notre priorité de politique étrangère, évoquant notamment l'initiative «Open Balkans», dont le sens est la connectivité économique de la région.
Le secrétaire général adjoint Mora a salué le niveau actuel de coopération entre l'UE et la Serbie dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune, ainsi que la contribution importante de la Serbie aux missions et opérations de l'UE. Il a également souligné la nécessité pour la Serbie de continuer à promouvoir un alignement progressif sur les politiques et positions adoptées par l'UE dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité commune, conformément au cadre de négociations d'adhésion à l'UE.
17. nov 2021. |
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Selaković: Il est important que le processus d'élargissement reste en haut de l'agenda de l'UE |
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković a rencontré à Bruxelles le commissaire chargé de la politique de voisinage et des négociations d'élargissement Oliver Varhelyi.
Selaković a déclaré que l'adhésion à part entière à l'UE est la vocation stratégique de la Serbie, soulignant que nous sommes voués au maximum aux réformes structurelles, mais aussi que nos résultats ne s'accompagnent pas de la dynamique appropriée des négociations d'adhésion.
Le ministre a jugé très important que le rapport de cette année de la Commission européenne sur l’avancée de la Serbie soit plus positivement entonné par rapport au précédent, ajoutant que nous sommes encouragés par la recommandation d'ouvrir les clusters 3 et 4.
Selaković a indiqué que nous suivons avec une grande attention chaque échange d'avis concernant la réforme de l'UE et les efforts visant son renforcement, mais que nous espérons que le processus d'élargissement ne sera pas négligé, mais parallèle.
Selon le ministre, il est important que la région reçoive des encouragements sur la voie européenne, et que de nouveaux résultats dans les négociations avec les pays candidats et futurs candidats ne soient pas absents avant la fin de l'actuelle présidence slovène du Conseil de l'UE.
Selaković a souligné que l'UE est le partenaire commercial extérieur le plus important de la Serbie depuis plus de deux décennies, soulignant que nous sommes reconnaissants de faire partie du plan économique et d'investissement et que c'est l'un des indicateurs que notre région figure haut dans l’agenda de l'administration européenne.
Le chef de la diplomatie serbe a déclaré que la coopération régionale était l'une des priorités de la politique étrangère de la Serbie et que par notre engagement nous contribuons à la paix et à la stabilité dans les Balkans occidentaux, ajoutant que la Commission européenne reconnaissait l'engagement de la Serbie dans la coopération régionale depuis de nombreuses années déjà.
L’axe de la promotion de la coopération régionale porte sur la connectivité économique, a dit Selaković, soulignant à ce propos l’enjeu de l'initiative «Les Balkans ouverts».
Les interlocuteurs ont également évoqué les défis dans la lutte contre la pandémie de covid, et Selaković a particulièrement remercié l'UE d’avoir adopté aujourd'hui une décision sur la reconnaissance des certificats numériques covid délivrés en Serbie.
Selaković a souligné que cette décision très importante facilitera les déplacements de nos citoyens dans les pays de l'UE.
Plus tôt à Bruxelles, le chef de la diplomatie serbe a également rencontré la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jurová, à qui il a présenté les processus de réforme en Serbie ces dernières années, et surtout les résultats économiques qui placent notre pays parmi les économies européennes à la croissance la plus rapide.
Le ministre a également informé son interlocutrice du dialogue entre Belgrade et Priština, et a prêté une attention particulière à la dernière série d'actes unilatéraux de Priština, soulignant le danger que de tels agissements puissent avoir pour la stabilité régionale.
15. nov 2021.
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Selaković: Réformes et coopération régionale pour un avenir meilleur |
Le ministre des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković dit que la Serbie est attachée à l'intégration européenne, et qu'elle montre cet engagement principalement à travers des réformes internes et la coopération régionale.
Lors de la conférence «Discussions sur l'avenir de l'Europe - Perspectives et rôle des Balkans occidentaux», organisée par le Collège d'Europe à Bruges, Selaković a souligné l'enjeu du débat global mené actuellement sur l'avenir de l'Europe et a appelé au renforcement des liens tangibles entre les gens et les institutions de l'UE et la Serbie.
-L'engagement de la Serbie en faveur de l'intégration européenne est visible à travers le processus de réformes, où nous nous concentrons sur l'état de droit. Nous sommes fiers d'avoir fait un excellent travail au cours de l'année dernière, ce qui a été reconnu dans le rapport de la Commission européenne, a déclaré Selaković.
Le chef de la diplomatie serbe dit que pour la Serbie, l'engagement dans les initiatives régionales de l'UE revêt un intérêt tout particulier, ainsi que la coopération entre les voisins des Balkans occidentaux.
-La Serbie a huit voisins, et la politique et la coopération régionales sont la priorité absolue de notre politique étrangère. Nous devons trouver un moyen d'approfondir cette coopération. Il ne s'agit pas seulement de participer à des initiatives existantes, mais aussi de promouvoir de nouvelles initiatives, tels les Balkans ouverts, auxquels le gouvernement de Serbie et le président Aleksandar Vučić sont très attachés, a déclaré Selaković.
Selaković constate que les initiatives régionales sont importantes à la fois du point de vue de la coopération économique et du point de vue de la démographie, comme l'un des questions, selon lui, les plus importantes pour le continent européen.
Il indique que l'ensemble de la région des Balkans occidentaux compte environ 17,5 millions d'habitants, soit moins d'un membre comme la Roumanie, tandis que le PIB de l'ensemble de la région représente 0,6 % du PIB de l'UE.
-Si notre rôle et notre position ne sont pas bien reconnus, alors ces pourcentages seront encore plus bas, et alors toutes nos différences bilatérales n'auront plus de sens. De ce fait, coopérons là où nous n'avons pas de problèmes et faisons de notre première priorité la coopération économique, a souligné Selaković.
Lors de son intervention devant les autres ministres des Affaires étrangères de la région qui ont participé à la Conférence de Bruges, Selaković a conclu que le dialogue mutuel est le meilleur moyen d'améliorer la coopération régionale, mais aussi un appui des Balkans occidentaux à l'avenir de l'Europe.
Source: Tanjug
15. nov 2021. |
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La Serbie attend du soutien pour l'ouverture des clusters d'ici la fin de l'année |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a déclaré aujourd'hui à Paris qu'elle attendait des nouvelles favorables et un soutien de la France pour l'ouverture d'un ou deux clusters lors de la conférence intergouvernementale qui aura lieu en décembre.
Brnabić a relevé lors du point de presse qu'elle s'est entretenue avec le Président français Emanuel Macron de la situation en Serbie, notamment dans le contexte des intégrations européennes, à savoir si nous pouvons compter sur le soutien de ce pays pour ouvrir les groupes thématiques de chapitres lors de la conférence intergouvernementale de décembre.
Nous avons deux clusters prêts à ouvrir, j'attends donc des nouvelles positives et un soutien de la France pour l'un ou les deux clusters, mais en tout état de cause, un soutien important, a déclaré la Première ministre.
Elle a souligné que Macron lui avait dit de transmettre ses salutations au président de la République Aleksandar Vučić, et à toute la Serbie, et qu’il se souvient avec joie de sa visite à Belgrade.
-J'ai eu aujourd’hui de bons entretiens avec le président de Chypre, mais aussi avec le président de la Slovénie, avec qui j'ai également échangé sur les intégrations européennes, c'est-à-dire du soutien de ce pays, qui est clair et sans ambiguïté pour l'ouverture des clusters et la poursuite de l’avancée de la Serbie vers une adhésion à part entière à l'UE, les relations régionales et la coopération régionale, a déclaré Brnabić.
Elle a dit avoir parlé également à Paris avec le Haut représentant de l'UE Josep Borrell.
-Les entretiens ont été intéressants et bons, il me semble que nous avons fait de bonnes choses pour notre pays et je m'attends à ce que cela se poursuive aujourd'hui, a souligné la Première ministre.
Source/Photo: www.srbija.gov.rs
Le 12 novembre 2021 |
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Un rôle important de l'UNESCO pour la préservation du patrimoine serbe au Kosovo-Metohija |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a déclaré aujourd'hui que les exemples graves de mise en danger du patrimoine culturel, historique et spirituel serbe au Kosovo-Metohija sont la preuve de l'importance du rôle de l'UNESCO dans la protection et la préservation du patrimoine.
Lors de la 41e session de la Conférence générale de l'UNESCO à Paris, Brnabić a souligné que quatre joyaux du patrimoine culturel médiéval serbe au Kosovo-Metohija - Visoki Dečani, le Patriarcat de Peć, Gračanica et Vierge de Leviša, ont été préservés grâce au fait qu'ils sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril, mais que des centaines d'autres sites et monuments sont menacés.
Le patrimoine serbe au Kosovo-Metohija est d'une importance incommensurable non seulement pour l'identité nationale de la Serbie, mais aussi en tant que partie du patrimoine européen et mondial précieux, a-t-elle souligné.
La Première ministre a indiqué l'attachement de la Serbie aux principes fondamentaux de l'UNESCO - le dialogue et le consensus, fondés sur la Charte des Nations Unies et l'Acte constitutif de l'UNESCO, c'est pourquoi nous plaidons continuellement pour la dépolitisation de cette organisation.
Source/Photo: www.srbija.gov.rs
Le 12 novembre 2021 |
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Déclaration conjointe des participants à la réunion de ce jour de l'initiative Les Balkans ouverts: «L'avenir de l'élargissement - Une vue depuis la région» |
Le Président de la République de Serbie Aleksandar Vučić, le Premier ministre de la République d'Albanie Edi Rama, et le Vice-Premier ministre de la République de Macédoine du Nord, chargé des affaires européennes Nikola Dimitrov, ont signé aujourd’hui une déclaration conjointe «L'avenir de l'élargissement - Une vue depuis la région» dans le cadre de l'Initiative de coopération Les Balkans ouverts. Le texte intégralement transmis ci-dessus:
«L'Union européenne et ses États membres, de concert avec ses partenaires de la région, ont réaffirmé leur soutien clair et net à la perspective européenne des Balkans occidentaux lors du Sommet de Brdo du 6 octobre dernier.
Les Balkans occidentaux ont réitéré leur dévouement aux valeurs européennes et aux principes démocratiques de la région, à l'état de démocratie, aux droits fondamentaux et à l'état de droit.
Or, la capacité discutable de l'Union européenne à intégrer de nouveaux membres, les débats internes entre les États membres de l'UE et les relations bilatérales ont entravé l’avancée réelle de la région vers l'UE.
Sur le papier, la politique d'élargissement reste active. Dans la pratique, toutefois, il y a une déception croissante chez les citoyens de la région concernant la perspective de l'UE.
En outre, les retards dans la perspective de l'UE ont coûté trop cher à la région politiquement.
La Macédoine du Nord est un exemple édifiant de promesses non tenues de l'Union européenne. Son gouvernement a fourni des efforts pour remplir les conditions de Bruxelles, rien que pour se retrouver isolé et délaissé pour faire face aux conséquences des décisions prises par l'UE. Cette perspective affaiblie des intégrations européennes menace de nous laisser plus désintégrés que jamais. Ce sentiment est partagé dans toute la région.
Alors que l'Union européenne développe de nouvelles stratégies de grande envergure, la région essaie désespérément de mettre en œuvre celles qui existent déjà. Et tandis que notre chemin vers l'Union européenne a déraillé, nous restons voués à atteindre les normes de l'UE.
Nous ne pouvons permettre à cette spirale négative de mettre en péril le fondement même de l'avenir et de la prospérité de la région.
L'Union européenne va de l'avant, tandis que la région est coincée dans les dilemmes de l'UE elle-même. L'Union européenne devrait et doit explorer toutes les voies pour une intégration plus rapide des Balkans occidentaux dans la période avant l'adhésion, ainsi que ses engagements d'intégration progressive tels que définis dans la nouvelle méthodologie.
A cet effet, il serait utile de faire intégrer la région dans l'élaboration de la politique commerciale et fiscale de l'Union européenne, tel le mécanisme d'ajustement de la limite d'émission de dioxyde de carbone et les mesures temporaires de protection pour restreindre les importations d'acier, pour n'en citer que quelques-uns.
Nous pourrions également explorer la possibilité d'exempter les Balkans occidentaux de diverses mesures de politique commerciale erga omnes.
Nos universités pourraient être intégrées dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche de l'Union européenne, offrant ainsi une chance égale de participer aux programmes européens sur mesure, à la recherche et à l'innovation. En même temps, notre agriculture a un besoin urgent de fonds supplémentaires, avec un potentiel énorme pour se développer et fournir des produits de haute qualité sur le marché de l'Union européenne.
Cela pourrait éviter un impact négatif sur la stabilisation et la performance économique de la région. Nous pensons qu'il est dans l'intérêt de l'Union européenne d'aider à construire et à promouvoir une région sûre et prospère.
Qui plus est - nous pourrions explorer conjointement la participation à Schengen et une intégration progressive dans le marché unique de l'Union européenne.
Le monde d'aujourd'hui évolue rapidement. Il est temps d'agir de manière décisive. Nous ne pouvons pas nous permettre de rater l’occasion, nous ne serions pas pardonnés pour les occasions manquées, les hésitations et le défaut de détermination dans la réalisation de cette vision stratégique.
Nous devons mieux nous comprendre si nous voulons obtenir les meilleurs résultats. Si quelqu'un pense que nous devons agir maintenant, c'était déjà hier.
À cette fin, nous avons réaffirmé aujourd'hui notre détermination à approfondir notre coopération économique dans le cadre de l'initiative des Balkans ouverts, en nous appuyant sur l'agenda du Processus de Berlin et en nous concentrant sur une réalisation rapide et adaptée.
Dans cette entreprise, nous avons engagé nos chambres de commerce et leur avons demandé de préparer les directives détaillées pour la mise en œuvre du protocole d'accord et de coopération relatif à la facilitation des importations et des exportations, signé à Skopje le 29 juillet dernier.
Nous avons approuvé aujourd'hui un plan détaillé de mise en œuvre des mesures de facilitation du commerce et demandé à la Chambre de commerce régionale des Balkans occidentaux de continuer le suivi du processus de la mise en œuvre. Nous avons également décidé de former un Conseil interministériel, qui travaillera en étroite collaboration avec les chambres de commerce pour mettre en œuvre lesdites mesures.
Les Balkans occidentaux sont prêts à se mettre en marche à un rythme accéléré. Il faut aller de l'avant. C'est ainsi que l'Union européenne doit se mettre en marche -vers les Balkans occidentaux. Demeurer dans la marche à vide n'est pas une option.
Nous invitons toutes les autres parties de la région à nous rejoindre et nous leur souhaitons la bienvenue. Les Balkans ouverts sont ouverts», lit-on dans le texte intégral de la déclaration conjointe.
Source: www.predsednik.rs
Photo: Dimitrije Goll
Le 4 novembre 2021 |
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Communication continue de la Serbie avec l'UE sur la poursuite des réformes |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić et la ministre de l'Intégration européenne et négociatrice en chef Jadranka Joksimović ont rencontré aujourd'hui le chef de la délégation de l'Union européenne en Serbie Emanuele Giaufret et les ambassadeurs des États membres de l'UE.
Les sujets de la réunion étaient le paquet élargissement de l'UE pour 2021 et en particulier le rapport de la Commission européenne sur la Serbie pour cette année, ainsi que les prochaines étapes du processus d'adhésion à l'Union.
Brnabić a souligné que cette réunion s'est tenue après la publication du rapport de la CE, et avant la décision finale des États membres sur le soutien l'ouverture des groupes thématiques de chapitres.
Elle a souligné que la Serbie entretient une communication continue avec la délégation de l'UE et tous ses États membres, et parle ouvertement de la poursuite des réformes, en particulier dans le domaine de l'état de droit.
La Première ministre a estimé que le rapport d'étape de cette année sur la Serbie examine objectivement tout ce que le gouvernement de Serbie a accompli en accélérant les réformes politiques et économiques, réalisant ainsi l'une des priorités stratégiques.
A ses dires, il est particulièrement important que la Commission européenne ait clairement recommandé que la Serbie ait atteint les critères nécessaires pour ouvrir deux groupes de chapitres.
Aujourd'hui, nous avons l'occasion de vous fournir, en tant que représentants de l'UE et des États membres de l'Union, des informations supplémentaires sur l'adoption et la mise en œuvre de toutes les réformes nécessaires, a déclaré le Première ministre.
Brnabić a souligné qu'il est donc important que cette réunion se tienne immédiatement après le rapport de progrès, et avant la décision finale des États membres sur le soutien à l'ouverture des groupes de chapitres.
La Première ministre s'est dite convaincue que ces clarifications supplémentaires contribueront également à ce que la Serbie obtienne le consentement pour la poursuite formelle des négociations d'ici la fin de l’année.
Elle a également souligné que la recommandation de la Commission européenne pour une ouverture plus poussée des clusters est politiquement très importante, non seulement pour inciter le gouvernement à continuer motivé à mettre en œuvre de manière responsable ses plans de réforme, mais aussi pour les citoyens de Serbie et pour tous dans la région, ils reçoivent ainsi une confirmation claire de la perspective d'adhésion à l'UE.
Il est particulièrement important pour nos citoyens que des avancées aient été réalisées dans tous les volets de l'état de droit, ainsi que ces avancées soient le résultat d'un leadership politique plus fort et d'une action conjointe de toutes les institutions de l'État de Serbie, a indiqué Brnabić.
La Première ministre a souligné que des progrès supplémentaires sont souhaités dans tous les domaines, notamment dans l'état de droit, et qu'une communication continue avec la délégation de l'UE en Serbie et tous les États membres est importante pour cela.
Joksimović a déclaré que le rapport assure l'équilibre nécessaire dans l'évaluation de tout ce que la Serbie a réalisé au cours de la période précédente.
Selon elle, il est très important pour la poursuite du processus de réforme qu'il soit enregistré que nous ayons rempli tous les critères d'ouverture des 12 chapitres en deux clusters: le cluster 3, qui relève de la croissance inclusive et de la compétition, et le cluster 4 - Agenda vert, numérotation et connectivité durable.
De même, comme elle l'a souligné, dans le cluster 1 déjà ouvert, relatif aux fondements de l'état de droit, des progrès ont été constatés dans tous les domaines - dans la réforme de la justice, la liberté d'expression et des médias, la lutte contre la corruption, les droits fondamentaux et droits des minorités, la lutte contre la criminalité organisée.
Selon elle, dans certains segments, la mise en œuvre des réformes est plus rapide, dans d'autres la dynamique est un peu plus lente, mais des progrès ont été constatés dans tous les domaines et sont notés dans le rapport lui-même.
Elle s'est déclarée convaincue que les évaluations générales de la Commission européenne, qui parlent en faveur de la sincérité, de l'engagement et de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des politiques d’intérêt pour le processus d'adhésion pendant la crise pandémique mondiale, seront un guide suffisant pour que les États membres s'entendent sur de nouvelles ouvertures de clusters.
L'ambassadeur Giaufret a exprimé sa gratitude au gouvernement pour avoir convoqué cette réunion avec les ambassadeurs des États membres de l'UE, l'évaluant comme un indicateur positif de l'engagement de la Serbie à renforcer le dialogue sur les réformes pour répondre aux priorités et aux activités nécessaires identifiées dans le rapport annuel de la CE.
Il a rappelé que le rapport reflète le nombre accru d'initiatives du gouvernement pour remplir les critères de l'UE au cours des derniers mois, qui ont le potentiel de se transformer en progrès tangibles lorsqu'elles auront été pleinement mises en œuvre.
Giaufret a rappelé qu'au début du mois, à Brdo près de Kranj, l'UE et ses membres ont réaffirmé l'engagement de l'Union envers la perspective européenne de la Serbie et le processus d'adhésion.
Comme il l'a souligné, avec la nouvelle méthodologie, ils encouragent la Serbie à poursuivre les réformes et attendent de la Serbie qu'elle remplisse ses obligations, notamment dans le domaine de l'état de droit.
A ses dires, les dirigeants de l'UE à Brdo ont formé l'espoir que les partenaires des Balkans occidentaux, y compris la Serbie, transmettraient les avantages de l'adhésion à l'UE et le soutien de l'Union et de ses investissements par une communication publique claire et cohérente.
Source/Photo: www.srbija.gov.rs
Le 22 octobre 2021 |
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Le rapport de la Commission européenne fait état des progrès de la Serbie |
La chef de la délégation de l'UE en Serbie Emanuele Giaufret a remis à la Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić le rapport annuel de la Commission européenne sur les progrès de la Serbie dans le processus d'adhésion à l'UE, présenté aujourd'hui à Strasbourg.
La ministre de l'Intégration européenne Jadranka Joksimović a également assisté à la remise du rapport au gouvernement serbe.
S'adressant aux médias, Brnabić a estimé que ledit rapport était de loin le meilleur rapport sur l’avancée de ces dernières années, indiquant qu'il était particulièrement important qu'il constate les progrès dans tous les critères politiques et les réformes de l'État de droit.
Le rapport est complexe et couvre tous les volets de notre vie sociale, politique, notre politique étrangère et régionale. Il y a encore des choses sur lesquelles nous ne sommes pas de même avis. Je m'attendais à des évaluations encore plus favorables dans certains aspects, mais nous sommes satisfaits de voir que les progrès aient été notés dans presque tous les domaines, a-t-elle déclaré.
La Première ministre a dit que dans ce rapport, la Commission européenne soulignait clairement que le gouvernement serbe accordait la priorité aux réformes sur la voie européenne et en particulier à l'Etat de droit, et que les remarques introductives constatent que l’on voit le focus du gouvernement sur les réformes.
Elle a exprimé sa gratitude à la délégation de l'UE en Serbie et à la Commission européenne d’avoir constaté que les critères d'ouverture ont été remplis et qu'il y a lieu d'ouvrir deux groupes thématiques de chapitres.
La recommandation n'a jamais été aussi claire. Il appartient maintenant aux États membres de l'Union et nous travaillons individuellement avec eux pour voir s'il y a quelque chose qu'ils perçoivent comme sujet à caution, pour leur fournir toutes les informations visant obtenir le feu vert de chacun d'eux pour ouvrir au moins un groupe de chapitres, sinon les deux, expliqua-t-elle.
La Première ministre a souligné que la recommandation d'ouvrir deux groupes de chapitres est un message politique fort pour les membres de l'UE, mais aussi pour notre pays et les citoyens de Serbie, et c'est que beaucoup a été fait dans le domaine de l'État de droit.
Pourtant, comme elle a ajouté, il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous devons travailler, mais pour la première fois un message clair et direct a été envoyé que l'État a fait un pas en avant significatif, en particulier dans le domaine de l'Etat de droit, déclarant que le gouvernement a beaucoup travaillé avec le président et son équipe.
A ses dires, selon la nouvelle méthodologie, le leadership politique est important et c'est ce que nous avons réussi à faire.
En ce qui concerne le domaine de l'Etat de droit, Brnabic a déclaré qu'à propos des élections, il a été constaté que les forces politiques poursuivaient le dialogue et que le gouvernement avait commencé à mettre en œuvre les recommandations de l'ODIHR.
En outre, comme elle l'a dit, le rapport constate que l'application des procédures d'urgence a été réduite à l'Assemblée nationale, et que le Code de conduite des députés a été adopté.
Parlant de la coopération avec les organisations de la société civile, elle a précisé que le rapport a salué le fait qu'un nouveau ministère ait été formé - le ministère des droits de l'homme et des minorités et du dialogue social, mais aussi que le gouvernement ait initié une session de débats.
Dans ce contexte, la Première ministre a relevé qu'il est nécessaire de continuer à travailler sur le dialogue avec les sociétés civiles.
Le rapport constate également que la Commission de Venise a donné un avis positif sur les amendements constitutionnels, mais a également reconnu que le nombre d'affaires anciennes dans le domaine de la justice continuait de diminuer et que, pour la cinquième année consécutive, le pouvoir judiciaire réglait plus d'affaires qu'il reçoit, a dit Brnabić.
De même, comme elle l'a mentionné, des progrès ont été constatés dans les domaines de la lutte contre la corruption et la criminalité organisée, soulignant que pour la première fois depuis 2016, des progrès ont été constatés dans le domaine de la liberté d'expression.
C'est la première fois que nous mentionnons le mot progrès dans ce domaine, c'est une chose grande et importante pour nous tous, et cela motive particulièrement le gouvernement de Serbie à continuer, a-t-elle déclaré et a appelé les associations de médias à retourner au groupe de travail et à continuer de travailler ensemble sur l'amélioration des conditions des médias.
La Première ministre a indiqué que des progrès dans l'administration publique ont été notés, bien que limités, tandis que dans les domaines de l'économie, la Serbie a reçu un très bon rapport, des éloges pour la ténacité et la résilience pendant la pandémie du coronavirus.
Selon elle, l'économie a fait preuve de solidité et de résilience, le marché du travail a connu une baisse du chômage, la structure de l'économie s'est améliorée malgré la pandémie et les investissements publics ont continué de s'améliorer.
L'agenda vert a également marqué de bonnes avancées, notamment dans le domaine de l'énergie, avec un accent particulier sur les énergies renouvelables, a souligné Brnabić et annoncé que le gouvernement continuera à travailler sur les réformes, et que la première réunion y afférente aura lieu dès jeudi prochain.
Le rapport de la Commission européenne sur les progrès de la Serbie dans le processus d'adhésion à l'UE fait partie du paquet annuel d'élargissement présenté par le Commissaire européen au voisinage et à l'élargissement Olivér Várhelyi devant les membres de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen à Strasbourg.
A cette occasion, Varhelji a communiqué aux députés que la Commission européenne soutenait l'ouverture de deux nouveaux groupes de chapitres dans les négociations avec la Serbie.
A ses dires, la Serbie a donné la priorité aux réformes dans l'Etat de droit et obtenu des résultats dans nombre de domaines, notamment la politique fiscale et l'énergie, remplissant ainsi les critères d'ouverture du groupe thématique trois (compétitivité et croissance) et du groupe quatre (agenda vert et connectivité durable).
Il a fait savoir aux députés qu'il existe un engagement renouvelé en faveur des réformes en Serbie et les a informés que la révision constitutionnelle visant à renforcer l'indépendance de la justice devrait être achevée d'ici la fin de l'année.
Selon lui, la Serbie doit poursuivre et approfondir les réformes dans les domaines de la liberté des médias, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée, ainsi que la poursuite des crimes de guerre.
Le commissaire européen à l'élargissement a félicité les membres du Parlement européen Tanja Fajon et Vladimír Bilčik, pour le succès de leur mission et l’atteinte d'un accord dans le dialogue entre partis en Serbie.
Varhelji a également adressé ses félicitations à l'Assemblée de Serbie et au président de cette instance Ivica Dačić.
Il a souligné que les progrès dans le domaine de l'Etat de droit et la normalisation des relations avec Priština seront essentiels au déroulement global et à l’avancée de la Serbie dans les négociations d'adhésion.
Source/Photo: www.srbija.gov.rs
Le 19 octobre 2021
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Selaković devant le CSNU: le dialogue et la mise en œuvre des accords atteins sont le seul bon moyen de résoudre les questions ouvertes |
Discours du ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković lors de la session du CSNU consacrée au travail de la MINUK:
Honorable Président du Conseil de sécurité,
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Honorable Représentant spécial,
Je tiens à remercier le Secrétaire général des Nations Unies, Guterres, et le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUK, Tanin, pour le rapport et les efforts déployés pour mettre en œuvre le mandat de la MINUK. Je remercie également les membres du Conseil de sécurité de l'attention constante qu'ils portent à la question du Kosovo-Metohija. La République de Serbie tient en haute estime les activités de la Mission des Nations Unies au Kosovo-Metohija et s’emploie pour son travail le plus efficace conformément à la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU, sans en réduire la teneur, dans le but de construire et de préserver une paix, une stabilité et une sécurité durables dans la province.
Monsieur Tanin,
Recevez des expressions de notre gratitude pour l'engagement et la coopération réalisés au cours de votre mandat.
Monsieur le Président,
Le fait que la situation sécuritaire au Kosovo-Metohija au cours de la période précédante ait été marquée par un nombre croissant d'attaques et d'incidents à motivation ethnique dirigés contre les Serbes, ce qui a été également constaté dans le rapport, suscite un grand regret et une grande préoccupation; les institutions intérimaires d'administration autonome de Priština continuent de prendre des mesures unilatérales et refusent de mettre en œuvre les accords atteints dans le cadre du dialogue de Bruxelles; la discrimination institutionnelle continue contre les Serbes, les attaques contre les sites de l'Église orthodoxe serbe et on continue de saper la viabilité économique des communautés serbes de la province.
Nous témoignons qu'à un rythme accéléré, des provocations dangereuses de Priština ont lieu chaque jour, qui mettent gravement en danger la sécurité des Serbes du Kosovo-Metohija et violent directement les traités et accords atteints dans le cadre du dialogue de Bruxelles.
La dernière incursion de force des unités appelées ROSU dans la partie nord de Kosovska Mitrovica, le 13 octobre, est la neuvième incursion de ce genre. Les gaz lacrymogènes, les bombes électriques et la violence débridée deviennent le quotidien des Serbes du nord du Kosovo-Metohija, et cela doit cesser immédiatement.
Lors de la dernière attaque avec des armes à feu et des produits chimiques utilisés par les forces spéciales de Priština, Verica Đelić, 71 ans, est décédée des suites de produits chimiques utilisés dans l'intervention, 10 civils non armés ont été blessés, dont Srećko Sofronijević, 36 ans, qui était grièvement blessé dans le dos, par un fusil automatique. Un bébé de trois mois, miraculeusement resté indemne, s’est également trouvé dans le colimateur de la fusillade.
Le faux prétexte pour la dernière action unilatérale, comme l'a appelée le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, était la lutte contre la criminalité organisée et la contrebande. Mesdames et Messieurs, la Serbie est fermement opposée à la criminalité organisée et à la contrebande, mais les membres du CSNU doivent savoir qu'un objectif mondial aussi important et général, que nous partageons tous, a été cyniquement utilisé pour une attaque armée contre des civils non armés, qui a commencé par un raid aux fusils automatiques dans les pharmacies dans lesquelles les patients de nationalité serbe et d'autres nationalités se procurent des médicaments d'une importance vitale. Quatre jours avant les élections locales au Kosovo-Metohija, afin d'obtenir des votes d'une manière irresponsable et inhumaine, pleinement motivée par des objectifs séparatistes, le régime actuel des institutions intérimaires de Priština a commencé à prouver sa position sur le statut contraire à la résolution 1244 du CSNU sur les médicaments dont dépend la vie des gens.
Quelques jours plus tôt, une autre provocation de Priština a conduit à une crise dangereuse, lorsque des membres de l'unité dite ROSU, armés de longs canons et renforcés de véhicules blindés, ont été déployés aux points de passage administratifs entre la Serbie centrale et le Kosovo et Metohija - Brnjak et Jarinje - pour y retirer les plaques serbes et les remplacer par des plaques temporaires, ce qui a violemment empêché la libre circulation des citoyens.
Ces événements n'entrent pas dans la période couverte par le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le travail de la MINUK, mais nous devons les évoquer à cette occasion pour faire comprendre à tous à quel point la situation sur le terrain est dramatique et à quel point les conséquences des agissements unilatéraux de Priština peuvent être graves.
Les incursions de formations de police de Priština lourdement armées et composées exclusivement d'Albanais dans le nord du Kosovo-Metohija, sous divers prétextes et motifs, avec un usage excessif de la force, sont des provocations qui ont un potentiel extrêmement dangereux de déstabiliser la situation sécuritaire déjà délicate sur le terrain. Le but des dernières incursions des forces spéciales de Priština dans le nord de la province était de provoquer les Serbes et de les intimider en plus par une démonstration de force, et de provoquer Belgrade à une sorte de réaction précipitée.
Il est évident que Priština avec de tels agissements veut effacer 10 ans de dialogue, qui est le seul moyen de résoudre les questions ouvertes. Ces provocations confirment une fois de plus que les institutions intérimaires de Priština, non seulement n'entendent pas mettre en œuvre tout ce qui a été convenu dans le dialogue de Bruxelles, mais que leur objectif est de nier complètement le dialogue comme moyen de résoudre les problèmes. Le manque de crédibilité de Priština et son jeu dangereux avec le feu, qui peuvent avoir des conséquences imprévisibles, ne peuvent être traités efficacement en appelant «les deux parties» à faire preuve d'esprit constructif et de retenue, ce qui est depuis longtemps un moyen de communication publique de certains facteurs importants au sein de la communauté internationale. Il n'y a qu'une source de déstabilisation, elle a un nom - elle s'appelle les institutions intérimaires d'autonomie de Priština - et après les événements du 13 octobre, il est clair qu'elle peut et doit être stoppée par une action urgente et décisive de la communauté internationale. Il est maintenant tout à fait évident qu'il ne s'agit plus de provocations sporadiques et isolées de Priština, mais qu'il s'agit d'une campagne organisée de violence à motivation ethnique et de discrimination contre les Serbes.
Nous exprimons également notre préoccupation face à la dernière imposition des taxes de Priština sur certains produits de la Serbie centrale, qui a été annoncée le 8 octobre. Nous rappelons que la décision unilatérale de Priština d'imposer des droits de douane sur les produits de la Serbie centrale en novembre 2018 a entraîné de facto un blocus commercial total et une impasse à long terme dans le dialogue entre Belgrade et Priština. Contrairement à Priština, qui cherche obstinément à établir des barrières vers la Serbie centrale par des actes unilatéraux, Belgrade s'efforce de manière persistante et constante de libéraliser les flux de personnes, de biens, de services et de capitaux, ce qui est l'intention fondamentale de notre initiative «Les Balkans ouverts».
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Au cours de la période de mars à septembre de cette année, à laquelle se réfère le dernier rapport, près d'une centaine d'attaques à motivation ethnique ont été perpétrées contre des Serbes, leurs biens privés et les sites du patrimoine religieux et culturel. L'augmentation de la fréquence des attaques s'est accompagnée d'un renforcement de l'intensité de la violence à motivation ethnique, qui cible de plus en plus les enfants, les personnes âgées, les femmes, un petit nombre de rapatriés, ainsi que les églises et autres sites de l'Église orthodoxe serbe.
Cela renforce systématiquement le sentiment omniprésent d'insécurité des Serbes restants, mais dissuade également les rapatriés potentiels, à qui l'on dit en fait que les communautés albanaises locales peuvent les attaquer en toute impunité et les empêcher de retourner vivre dans leurs propres maisons.
L'exemple le plus édifiant de la situation des Serbes au Kosovo-Metohija est le cas de la personne déplacée Dragica Gašić, qui a de nouveau emménagé dans son appartement dans la municipalité de Đakovica début juin. Dans cette ville - que les Albanais locaux appellent fièrement l’endroit interdit aux Serbes - Mme Gašić a d'abord été agressée physiquement et verbalement par ses concitoyens albanais à son retour. Au lieu d'être protégée, cette femme gravement malade a ensuite été victime d'une persécution institutionnelle, qui a été lancée contre elle par les organes d'autonomie locale et la police. Puisqu'il s'agit d'une personne qui est le premier et le seul Serbe à rentrer à Đakovica après plus de vingt ans, il fallait s'attendre à ce qu'à ce moment-là au moins les organisations de la société civile protègent ses droits. Et pourtant, les ONG de Đakovica se sont rapidement jointes aux procédures visant à persécuter Mme Gašić, y compris celles recevant des financements de donateurs internationaux pour des projets liés au renforcement de la démocratie et de l'État de droit.
Je dois également mentionner la dernière attaque contre la maison de la seule femme serbe restante dans le centre de Peć, la professeure à la retraite Rumena Ljubić, dont les fenêtres ont été lapidées à deux reprises le 13 octobre, deux fois en seulement 24 heures.
Le sort de Dragica et Rumena est une image effrayante de l'état réel des droits de l'homme, qui attend au Kosovo-Metohija presque chacun des plus de 200.000 Serbes et non-Albanais déplacés - à condition qu'ils aient le courage de rentrer chez eux dans la province après plus de vingt ans. Je voudrais à nouveau vous rappeler que depuis 1999, seulement 1,9% environ des Serbes et autres non-Albanais déplacés à l'intérieur du pays ont effectué un retour durable au Kosovo-Metohija.
Par conséquent, je pense que ce qui est décrit encouragera les membres du Conseil de sécurité et la présence internationale sur le terrain à accorder une attention prioritaire à la question du retour des personnes déplacées, qui est une partie importante du mandat de la MINUK, prévu par la Résolution 1244 du CSNU.
Je remercie donc en particulier le Secrétaire général d'avoir maintenu cette question extrêmement importante au centre de l'attention et d'avoir réitéré, dans les conclusions de son rapport, l’appel à la création des conditions d'un retour durable des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et d'une réintégration durable des rapatriés.
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Les monuments médiévaux serbes du Kosovo-Metohija - y compris les monuments qui figure sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en péril en raison de leur valeur exceptionnelle, mais aussi du danger constant - font toujours partie du patrimoine culturel le plus menacé d'Europe.
Je vous rappelle qu'il y a plus de 1.300 églises et monastères serbes au Kosovo-Metohija. Les attaques contre le patrimoine culturel et religieux serbe sont en même temps des attaques contre l'identité des Serbes de la province et affectent directement leur sentiment de sécurité.
Un exemple édifiant de l'attitude irrespectueuse envers les monuments culturels et religieux serbes dans la province est le cas du monastère de Visoki Dečani. Le monastère, qui a été la cible d'attaques et de bombardements à plusieurs reprises depuis 2000, est toujours sécurisé par les forces de la KFOR en raison de sa mise en danger. Il est confronté à une série d'actions hostiles, et les auteurs ne sont pas découragés par le fait qu'il s'agit d'un site du patrimoine mondial. Malgré de fréquentes allégations déclaratives, même la décision de la prétendue «cour constitutionnelle» des institutions intérimaires d’autonomie de Priština rendue il y a cinq ans sur la confirmation de la propriété du monastère Visoki Dečani sur 24 hectares de terres. Nous saluons l'évaluation du Secrétaire général de l'ONU sur cette question.
Monsieur le président,
La République de Serbie reste déterminée à trouver une solution politique de compromis, telle qu'envisagée par la résolution 1244, qui garantira une paix et une stabilité durables. Nous sommes fermement convaincus que le dialogue et la mise en œuvre des accords atteints sont le seul bon moyen de résoudre toutes les questions ouvertes.
En tant qu'État voué au respect du droit international et membre des Nations unies, la Serbie s'oppose à toute tentative d'établir un équilibre artificiel entre les parties au dialogue, ainsi qu'à la relativisation de la responsabilité des actes unilatéraux.
Nous constatons avec préoccupation que plus de huit ans après la conclusion de l'Accord de Bruxelles, la création de l'Union des municipalités serbes n'a pas commencé, bien que Belgrade ait rempli toutes ses obligations au titre de cet accord.
Il existe également de nombreux exemples réguliers de Priština violant ou entravant les accords conclus dans le dialogue, dans les domaines de l'énergie, de la justice, de la liberté de circulation et des visites des officiels.
Un exemple en est le verdict condamnant Ivan Todosijević à deux ans de prison, qui est également indiqué dans le rapport du Secrétaire général. L'Accord de Bruxelles a été directement violé, ce qui a également été constaté par les représentants de l'Union européenne. Avec cette procédure, Priština a causé des dommages incalculables au processus de réconciliation au Kosovo-Metohija.
Malgré l'interprétation de la Commission européenne selon laquelle il s'agit d'une violation de l'Accord de Bruxelles, car Todosijević a dû être condamné par un collège composé en majorité de juges de nationalité serbe, Priština n'a toujours pas pris de mesures à ce propos.
Priština a également poursuivi la pratique consistant à interdire aux officiels serbes d'entrer sur le territoire de la province autonome du Kosovo-Metohija.
Nous pensons qu'il est important que la communauté internationale, et en particulier l'Union européenne, en tant que garante de l'accord, insiste fermement pour que les institutions intérimaires d'autonomie de Priština commencent à mettre en œuvre tous les accords conclus.
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Comme jusqu’ici, la République de Serbie demeure pleinement déterminée à résoudre la question des personnes portées disparues, ce qui est confirmé par une coopération pleine et entière avec les mécanismes internationaux pertinents, ainsi que par la participation aux travaux du groupe de travail sur les personnes portées disparues. Nous nous attendons à ce que les représentants des institutions intérimaires d'autonomie de Priština remplissent leurs engagements aussi.
Ayant à l'esprit tout ce dont j'ai parlé, nous considérons qu'une présence internationale au Kosovo-Metohija, conformément à la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU, est toujours nécessaire. Outre la MINUK, la présence est importante de la KFOR en tant que principal garant de la sécurité et d'EULEX pour son engagement en faveur de l'état de droit. Je tiens à souligner une fois de plus que la Serbie soutient pleinement le respect du droit international, l'exécution intégrale de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations Unies et les activités de la MINUK à une échelle non diminuée et avec des ressources financières adéquates, afin que la Mission remplisse le mandat qui lui est confié par la résolution.
Je vous remercie.
Le 15 octobre 2021 |
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L'exposition de peintures de peintres naïfs slovaques de Serbie, Berlaymont, 1-15 octobre 2021 |
L'exposition de peintures de peintres naïfs slovaques de Serbie, sous les auspices du vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič et de la vice-première ministre de Serbie Maja Gojković, s`est tenue, pour la troisième fois, au siège de la Commission européenne, du 1er au 15 octobre 2021.
La présentation de l'exposition a eu lieu le 12 octobre 2021 et les mots d'introduction ont été prononcés par le vice-président de la CE M. Šefčovič et la ministre des Droits de l'homme et des minorités et du Dialogue social de la République de Serbie, Mme Gordana Čomić.
L'envoyé spécial de l'UE pour le dialogue Belgrade-Pristina et d'autres questions relatives aux Balkans occidentaux, Miroslav Lajčak, et l'ambassadeur de la République de Serbie auprès de l'UE Ana Hrustanović ont également assisté à la réception, qui a eu lieu à cette occasion.
M. Šefčovič a souligné que le développement de l'art spécifique des peintres naïfs slovaques est la preuve que la minorité slovaque en Serbie, où ils vivent depuis plus de 200 ans, « se sent chez elle ». Il a souligné qu'il serait heureux de soutenir l'idée d`inscrire cet art dans la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO.
Gordana Čomić a souligné l'importance de la culture et de la diversité dans la construction de la communauté européenne des peuples. Elle a souligné que les peintures des Slovaques naïfs représentent la beauté du monde, qui appartient à chacun, pas seulement à la communauté slovaque, à la Serbie dans laquelle ils vivent ou à la Union européenne.
12.10.2021. |
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Le président Vučić - visite en République de Slovénie |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a participé au Sommet des dirigeants de l'Union européenne et des Balkans occidentaux, où une déclaration a été adoptée stipulant que les dirigeants de l'UE apporteraient un soutien plein et entier à la perspective européenne des Balkans occidentaux et confirmaient leur dévouement au processus de l'élargissement fondé sur les «réformes crédibles des partenaires», avec l’accent mis sur l’importance de «consolider les intégrations et les capacités d'absorption des nouveaux membres» par l'UE elle-même.
Après le sommet UE-Balkans occidentaux, le président Vučić a déclaré qu'il existait une perspective d'élargissement de l'UE, mais que tous les États membres n'avaient pas la «même appétence» pour l'élargissement.
-Au nom de la République de Serbie, je me réjouis du fait que les présidents et les premiers ministres des pays de l'UE aient parlé avec nous pendant quatre heures de l'avenir des Balkans occidentaux. Au nom de la Serbie, je les ai remerciés pour l'aide et le soutien, les investissements et l'argent que les contribuables européens investissent dans notre pays. Nous avons parlé du fait qu'il y a une perspective d'élargissement et il est clair qu'il y a des intérêts stratégiques de l'UE dans cet espace européen, a souligné le président Vučić, ajoutant qu'il y avait une ambiance positive au sommet et que l'hôte, le Premier ministre Janez Janša, n’a eu cesse de prôner une perspective européenne plus claire pour des pays des Balkans occidentaux.
-Il me semble que nous nous sommes bien présentés avec une politique responsable et sérieuse, et je crois que dans la période à venir, nous pouvons améliorer notre position dans l'UE, a dit le président Vučić, ajoutant qu'il a eu nombre d’entretiens bilatéraux: avec le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis qui a dit qu'Athènes continuerait de soutenir l'intégrité territoriale de la Serbie, avec le président de la République française, le Premier ministre hongrois, le Premier ministre espagnol, le Premier ministre de la République slovaque, le président de la Roumanie, le président du Conseil européen Charles Michel et de nombreux autres dirigeants européens.
Le président Vučić a indiqué qu'il s'était également entretenu avec le Premier ministre de la République de Croatie sur les relations entre nos deux pays, ainsi qu'avec les Premiers ministres de la République d'Albanie et de la République de Macédoine du Nord, Edi Rama et Zoran Zaev.
Le président Vučić a effectué une visite de deux jours en République de Slovénie, où il a assisté le premier jour au Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Parti populaire européen et a constaté qu'après l'Union chrétienne-démocrate allemande est sortie perdante des élections, la force du Parti populaire européen était concentrée en Europe centrale et orientale.
Source: www.predsednik.rs
Photo: Dimitrije Goll
Le 6 octobre 2021 |
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Le président Vučić a assisté à la cérémonie d’inauguration du lancement des travaux de modernisation et de réhabilitation de la voie ferrée Niš-Brestovac |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont assisté à la cérémonie d’inauguration du lancement des travaux de modernisation et de réhabilitation de la ligne Niš-Brestovac sur le corridor ferroviaire international 10, ainsi qu’à la signature de l'accord entre la société publique «Koridori Srbije» et le consortium STRABAG AG et STRABAG sarl Belgrade sur la construction de la première phase de l'autoroute de la Paix sur la section Merošina - Merošina 1.
-Une voie ferrée de 23 km est en construction à Donje Međurovo, qui sera financée par l'Union européenne à 75 %. C'est une énorme somme d'argent pour nous, une grande motivation et du respect. Ce chemin de fer et la route sont importants pour nous, ils sont importants pour l'Europe. Je dois une énorme reconnaissance à Mme von der Layen pour être venue à Niš aujourd'hui, qui devient notre centre, le foyer de tous les corridors des Balkans, le carrefour des Balkans, a souligné le président Vučić, ajoutant que la Serbie est pleinement engagée dans la mise en œuvre accords signés jusqu’ici parrainés par l’UE.
-Nous ferons de notre mieux non seulement pour préserver la paix, mais aussi pour parvenir à plus d'accords qui signifieront la sécurité de tous dans les Balkans et une vie et une économie meilleures pour nous tous. Nous savons ce qu’il nous revient à faire. Autant que possible, compte tenu des difficultés dues aux relations avec Priština, nous ferons tout pour avancer sur la voie européenne, a dit le président Vučić, remerciant la présidente de la Commission européenne pour ses paroles aimables et son souhait de voir la Serbie dans l'UE.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Layen a souligné aujourd'hui que la Serbie a déjà parcouru un long chemin vers l'adhésion à l'UE, qu'elle a fait une avancée et un engagement incroyables ces dernières années et a amélioré les conditions dans divers secteurs. Elle a déclaré qu'elle soutenait fermement les intégrations européennes de la Serbie.
-C'est un moment très particulier. La signature de cet accord est un symbole de notre excellente coopération et des projets de connectivité à travers lesquels nous construisons ensemble notre avenir européen, car un avenir meilleur de la Serbie est dans l'Union européenne. Le corridor relie la Serbie à l'Autriche et à la Grèce et constitue vraiment le moteur de l'économie. C'est un moteur pour l'économie serbe, des investissements, un plan économique qui fonctionne déjà en Serbie, a déclaré la présidente de la Commission européenne.
Source: www.predsednik.rs
Photo: Dimitrije Gol
Le 30 septembre 2021
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L’entretien du président Vučić avec les ambassadeurs des pays de Quinte |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a reçu aujourd’hui les ambassadeurs des pays membres de Quinte - les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et l'Allemagne, ainsi que le chef de délégation de l'Union européenne, qui ont demandé la désescalade de la crise dans le nord du Kosovo-Metohija.
A cette occasion, le président Vučić a expliqué la position de la Serbie. «Nous sommes voués à la préservation de la paix et au respect de l'Accord de Bruxelles, mais nous ne permettrons pas pour autant l'humiliation de la Serbie ou de ses citoyens», a déclaré le président Vučić.
Source/Photo: www.predsednik.rs
Le 27 septembre 2021
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L’Entretien téléphonique du président Vučić avec le secrétaire général de l'OTAN |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a eu aujourd'hui un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, concernant, comme l'a dit le secrétaire général, la situation préoccupante dans le nord du Kosovo-Metohija.
Le président Vučić a souligné que la Serbie n'a pas enfreint l'Accord de Bruxelles ou la Résolution 1244 avec absolument rien, pas un seul geste, ni n'a mis en danger la préservation de la paix de quelque manière que ce soit.
-L'occupation totale du nord du Kosovo-Metohija dure sept jours avec des véhicules blindés, qui est menée par Priština, et tout le monde dans la communauté internationale est «silencieusement tonitruant» a souligné le président serbe. -Pourtant, tous sont soudainement inquiets lorsqu'ils voient des hélicoptères et des avions serbes sur le territoire de la Serbie centrale, car il est à supposer qu'ils ne devraient pas exister, ou qu'ils ne devraient pas décoller tant que Kurti ou quelqu'un de la communauté internationale ne les aient approuvés, souligne le président Vučić.
La Serbie respecte tous les traités internationaux qu'elle a signés, la Serbie agira toujours de manière responsable et sérieuse, mais la Serbie demande toujours quand commencera la mise en place de l’Association des municipalités serbes et quand les unités blindées de Kurti seront retirées du nord du Kosovo-Metohija.
Pour finir, avec les remerciements au secrétaire général Stoltenberg pour l'attitude correcte et le souhait d'écouter la partie serbe, le président Vučić a posé la question quelle norme et réglementation internationale la Serbie a-t-elle violées? Aujourd'hui, hier ou n'importe quand?
Les deux interlocuteurs ont convenu de rester en contact permanent en raison de la nécessité de préserver la paix et la stabilité dans toute la région.
Source/Photo : www.predsednik.rs
Le 26 septembre 2021 |
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L’Entretien téléphonique du président Vučić avec le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a eu aujourd’hui un entretien téléphonique avec le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour la politique étrangère et la sécurité, Josep Borrell.
Le président Vučić a souligné que la Serbie continuerait à respecter tous les traités qu'elle a signés, toutes les réglementations juridiques internationales et continuerait à soutenir la paix et la stabilité régionales malgré le comportement irresponsable, irréfléchi et criminel des autorités de Priština.
Le haut Représentant Borrell a appelé à la patience, au maintien de la paix et à la poursuite du dialogue à Bruxelles.
Source/Photo: www.predsednik.rs
Le 26 septembre 2021
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Selaković à New York avec 28 ministres des Affaires étrangères sur les succès économiques de la Serbie et la situation au Kosovo-Metohija |
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković, a déclaré à New York avoir informé les ministres des Affaires étrangères de 28 pays des succès économiques de la Serbie, mais aussi de la situation au Kosovo-Metohija, dont il a également discuté avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui lui a dit que nous pouvions compter sur le soutien de la Fédération de Russie lorsqu’il s’agit des intérêts de la Serbie au Kosovo-Metohija.
Résumant les résultats de sa visite à New York dans le cadre de la session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le ministre Selaković a dit que l'une des dernières réunions était avec le ministre Lavrov, qui était leur troisième rencontre au cours des neuf derniers mois.
Le chef de la diplomatie serbe dit qu'il a certes profité de l'occasion pour informer le ministre Lavrov des derniers développements dans le nord du Kosovo-Metohija, de la situation du dialogue entre Belgrade et Priština et de la position très claire et sans ambiguïté du président Aleksandar Vučić sur la poursuite du dialogue et des développements ultérieurs au Kosovo-Metohija.
-Nous avons parlé du soutien de principe de la Fédération de Russie, qui est constamment présente non seulement à Moscou, Belgrade, sur le terrain, mais aussi ici sur l'East River, de la part de la délégation de Fédération de Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous continuerons certes à maintenir ce type de dialogue. Ce que le ministre Lavrov a dit, c'est que nous pouvons continuer à compter sur le soutien de la Fédération de Russie lorsqu'il s'agit de nos intérêts au Kosovo-Metohija, a souligné le ministre Selaković.
Il a déclaré avoir eu l'occasion de tenir 33 entretiens à New York, dont 28 avec des ministres des Affaires étrangères, les informant des actualités liées aux derniers développements au Kosovo-Metohija, mais aussi de notre position de principe sur le respect du droit international public, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté.
Le ministre Selaković a déclaré que ses collègues lors des réunions ont salué le succès sérieux et fantastique de la Serbie dans la consolidation de la scène économique et dans la transformation de ce qui était au bord de l'abîme et de l'effondrement économique il y a sept ans en une économie à la croissance la plus rapide d'Europe, ce que la Serbie est en effet les deux dernières années.
Il a indiqué que la majorité des interlocuteurs soutenaient nos réformes et a exprimé un grand respect pour ce que le président Aleksandar Vučić et la Serbie avaient fait au cours de la période précédente.
Selon le chef de la diplomatie serbe, d’aucuns ont manifesté un grand intérêt pour la façon dont la Serbie a organisé la lutte contre le covid-19.
-Ce fut un véritable plaisir et fierté de représenter la République de Serbie à toutes ces réunions. Un grand nombre de mes collègues ont confirmé leur arrivée à Belgrade pour la Conférence des 11 et 12 octobre, qui est consacrée au 60e anniversaire de la fondation du Mouvement des pays non alignés, a déclaré le ministre Selaković.
Il a souligné qu'il s'agit non seulement de l'intérêt qu'ils portent à venir à Belgrade pour la conférence, mais aussi de voir et de témoigner que la Serbie, qui après plusieurs décennies d'efforts pour faire face à divers défis se remet sur pied, est économiquement consolidée et tourné vers les amis traditionnels.
-Ceci compte beaucoup et notre pays sera certainement l'un des points du globe durant le mois d'octobre qui sera le plus important pour le multilatéralisme, pour la coopération entre pays qui partagent les mêmes valeurs, ces valeurs qui sont inscrites à la Charte de l'ONU, et qui sont fondées sur la promotion et la lutte pour la paix, l'égalité, le respect du droit international public et le droit de chaque État de rechercher son chemin conformément aux souhaits de sa population vers le bonheur et une société meilleure et plus ordonnée, a déclaré le ministre Selaković.
Il a indiqué que le ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan Ceyhun Bayramov viendrait à Belgrade pour la conférence à l'occasion de l'anniversaire du Mouvement des pays non alignés, et a souligné que nous avons une coopération stratégique et des contacts fréquents avec l'Azerbaïdjan.
-Nous avons convenu qu'après la conférence de Belgrade, nous réaliserons sa visite bilatérale en Serbie dans les meilleurs délais, a déclaré le ministre Selaković.
Il a relaté qu'il avait été convenu d'intensifier la coopération et de finaliser les accords qui devraient être signés, puis réalisés lors de la rencontre entre le président de la Serbie Aleksandar Vučić, et le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev.
Le ministre Selaković dit que le ministère des Affaires étrangères s'est récemment doté de son propre secteur pour la diplomatie économique, les attentes sont élevées et l'une des tâches est d'approfondir la coopération avec l'Azerbaïdjan.
Le 25 septembre 2021
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Priština a gravement mis en péril la paix et la stabilité régionale |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a averti aujourd'hui que Priština a sérieusement mis en danger la stabilité locale et régionale après avoir envoyé des unités spéciales lourdement armées dans le nord du Kosovo, qui font montre de brutalité envers la population serbe pacifique.
Brnabić a pris la parole lors du débat général des dirigeants mondiaux, dans le cadre de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Nous relatons le discours de la Première ministre dans son intégralité:
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
C'est un grand honneur pour moi de m'adresser à vous aujourd'hui au nom des citoyens de la République de Serbie.
Honorables Excellences, Monseiur Abdulla Shahid, Monseiur Volkan Bozkir et Monseiur António Guterres, je tiens à vous remercier pour l’engagement actif, le dévouement et le leadership dont vous faites preuve en ces temps difficiles pour les Nations Unies et pour toute l'humanité.
La Serbie partage votre conviction et nous sommes voués pleinement et entièrement à apporter notre soutien à vos efforts.
Cette année, nous nous réunissons à un moment décisif de notre histoire.
Le Covid-19 a ébranlé nos fondements à fond.
En même temps, nous sommes témoins et ressentons de plus en plus les effets du changement climatique.
Et, enfin, nous voyons des changements importants dans les partenariats et les alliances mondiaux, des guerres commerciales entre partenaires et alliés traditionnels, le protectionnisme au lieu de l'ouverture et du marché libre, et une incertitude globale sans précédent.
Certains des problèmes pressants et hautement affectifs que nous avons localement, dans les Balkans, ne sont toujours pas résolus et alors que nous essayons - et la Serbie y est particulièrement attachée - de changer l'avenir en travaillant ensemble et en créant des alliances, par le biais d'initiatives tel le processus de Berlin ou les Balkans ouverts, d'autres tentent de perturber ces processus et au lieu de se concentrer sur l'avenir, ils veulent recréer le passé - à tout prix.
Mais permettez-moi de commencer par le sujet de Covid:
La pandémie de Covid-19 a révélé des faiblesses critiques dans l'architecture de la gouvernance mondiale. Elle a menacé d'effacer le progrès réalisé par de nombreuses nations ces dernières années.
Il a amené les nations à un carrefour entre l'isolement et la coopération, entre la panique et l'espoir, entre le chaos et l'ordre.
La pandémie a remis en question certains des principes fondamentaux d'un ordre international ouvert et coopératif.
Échanges mondiaux, communication internationale, commerce transfrontalier, ils ont tous connu un énorme déclin.
Le couvre-feu, les restrictions à la liberté et le verrouillage de sociétés entières ont créé de l'incertitude dans de nombreux volets de la vie individuelle de nos citoyens ou - également - dans notre propre vision individuelle de ce que signifie la liberté dans le monde d'aujourd'hui.
Pour ce qui est de la Serbie, cette pandémie a menacé de ruiner tout ce que nous avons fait et faisons depuis 7 ans, de détruire tous les résultats et réalisations des réformes difficiles que nous avons entamées en 2014, et de nous replonger dans une époque d’un taux de chômage élevé, une dette publique croissante, un déficit incontrôlable et un désespoir généralisé.
Comme dans tous les autre pays, le Covid-19 a mis à l'épreuve à bien des égards la résilience de nos peuples et, cette fois, contrairement à l'époque de la crise financière mondiale - qui était beaucoup plus limitée dans sa portée et incomparable à la pandémie de covid-19 en termes de conséquences - la Serbie a tenu bon.
Les réformes que nous avons entreprises avant le Covid-19 nous ont rendus plus résistants que jamais.
La consolidation fiscale, l'excédent budgétaire que nous avions, un climat d'investissement efficace et prévisible sont devenus la bouée de sauvetage qui nous a sauvés de la récession pendant la pandémie et nous ont permis de soutenir nos citoyens et notre économie en ces temps les plus difficiles.
Malgré les effets de la crise, la Serbie a réussi à préserver la stabilité financière et économique. En 2020, nous avons enregistré une baisse du PIB de seulement 0,9% - ce qui était l'un des meilleurs résultats en Europe. Notre dette publique est restée inférieure à 60% de notre PIB, les salaires moyens ont continué de croître de près de 10%, tandis que le nombre d'employés a augmenté de plus de 3% malgré la pandémie.
La relance est plus forte que prévue cette année - notre croissance du PIB sera d'environ 7 %, et peut-être même plus.
Avant la pandémie, nous avons ouvert nos frontières aux investissements, à la technologie et aux idées, et nous avons réussi à créer un environnement pacifique et stable qui nous a permis de réaliser une transformation nationale rapide, fondée sur une économie basée sur l'innovation et la compétence.
Les avancées innovantes que nous avons réalisées nous ont permis de diversifier nos capacités lorsque le virus nous a frappé - grâce à l’e-gouvernement, à l'éducation en ligne et aux manuels scolaires numériques ou à un système logiciel central pour une introduction réussie de la vaccination.
Nous avons beaucoup investi dans l'infrastructure sanitaire et renforcé le système de santé pour répondre à la crise actuelle, éternellement reconnaissants aux agents de santé pour leur combat prodigue.
Notre décision de mettre la géopolitique de côté et de mettre les gens au centre de nos mesures est la raison pour laquelle nous avons pu obtenir des vaccins plus rapidement que la plupart des autres pays.
Nous n'avons pas fait de distinction entre les fabricants, il nous importait peu de savoir si les vaccins provenaient de l'Est ou de l'Ouest, mais nous avons choisi de négocier avec tous les fabricants de vaccins que les autorités réglementaires considéraient comme sûrs. Cette ouverture nous a donné la possibilité d'acheter des vaccins du monde entier, donnant à nos citoyens la liberté unique de choisir le vaccin qu'ils souhaitent principalement.
Excellences,
La Serbie croit à la solidarité entre les peuples, au multilatéralisme et à l'aide aux autres lorsqu'ils en ont besoin.
Depuis le début de cette année, nous menons la mission que nous avons choisie - soutenir nos voisins, ainsi que tous ceux qui en ont besoin, avec des vaccins contre le Covid-19, et nous avons permis à des citoyens étrangers de venir en Serbie pour recevoir un vaccin qui leur sauvera la vie.
Au total, la Serbie a fait don ou alloué plus d'un million de doses de vaccins - dont 230.000 doses pour la région; 300.000 doses pour les ressortissants étrangers venus se faire vacciner en Serbie; et 570.000 doses supplémentaires pour les pays d'Afrique et d'Asie.
Nous continuerons à le faire, dans la mesure du possible, jusqu'à ce que le Covid-19 soit derrière nous tous.
C'est pourquoi nous avons également pris des mesures pour nous procurer la technologie permettant de produire au moins deux types de vaccins anti- covid afin d'améliorer l'accès mondial, de sorte que nous puissions tous être en sécurité et nous sentir victorieux.
Toutefois, comme l'ont déclaré les officiels de certaines des plus grandes nations au cours de cette Assemblée générale, il existe d'autres questions d’actualité brûlante que nous devons tous résoudre sans plus tarder et avec courage - et c'est le changement climatique.
La Serbie a redoublé d'efforts pour rendre notre pays plus sûr et plus propre pour tous ses citoyens et, ce faisant, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la lutte pour la protection de l'environnement.
Nous sommes fermement attachés à la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l'Accord de Paris sur le changement climatique. Nous sommes engagés dans les efforts mondiaux et continuerons à travailler activement pour remplir nos obligations en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Nous sommes sur le point de soumettre nos contributions déterminées au niveau national révisées à cet effort mondial critique. Nous avons déjà annoncé notre intention de réduire les gaz à effet de serre d'au moins 33,3% par rapport à 1990 et de 13,2% par rapport à 2010, que nous intégrons actuellement dans nos documents stratégiques énergie et climat.
Nous travaillons stratégiquement à la planification et à l'investissement dans ce secteur. Ces investissements sont extrêmement coûteux, il faut des années et des décennies d'engagement et une approche systématique - mais nous sommes clairement déjà sur la voie de cette transformation.
Mesdames et Messieurs,
De tous les défis auxquels nous faisons face, celui qui inquiète le plus la Serbie est le maintien de la paix et de la stabilité dans la province méridionale serbe du Kosovo-Metohija.
Depuis plus de deux décennies, nous attirons constamment l'attention de la communauté internationale sur les problèmes auxquels est confrontée la population non-albanaise au Kosovo-Metohija. La sécurité physique, le respect et la protection des droits de l'homme, notamment des communautés minoritaires, sont loin d'être satisfaisants.
Nous assistons à une augmentation constante du nombre d'attaques visant les Serbes, leurs biens et leur patrimoine religieux au Kosovo-Metohija.
À titre d'exemple, il y a eu 55 incidents de ce type en 2014, 62 en 2016, 71 en 2020 et 100 depuis le début de cette année. Le nombre total d'attaques en 2020 a été dépassé en juin déjà de cette année.
Selon les données de l'ONU, le Kosovo-Metohija est toujours le territoire avec le plus faible nombre de rapatriés (Serbes déplacés à l'intérieur du pays) de toutes les zones post-conflit dans le monde!
Je vais vous donner quelques exemples pour illustrer à quoi ressemble la vie des Serbes au Kosovo-Metohija.
Le 11 mai, la maison de Radoje Pumpalović, 81 ans, rapatrié au Kosovo-Metohija dans le village de Dubrava, municipalité d'Istok, a été attaquée. Il s'agissait de la 5e attaque contre lui la même année. Je le répète… il a 81 ans.
Depuis juin 2021, plusieurs attentats ont été perpétrés contre Dragica Gašić, une femme de 59 ans, la première serbe rapatriée à Đakovica après 22 ans depuis la fin du conflit. Les attaques comprennent la lapidation de son appartement, l'interdiction d'acheter des vivres dans une épicerie locale et des pétitions d'organisations de la société civile exigeant son expulsion de la ville.
Le 2 juillet, dans le village de Gojbulji près de Vučitrn, un groupe d'Albanais a attaqué Nikola Perić, 13 ans. L'attaque s'est produite alors qu'il rentrait chez lui de la cour de l'école avec trois camarades.
Les attaques contre les églises, monastères et monuments médiévaux serbes au Kosovo-Metohija en font l'un des sites du patrimoine culturel les plus menacés d'Europe.
Le monastère de Visoki Dečani a récemment été classé sur la liste d’Europa Nostra comme l'un des 7 sites du patrimoine les plus menacés d'Europe en 2021. Le groupe consultatif d’Europa Nostra a déclaré que Dečani est le seul monument en Europe sous forte protection militaire permanent pendant 20 ans malgré le fait qu'il s'agit d'un monument de la plus grande importance historique et culturelle pour l'Europe et le monde.
Cette spirale de violence qui se déroule au Kosovo-Metohija a culminé en ce début de semaine. Sous prétexte de mettre en œuvre de nouvelles règles pour les plaques d'immatriculation des voitures, Priština a déployé des unités spéciales lourdement armées dans le nord de la province.
Il s'agit d'une autre violation brutale de l'Accord de Bruxelles, et cette démonstration de force irrationnelle a déclenché une crise plus grave. Elle a perturbé la livraison de vivres et de médicaments aux communautés serbes du nord de la province. Les Serbes locaux qui se sont rassemblés pacifiquement pour protester contre cette mesure ont été accueillis par des gaz lacrymogènes et des brutalités policières, ce qui menace sérieusement la stabilité locale et régionale.
Malgré tous les défis et les provocations quotidiennes, la Serbie reste fermement engagée à trouver une solution basée sur le compromis, qui assurera une paix durable et soutenable.
Le dialogue et la mise en œuvre des accords conclus - sont la seule bonne façon de résoudre tous les problèmes ouverts.
Mais, près de 9 ans après la conclusion de l'Accord de Bruxelles, premier accord de normalisation entre Belgrade et Priština, la création de l'Association des municipalités serbes - l'épine dorsale de cet accord - n'a même pas commencé.
Je voudrais une fois encore lancer un appel à la communauté internationale, et en particulier à l'Union européenne en tant que garante de l'Accord de Bruxelles, pour qu'elle insiste fermement à ce que les institutions intérimaires du gouvernement autoproclamé de Priština se mettent à appliquer tous les accords conclus.
La République de Serbie, défendant sa souveraineté et son intégrité territoriale, défend en même temps le droit international, la Charte des Nations Unies, la résolution 1244 juridiquement contraignante du Conseil de sécurité des Nations Unies et l'autorité suprême du Conseil de sécurité lorsqu'il s'agit de préserver la paix et la sécurité internationales.
Nous accordons une attention particulière à l'importance des activités de la mission de l'ONU au Kosovo-Metohija et nous nous attendons à ce qu'elle poursuive la mise en œuvre de son mandat dans la province conformément à cette résolution.
Chers amis,
Notre génération partage le destin commun du monde moderne, qui devient de plus en plus complexe en termes de géopolitique, de technologie, de santé, de climat. Face à de tels défis, la Serbie continuera à entretenir des partenariats sur une base prévisible et transparente.
Nous continuerons à mettre en œuvre les réformes de l'État de droit sur notre voie vers l'UE, qui est notre objectif stratégique de politique étrangère. Nous considérons cet objectif comme indissociable de la réalisation d'une paix, d'une stabilité et d'une prospérité durables.
Nous serons hôtes, avec la République d'Azerbaïdjan, qui préside actuellement le Mouvement des non-alignés, d’un événement commémoratif de haut niveau célébrant le 60e anniversaire de la Première conférence du Mouvement des non-alignés, tenue à Belgrade en 1961. Nous nous réjouissons d’avance d'accueillir à Belgrade en octobre prochain nos amis des quatre coins du monde.
Nous renforcerons encore la coopération dans l'ensemble des Balkans, par le biais de l'initiative Les Balkans ouverts et le Processus de Berlin, en ouvrant les frontières, en réconciliant les différences et en intégrant davantage notre région.
Pour conclure,
Au cours des 7 dernières années, la Serbie s'est transformée: nous avons lancé une reprise économique, créé des opportunités pour les jeunes, encouragé un boom technologique et amélioré la position de la Serbie à l'étranger. Les progrès que nous avons réalisés ont permis à la Serbie de faire face plus fermement et de survivre à la pandémie.
Le monde est maintenant confronté à un tournant. La reprise après le Covid-19 et la relance durable ne seront pas possibles si les problèmes, anciens et nouveaux, ne sont pas résolus par des forces conjointes et des actions internationales collaboratives.
Nous avons tiré un enseignement important de cette pandémie: si nous ne sommes pas tous en sécurité, personne n'est en sécurité - donc, soit nous pouvons gagner tous ensemble, nous tous - peu importe que nous soyons riches ou pauvres, grands ou petits, d'Europe, d'Asie, d’Afrique, d’Amérique, d’Australie, soit échouer tous ensemble.
Toujours est-il, la pandémie de Covid-19 et le problème du changement climatique auraient dû nous apprendre au moins à nous tenir les uns aux autres.
Je vous remercie.
Source: www.srbija.gov.rs
Le 25 septembre 2021 |
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Première ministre Brnabić au Sommet mondial virtuel sur la COVID-19 organisé par la Maison Blanche |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a participé aujourd’hui par un message vidéo au Sommet mondial virtuel sur la covid-19 organisé par la Maison Blanche, et ouvert par le président des États-Unis Joseph Biden.
Le sommet virtuel rassemble par visio-conférences un grand nombre de dirigeants mondiaux et de responsables d'organisations internationales, dont le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, les premiers ministres britannique et canadien Boris Johnson et Justin Trudeau, la chancelière allemande Angela Merkel et beaucoup d'autres.
Dans son message la Première ministre souligne que la Serbie est parmi les premiers pays européens à se procurer les vaccins anti-covid et qu'elle est le premier Premier ministre européen à recevoir le vaccin.
Grâce à des années d'investissement dans la numérisation et le développement de l’e-gouvernement, nous avons réussi à organiser un processus de vaccination compliqué et complexe de manière très efficace et axée sur les citoyens, a-t-elle expliqué.
Toutefois, comme elle l'a ajouté, dès le début, nous étions conscients que ce n'était pas seulement l'affaire de nos concitoyens et seulement notre lutte. Dans la lutte contre la pandémie de covid-19, nous sommes tous en sécurité ou personne n'est en sécurité.
C'est pourquoi, en plus de procurer des vaccins à nos citoyens, nous avons fait don de vaccins aux citoyens des Balkans occidentaux, mais aussi à d'autres pays, a-t-elle rappelé, précisant que la Serbie a fait don de 230.000 doses de vaccins à la région, nous avons vacciné des citoyens étrangers en Serbie avec environ 300.000 doses et nous avons assigné 570.000 doses de vaccins pour les pays d'Afrique et d'Asie.
Brnabić a indiqué que la Serbie a déjà commencé la fabrication de vaccin anti-covid d'un fabricant et qu'elle commencera la production d'un autre d'ici la fin de l'année, car de cette façon, nous voulons aider et soutenir toutes les personnes et tous les pays qui ont besoin de vaccins.
Il s'agit d'une pandémie dans laquelle nous gagnerons ou perdrons ensemble, mais nous devons nous battre ensemble, a réitéré la Première ministre.
C'est pourquoi la Serbie soutient les objectifs de ce sommet mondial, a-t-elle souligné et exprimé sa gratitude aux États-Unis d'Amérique et au président Biden d’avoir organisé ce sommet et soutenu les efforts conjoints dans la lutte contre la pandémie de covid-19.
Les vaccins sont la seule issue dans la lutte contre la pandémie, a conclu Brnabić.
Source/Photo: www.srbija.gov.rs
22/09/2021
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Le ministre Selaković à New York avec Borrell sur la crise dans le nord du Kosovo-Metohija et la perspective européenne des Balkans occidentaux |
Le ministre des Affaires étrangères Nikola Selaković a déclaré que depuis son arrivée à New York pour la session de l'Assemblée générale des Nations unies, il avait eu des réunions très importantes, notamment un dîner de travail avec le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, à qui il a de nouveau présenté la position du gouvernement serbe et du président Aleksandar Vučić concernant la crise dans le nord du Kosovo-Metohija.
Le chef de la diplomatie serbe a déclaré que la rencontre avec Borrell, avec qui ils ont discuté de l'actualité dans la région et de la perspective européenne pour les Balkans occidentaux, était une autre occasion de présenter la position connue de Belgrade sur la crise dans le nord du Kosovo-Metohija et l'engagement du gouvernement serbe et du président Vučić à la préservation et à la construction de la paix, la stabilité et la sécurité, y compris la sécurité des Serbes du Kosovo-Metohija.
J'ai exprimé notre désaccord et l’inacceptabilité des déclarations dans lesquelles, tant Belgrade que Priština, comme s'ils contribuaient pareillement par leurs agissements à l'actualisation de cette dernière crise, sont appelées à l'apaisement des tensions et j’ai posé la question qu’avons-nous fait pour arriver à ces tensions, mais certainement d’indiquer que Belgrade est tellement attachée au dialogue, mais que nous n'accepterons aucune démarche imposée unilatéralement, notamment par le biais d'activités criminelles, et que de telles démarches rendent le dialogue dénué de sens, a déclaré le chef de la diplomatie serbe.
Il a souligné que Belgrade veut poursuivre le dialogue, mais que les choses doivent revenir à la situation d'avant les derniers événements.
Selon le ministre Selaković, la rencontre avec Borrell a également été l'occasion d'en savoir plus sur la façon dont il voit, en tant que premier homme de la diplomatie européenne, les activités futures de l'UE vis-à-vis les Balkans occidentaux.
Notre lutte continue ici, nous rencontrerons des amis du monde entier, c'est à cela que sert l'Assemblée générale des Nations Unies, et ici c'est une vraie fierté de représenter la Serbie avec l'ambassadeur Marko Đurić et l'équipe du ministère des Affaires étrangères et lutter pour nos intérêts, a déclaré le ministre Selaković.
Il a indiqué que la délégation du ministère des Affaires étrangères avait eu plusieurs réunions très importantes depuis son arrivée à New York, et qu'il avait eu l'occasion de rencontrer les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Estonie, de Bolivie et de Slovénie.
Le ministre Selaković a dit avoir rencontré aujourd'hui la ministre des Affaires étrangères de Guinée-Bissau, que les réunions se poursuivent avec des collègues de différents pays, et qu'une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères de Chypre frère et ami a été prévue pour aujourd'hui.
22.09.2021.
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Président Vučić: L'UE doit répondre de toute urgence si l’Accord de Bruxelles existe ou non |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a présidé aujourd’hui la session du Conseil de sécurité nationale, à l’issue de laquelle il a relaté que la Serbie exige le retrait de toutes les troupes qui ont fait intrusion dans le nord du Kosovo et Metohija, ainsi que la réponse urgente de l'Union européenne à la question de savoir si l'Accord de Bruxelles existe en transactions juridiques.
-Le Conseil national de sécurité a pris aujourd’hui plusieurs décisions, conclusions, propositions et recommandations. Tout d'abord, conformément au travail dont le Conseil national de sécurité doit toujours tenir compte de l'état des capacités de défense de la République de Serbie, nous avons analysé l’état et la situation dans l'armée serbe, ainsi qu'au sein du ministère de l'Intérieur et de la police serbe, nous avons relevé tout ce qui est nécessaire à faire dans la période à venir afin de renforcer nos capacités, afin que nous puissions agir encore plus fortement en termes de dissuasion de tout agresseur potentiel sur notre pays, ou encore plus fortement en termes de dissuasion de toute menace d'attaque terroriste potentielle. Nous avons parlé des choses techniques que nous devons améliorer. Je suis très satisfait de l'état de combativité, ainsi que du moral et de la motivation des gens à toujours améliorer nos capacités. Nous attendons des équipements plus importants de notre armée et de notre police dans la période à venir, ce qui a été convenu il y a longtemps, a déclaré le président Vučić, ajoutant que la situation au Kosovo et Metohija avait été discutée, notamment après l'action criminelle du régime de Priština et l'intrusion dans le nord avec des véhicules blindés de transport et les longs canons.
-Nous avons analysé la situation et sommes arrivés à des conclusions. La Serbie continuera d'insister sur la préservation de la paix, la stabilité et la sécurité pleine et entière, mais aussi la sécurité pleine et entière du peuple serbe au Kosovo et Metohija. Nous considérons que les déclarations sont déplacées dans lesquelles Belgrade et Priština sont mis dans le même sac et où l’on fait porter le chapeau aux deux parties. -La Serbie est toujours prête à poursuivre le dialogue à Bruxelles, mais elle n'acceptera pas de solutions imposées par des actions criminelles unilatérales, a déclaré le président Vučić, citant que le Conseil national de sécurité sollicite une réponse urgente de l'Union européenne à la question de savoir si l’Accord de Bruxelles existe dans les transactions juridiques ou non et quand l’Association des municipalités serbes sera formée, qui est l’essentiel de cet accord. Il a relaté avoir discuté ce matin avec les ambassadeurs de Quinte de ce à quoi devrait ressembler une «solution supposée négociée».
-J'ai rejeté cette solution car ce n'est pas une solution négociée, mais une solution qui humilierait la Serbie. C'est une solution qui ferait oublier 70 % de ce que les Albanais entendaient faire sur la ligne administrative, mais introduirait 20 à 30 % d'autres mesures. J'ai reçu l'accord du Conseil national de sécurité pour le refus. Je l'ai rejeté parce que j'en avais marre de la politique du fait accompli. Vous ne pouvez pas parler à la Serbie comme ça, a déclaré le président Vučić et a souligné que le retrait de toutes les troupes du nord du Kosovo et Metohija est la seule solution à cette situation.
-Retour à l’état antérieur, puis nous allons à Bruxelles pour parler de tout, a relevé le président Vučić, ajoutant que la Serbie était toujours prête à parler. Il a également déclaré que la Serbie appelait l'Union européenne, la Grande-Bretagne et les États-Unis à influencer Priština pour annuler le verdict illégal contre Ivan Todosijević.
-Nous considérons que c'est la prochaine raison possible d’une grande crise, peut-être la plus importante jusqu’ici, a souligné le président Vučić, et a expliqué que le verdict violait directement l'Accord de Bruxelles, car la Chambre aurait dû inclure deux Serbes et un Albanais, mais qu’une telle chambre n’a jamais été formée.
«Soit Priština supprimera ce verdict, soit nous avons bien compris que Priština bénéficie du soutien à l'exil des Serbes et des familles serbes, et nous réagirons différemment en conséquence», a dit le président Vučić. Il a annoncé que d'éventuelles mesures supplémentaires, que notre pays mettrait en œuvre afin de protéger son peuple et sa souveraineté, seront envisagées dans les prochains jours.
-Nous voulons faire preuve de bonne volonté et laisser le temps à certains à Priština de changer leurs mauvaises décisions. S'ils ne le souhaitent pas, nous prendrons des mesures visant protéger les intérêts de la République de Serbie, et j'en ai informé les membres de Quinte et les représentants de l'UE, a souligné le président Vučić, réitérant que nous n'accepterons pas la politique du fait accompli.
Source: www.predsednik.rs
Photo: Dimitrije Goll
21/09/2021
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Rencontre avec les médiateurs du Parlement européen dans le dialogue entre partis |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić, a reçu aujourd’hui les membres du Parlement européen et médiateurs dans le dialogue entre les partis, qui l'ont informé de la situation actuelle et des résultats de leurs efforts jusqu’ici.
Le président Vučić a souligné qu'il respectait leur travail difficile et leur engagement et qu'il savait qu'en tant que médiateurs, ils devaient respecter les revendications de toutes les parties. Le président a particulièrement souligné que l'amélioration des conditions électorales est un processus constant dans tous les systèmes démocratiques, et que les représentants de toutes les institutions étatiques concernées étaient prêts à entendre des suggestions constructives dès le début afin de créer adéquatement une ambiance électorale.
Les interlocuteurs ont souligné qu'il était d'une grande importance que les résultats du dialogue soient appliqués, et ils ont exprimé une volonté particulière d'aider dans le processus préélectoral afin que ce qui a été convenu soit mis en œuvre.
Le président Vučić s'est déclaré convaincu que le processus préélectoral sera conforme aux normes démocratiques les plus élevées, ainsi qu'à la politique générale d'une approche sérieuse et responsable de l'un des processus les plus importants du fonctionnement de l'État.
Les médiateurs du Parlement européen ont évalué la coopération jusqu’ici comme étant constructive et ont informé le président des prochaines étapes.
Source/Photo : www.predsednik.rs
17/09/2021
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Selaković s'est entretenu avec le nouveau chef de la Délégation de l'UE en Serbie |
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković s'est entretenu aujourd’hui avec le nouveau chef de la Délégation de l'UE en Serbie Emanuele Giaufret.
Selaković a félicité son interlocuteur et lui a souhaité un mandat fructueux, ajoutant qu'il s'attendait à la poursuite d'une bonne coopération entre les institutions serbes et la Délégation de l'UE.
Le ministre a souligné que l'adhésion à l'UE est une priorité absolue de politique étrangère et une vocation stratégique de notre pays, et que la Serbie reste pleinement engagée dans le processus de réforme.
Il a souligné que la Serbie est ouverte à la poursuite de la pleine coopération avec l'UE, ses institutions et ses États membres, ainsi qu'à un travail intensif afin de faire progresser et d'accélérer le processus de négociation.
Selaković a souligné que la Serbie est pleinement attachée à la coopération régionale, à la préservation de la stabilité et de la sécurité, et à la résolution diplomatique des problèmes en suspens.
S'exprimant sur le dialogue entre Belgrade et Priština, le ministre a souligné que le dialogue et le compromis sont essentiels pour parvenir à un accord durable, mais a également rappelé que Priština ne remplit toujours pas ses obligations découlant de l'accord de Bruxelles et ne permet pas la création de l'Association des municipalités serbes.
Selaković a souligné qu'il est nécessaire que Priština commence à mettre en œuvre tous les accords atteints, et a déclaré que nous attendons de l'Union européenne, en tant que garant de l'accord de Bruxelles, qu'elle insiste fermement sur cela.
L'UE est le partenaire commercial extérieur le plus important de la Serbie depuis plus de deux décennies, a déclaré le ministre, ajoutant que l'aide que la Serbie reçoit de l'UE est essentielle à notre processus de réforme.
De même, le ministre a souligné que la Serbie, dans les conditions de pandémie, a atteint la stabilité économique et financière grâce à une politique responsable, et que les paramètres statistiques montrent que la pandémie a laissé moins de conséquences économiques sur la Serbie par rapport à la plupart des autres pays européens.
06. sep 2021. |
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Marquant le Jour du Souvenir de tous les Serbes morts et expulsés dans l'Opération « Tempête ». |
Le président de la République de Serbie, Aleksandar Vučić, il a assisté à la célébration du Jour du Souvenir de tous les Serbes morts et expulsés dans l'Opération « Tempête » et il a déclaré que la Serbie se souvient !
« Aujourd'hui, alors que nous nous souvenons à nouveau de ce qui s'est passé en Août 1995, d’un terrible pogrom, de l'expulsion de plus de 250 000 Serbes, de l'exode et du nettoyage ethnique, nous nous rappelons également qui nous sommes, ce que nous sommes, d'où nous venons et où nous allons. Merci à tous d'être ici avec nous ce soir et d'avoir montré à quel point nous aimons notre peuple. » a déclaré le président Vučić et il a ajouté que nous n'oublierons pas tout ce que le peuple de la Krajina a dû traverser.
« Pour nous, ce n’est pas seulement un nombre terrible de victimes. » a déclaré le président Vučić et il a souligné que la Serbie n'oubliera jamais cet évènement.
« L'histoire ne s'est jamais refaite comme aujourd'hui. C'est pourquoi je voudrais nous rappeler à tous, non seulement ce que les autres nous ont fait, ne pas vouloir exister, mais aussi à ce que nous avons fait à nous-mêmes, comme si on ne voulait pas exister. » a déclaré le président et il a mentionné qu'il ne doit plus jamais arriver que la Serbie oublie ses héros silencieux.
Le président Vučić a souligné que nous ne devons plus jamais nous couvrir les yeux, les oreilles et la bouche, devant quelque chose qui était un pogrom et une chute de toute humanité.
« Ne reconnaissant pas que cet événement s'est produit c’est un crime, n'est pas seulement contre les victimes, mais aussi contre nous-mêmes, contre chaque Serbe vivant, contre les gens de Krajina, contre la Serbie et son avenir. » a déclaré le président Vučić et il a souligné que les gens, seulement s'ils ont des souvenirs, peuvent se tenir la tête haute et vivre avec eux-mêmes et avec les autres sans écart, peur et doute.
Le président Vučić a souligné que la Serbie doit lutter pour la paix et pour les berceaux des enfants, ainsi que l'oubli nous annule et nous efface de l'histoire et de l'avenir, nous privant du droit au futur.
« Notre mission est un avenir heureux pour nous et pour la nouvelle génération ! La Serbie d'aujourd'hui repose sur une identité claire et une culture du souvenir ! » a souligné le président Vučić et il a rappelé que tout ce qui avait été négligé pendant des décennies, a été fait, ainsi qu'une Serbie forte est devenue maître de son propre destin.
«Gloire éternelle aux martyrs serbes morts dans l'Opération « Tempête »et dans tous les pogroms. Vos enfants sont dans leur Serbie, pris en charge, aimés et réussis. Dormez paisiblement, faucons serbes, l'avenir de vos enfants est notre vœu. » a conclu le président Vučić. Il a remercié tous ceux qui ont montré ce soir à quel point ils aiment leur pays et il a souligné encore une fois que la Serbie se souvient !
La source : www.predsednik.rs
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Le 5 Août 2021
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Le Président Vučić: Nous avons pris la décision - notre objectif c’est l'UE, mais la Chine est un partenaire important |
-Nous avons pris la décision - notre objectif est et reste l'UE, a déclaré le Président serbe Aleksandar Vučić dans une interview accordée au quotidien allemand «Handelsblatt» et qu'il n'y a aucune autre alternative pour la Serbie, mais il a également souligné que la Chine est un partenaire important pour la Serbie, et la tâche de l'État est de veiller à l'intérêt de ses citoyens.
Il a ainsi répondu à la question ce que la Serbie choisira lorsqu’elle devra choisir entre les relations étroites avec Pékin ou l'UE. Vučić a souligné que la Serbie veut devenir membre à part entière de l'UE.
-Nous sommes liés par l'histoire, la culture commune, les membres de l'UE sont déjà nos partenaires les plus importants, a-t-il expliqué ajoutant que les échanges commerciaux entre l'Allemagne et la Chine sont 3 000 fois plus élevés qu'entre la Serbie et la Chine, mais, note-t-il, ce sont toutefois les affaires de la Serbie avec la Chine qui posent problème.
Sur constatation que la chancelière allemande Angela Merkel n'a pas félicité le 100e anniversaire du Parti communiste chinois, et que lui il l'a fait, il a répondu que la Serbie n'est pas l'Allemagne, mais un petit pays. Sur la question insistante concernant ce que la Serbie fera si elle doit choisir entre l'UE et la Chine, il a souligné que la Serbie a déjà décidé, que son objectif était et reste l’adhésion à l'UE.
-Nos plus gros investisseurs viennent de l'UE. L'UE représente 67 % de notre commerce. Plus 17% avec les pays de la région qui sont tous sur la voie de l'UE. Nous ne pouvons pas subsister sans l'UE, a-t-il ajouté.
-Mais nous pouvons effectuer beaucoup de bonnes choses avec la Chine - certes. Et nous le faisons, tout comme l'Allemagne, a souligné Vučić, et à la remarque que la qualité des projets de la route de la soie a été critiquée, principalement en raison des travailleurs chinois, il a répondu que la qualité des routes ou des ponts que la Serbie construit avec la Chine est excellente.
-Nous donnons les marchés à ceux qui nous soumettent la meilleure offre. C'est pourquoi je dis aux Européens critiquant les projets chinois dans notre pays - proposez-nous un projet pour un euro de plus et vous l'aurez, a-t-il souligné.
À ce propos, il a indiqué que la Serbie construisait un chemin de fer vers la Macédoine du Nord avec 600 millions d'euros d'aide de l'UE, citant que l'offre était meilleure que celle de la Chine.
-On parle souvent d'un chemin de fer de 180 kilomètres vers Budapest à travers le territoire de la Serbie, financé par la Chine. Mais le chemin de fer qui est construit avec l'aide de l'UE depuis Belgrade à la frontière de la Macédoine du Nord est deux fois plus long et personne n'en parle. Tout est trop politisé, a-t-il constaté.
Demandé s'il saluait les projets de l'UE et des États-Unis sur une initiative alternative à la route de la soie, Vučić a dit soutenir tout ce qui apporte les avantages à notre région.
-Les Chinois veulent étendre leur présence partout, mais nombre de processus en Occident, franchement, sont plus efficaces et sans problèmes. Nous avons encore beaucoup à apprendre de l'Occident, mais on va y arriver, a dit Vučić.
Il a relevé que la Chine est un partenaire important pour la Serbie, ajoutant que lorsque la consolidation des finances publiques a commencé en 2014, notre pays a reçu de la Chine de bonnes conditions pour les projets de développement.
Il a également précisé qu'un appel d’offre avait été annoncé à la demande de l'UE, pour une mine de cuivre dans l'est de la Serbie, qu'aucune entreprise européenne n'avait fait d'offre pendant six mois, et qu'elle avait été reprise par les Chinois.
-Notre travail est de prendre soin des gens, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que l'économie serbe a augmenté de 52% en huit ans et demi, ce qui signifie pour l'UE que la Serbie pourrait être un membre fort et un moteur pour toute la région.
Expliquant comment la Serbie se développe si bien sur le plan économique, il a relevé que la Serbie dispose d'une excellente main-d'œuvre, anglophone, que la société et l'administration sont numérisées, et qu'elle a la loi sur le travail le plus flexible d'Europe, ainsi que des finances publiques consolidées.
Il a rappelé qu'avant la dette publique s'élevait à 78% du PIB, et aujourd'hui elle a été réduite, grâce à la forte croissance de l'économie, à 52%.
-Nous pouvons nous permettre d'inciter les investisseurs à venir, a-t-il ajouté, soulignant que la Serbie offre une aide à l'investissement, mais que, par exemple, les subventions n'étaient pas le motif de l'arrivée du Continental Development Center.
Il a relevé que seule la Serbie dans cette région a lancé le système d'enseignement en alternance dans cette région il y a cinq ou six ans, celui de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Autriche, que des dizaines de milliers de personnes suivent la formation duale, et que ceci est apprécié par les investisseurs étrangers, qui en plus peuvent également coopérer étroitement avec les universités.
L'Allemagne, a-t-il cité, est le partenaire commercial le plus important et le plus grand investisseur.
-Nous avons débuté avec l'arrivée de petites entreprises textiles de Turquie, et maintenant ce sont notamment les grandes entreprises allemandes qui arrivent. A l’heure actuelle, 71.000 personnes travaillent dans les entreprises allemandes en Serbie, a-t-il expliqué.
Vučić a dit que la perspective européenne est très importante pour les investisseurs, déclarant que Nikkeik, Toji Tire ou Mitsubishi viennent du Japon en Serbie parce que notre pays est sur une voie européenne stable.
Demandé s'il pensait que la Serbie deviendrait membre de l'UE dans un avenir proche, il a répondu ne pas avoir à se plaindre.
-Il est certain que si nous avions reçu 45 milliards d'euros d'aide de l'UE nous serions beaucoup plus loin économiquement. A la place, nous avons reçu 1,6 milliard d'euros de l'UE. Nous sommes habitués à voir nos succès venir de nous-mêmes, a dit Vučić.
Le Président de Serbie a rappelé qu'en Croatie les salaires avant étaient 2,2 fois plus élevés qu'en Serbie, et aujourd'hui ils ne sont que 1,7 fois plus élevés.
-Nous fermons le trou de nos propres forces. Si nous devenions membre de l'UE, nous ne demanderons certainement pas les plus grosses subventions, assure-t-il.
Il a dit que la voie serbe suit la voie allemande vers l'Europe et que la Serbie veut une chance équitable.
-Je crois les paroles de Merkel. Elle est en fin de mandat et je ne suis plus sensé la louer. Mais elle nous a donné la stabilité, la liberté de voyager à l'UE, aidé dans la crise des migrants en 2015, et a demandé au ministre de l'Économie Altmaier et aux autres de travailler en étroite collaboration avec nous, a-t-il rappelé.
Demandé s'il y avait des indications que le nouveau gouvernement allemand soutiendrait la Serbie de la même manière, Vučić a exprimé sa conviction que ce sera le cas.
-Je connais Armin Laschet, je lui ai parlé lorsqu’il était Premier ministre de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Il est très intelligent et comprend la situation dans les Balkans, et en qualité du nouveau chancelier il continuera certainement la politique de Merkel envers notre région, a-t-il ajouté.
Vučić a également exprimé sa conviction que la Russie, si l'adhésion de la Serbie à l'UE se concrétisait, ne réagirait pas de la même manière que dans le cas de l'Ukraine, et qu'il s'agit là d'une décision souveraine de la Serbie.
À une question supplémentaire à ce propos, Vučić a indiqué que chaque fois qu'il rencontrait Vladimir Poutine, et qu'il y a eu 18 ou 19 entretiens, il disait être reconnaissant pour l'amitié traditionnellement étroite avec la Russie, mais aussi que la Serbie se trouve sur le cours claire de l’UE.
-Il a demandé si c'était notre choix et j'ai répondu «oui, l'adhésion à l'UE est notre objectif'», a-t-il relaté.
Pour ce qui est du «Kosovo», Vučić a souligné qu'un compromis est nécessaire concernant cette question.
-C’est la seule façon d’avoir une paix durable. La Serbie et moi-même, nous voulons la paix. Arrêtons les folies du passé. C’est alors que toute la région peut devenir motrice d'une nouvelle croissance pour l'Europe, a déclaré Vučić.
Source : Tanjug
Le 22 juillet 2021
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La Serbie a atteint un grand succès dans le domaine de la numérisation |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a déclaré lors de la réunion consacrée au numérique et au secteur IT, tenue à New York, que depuis qu'elle est devenue Première ministre, sa plus grande fierté c’est le succès de la Serbie dans le domaine de la numérisation.
Brnabić, en une visite de deux jours aux États-Unis, a dit que lorsqu'elle a été élue ministre de l'administration publique et des collectivités locales en août 2016, elle voulait tout faire pour changer l'administration publique et ce qui la dérangeait en tant que citoyenne.
Elle a déclaré que lorsqu'elle a pris ses fonctions de Premier ministre, elle savait quelles étaient ses priorités et que tout d'abord, la numérisation devrait être portée à un niveau supérieur, la réforme de l'éducation devrait commencer et des travaux devraient être faits pour renforcer l'économie.
Je croyais en un pays qui croit au peuple, parce que le peuple serbe est créatif. À partir du 1er juin 2017, nous avons commencé à travailler comme un gouvernement électronique, c'est-à-dire à échanger des données par voie électronique, a cité la Première ministre.
A ses dires, nos citoyens n'avaient plus à se rendre, disons, à l'administration fiscale, et depuis lors, l'administration publique a échangé 50 millions de documents, ce qui signifie que les citoyens n'avaient pas à aller de bureau en bureau pour 50 millions de papiers.
Brnabić a souligné qu'elle est fière de ce qui a été fait dans le domaine de l'éducation depuis qu'elle est à la tête du gouvernement, précisant qu'en septembre 2017, la programmation a été introduite comme matière obligatoire dans les écoles primaires.
Personne ne croyait que nous pouvions le faire, mais nous avons coopéré avec le secteur privé et certaines organisations sociales et nous y sommes parvenus. À l'heure actuelle, nous sommes loin devant de nombreux pays d'Europe et du monde, a déclaré la Première ministre.
La Première ministre a indiqué qu'elle était tout de même la plus fière lorsque la pierre angulaire du parc scientifique et technologique du sud de la Serbie a été posée, notant que jusqu'à présent, notre pays compte quatre parcs scientifiques et technologiques.
Elle a mis en relief que la Serbie est depuis devenue l'un des pays les plus performants au monde au niveau technologique, avec certains paramètres parmi les dix pays du monde, et dans certains parmi les cinq, estimant que c'est la preuve que le pays peut changer rapidement.
Répondant à la question sur la vaccination, la Première ministre a souligné que notre pays n'y a jamais vu un enjeu géopolitique, mais bien un enjeu de santé.
Selon elle, la Serbie a discuté avec les producteurs de l'Est et de l'Ouest et a été parmi les premiers pays européens à signer des accords avec les sociétés Pfizer/BioNThech et Sinopharm.
Malheureusement, de nombreux pays ont considéré cette question comme géopolitique. Cela nous importait peu, tant que les vaccins sont sûrs, a souligné la Première ministre et ajouté que ce n'était pas la fin de la réussite de la Serbie, car une bonne organisation est également nécessaire.
Brnabić a expliqué que l'organisation est la deuxième chose importante dans la vaccination, car il s'agit d'un processus logistique très difficile, ajoutant qu'avec l'aide du numérique, le succès a été atteint et que tout ce que nous avons fait les années précédentes a porté ses fruits.
Elle a déclaré que la Serbie a rapidement mis en place un système grâce auquel les citoyens peuvent exprimer leur intérêt pour la vaccination contre le coronavirus et choisir le vaccin qu'ils souhaitent recevoir, ainsi qu'être informés par un message dès qu’ils font une demande de vaccination.
Maintenant, je peux me connecter au téléphone pour voir combien de personnes ont reçu le vaccin, combien d'autres se sont inscrites, on voit ainsi les effets de la numérisation. Nous avons rendu tout très efficace et facile pour nos citoyens, a expliqué la Première ministre.
Répondant à la question de savoir ce qu'elle peut dire aux autres pays du monde comment progresser plus rapidement, Brnabić a déclaré qu'il est important d'investir autant que possible dans la numérisation et l'éducation.
Vous devez apprendre aux enfants comment penser, et non pas que penser. Tous les enfants ne deviendront pas experts en IT, mais ce qu'ils peuvent apprendre, c'est une façon algorithmique de penser et comment prendre des décisions, a-t-elle déclaré.
La Première ministre a cité l'investissement dans l'Internet haut débit et la fourniture d'infrastructures pour les entreprises start-up comme une chose importante pour le progrès, car de plus en plus d'économies seront basées sur les startups et les innovations, soulignant que les gens devraient être aidés à créer des entreprises et à mettre en œuvre leurs idées.
Parlant des réseaux sociaux, elle a relevé que les fausses nouvelles sont devenues le plus grand défi de ces réseaux et le resteront pendant un certain temps.
C'est le plus grand défi auquel je suis confrontée en tant que Première ministre, notamment pendant la pandémie du coronavirus, a-t-elle dit, ajoutant que les réseaux sociaux sont également une excellente occasion pour les hommes politiques de communiquer avec les citoyens.
Source : www.srbija.gov.rs
Photo : www.srbija.gov.rs
Le 20 juillet 2021
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Les fonds de l'IAP sont importants pour accélérer les réformes en Serbie |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a déclaré aujourd'hui que le soutien financier de l'UE par le biais des instruments d’aide de préadhésion est important car ces fonds sont utilisés pour accélérer les réformes et atteindre l'objectif final - l'adhésion à part entière à l'UE, et avec elle la qualité de vie des citoyens serbes comme celle des citoyens de l'UE.
Lors de son intervention à la visioconférence sur les résultats et les potentiels des IAP en Serbie, intitulée «La Serbie et l'UE: le soutien au développement et aux négociations d'adhésion», organisée par le ministère de l'Intégration européenne, Vučić a déclaré que nous apprécions chaque euro qui est venu à notre pays en provenance de l'Union européenne.
Il a ajouté qu’à son avis jusqu’ici, nous avons agi de manière responsable envers cette aide, qui est à notre disposition en tant que pays en voie d'adhésion.
En ce qui concerne la période budgétaire de sept ans, la Serbie a devant elle la lourde tâche d'utiliser au mieux des moyens financiers importants et de préparer des projets qui devraient soutenir nos activités de réforme et contribuer ainsi à un développement plus équilibré du pays, a souligné le président.
A ses dires, les négociations d'adhésion et les réformes en cours sont un essor d’envergure pour notre progrès économique et social, mais aussi une condition pour la poursuite du développement durable et du développement dans son ensemble.
-Je suis tenu de m'occuper de la même manière des questions de développement durable de tous les citoyens de toutes les régions de la Serbie, a dit Vučić, ajoutant que nous allons de ce fait inclure tous nos potentiels, toutes nos capacités humaines extraordinaires et transformer déjà l'éducation en apprentissage tout au long de la vie pour les besoins du marché du travail.
Il est important pour nous, souligne-t-il, que tous les projets qui seront financés par les futurs projets IAP 2021-2027, en accord avec l'UE, se concentrent sur ce qui est conforme à nos objectifs de réforme nationaux et ce qui peut contribuer au développement durable de toute la région.
Le président a rappelé que les réformes sont mises en œuvre en Serbie dans tous les domaines les plus importants, tel l'état de droit, l'énergie, l'agriculture et les infrastructures.
La ministre de l'Intégration européenne Jadranka Joksimović a souligné que le fonds IAP 3 vise à réduire les différences entre la région des Balkans occidentaux et l'Union européenne.
L'IAP 3, sur un montant total de 42,4 %, sera axé sur l'agenda vert et la connectivité durable, et il est tout à fait clair à quel point ce sujet est important pour nous tous en Serbie, a dit la ministre.
Elle a relevé que lors de la restructuration du ministère de l'Intégration européenne, un cinquième département a été introduit, chargé de la coordination et le suivi de l’alignement des réformes nationales sur les objectifs de l'agenda vert, de la numérisation et de la connectivité durable.
Nous ne sommes pas à la traîne, nous suivrons les pas certes des politiques les plus importantes de l'Union européenne aujourd'hui, dont, entre autres, l'état de droit et l'accord vert et la numérisation, a cité Joksimović.
Le commissaire européen à l'élargissement Oliver Varhelyi a relevé dans un exposé écrit pour la conférence que l'Union européenne souhaite accélérer le processus d'élargissement, ce qui signifie pour la Serbie l'ouverture de deux groupes thématiques de chapitres dans les négociations d'adhésion dès cette année.
La politique d'élargissement reste au centre de nos activités et nous voulons l'accélérer, a dit Varhelyi, ajoutant que la Serbie joue un rôle-clé dans la région et en Europe et que les Balkans occidentaux sont l'une des principales priorités de l'UE.
A ses dires, le plan économique et d’investissement que l'UE a adopté pour les Balkans occidentaux, comme il l'a souligné, devrait aider la région à se transformer et à sortir plus forte de la crise.
Le chef de la délégation de l'UE en Serbie Sem Fabrizi a relevé que l'instrument d'aide de préadhésion (IAP 2) est un instrument financier qui aide la Serbie à mettre en œuvre des réformes, à atteindre ses objectifs et «à devenir plus tôt que tard membre de l’UE».
-C'est un outil puissant qui fournit le meilleur type de soutien financier à la Serbie et à d'autres pays de la région, a dit Fabrizi, soulignant que les fonds de l'IAP soutiennent les réformes, mais qu'ils ne peuvent pas les remplacer, les réformes étant un processus politique.
Il a rappelé que dans le cadre de l'IAP 2, au cours de la période 2014-2020, la Serbie a reçu 1,5 milliard d'euros et 900 millions d'euros supplémentaires des projets régionaux réalisés en Serbie.
Environ 40 pour cent de ces fonds ont été utilisés dans le domaine de la réforme de l'état de droit et de la bonne gouvernance, 40 pour cent des fonds ont été consacrés au développement économique et social et environ 20 pour cent aux situations d’urgences, telles les inondations, la crise des migrants et la pandémie.
Fabrizi a estimé que l'économie serbe s’est montrée assez coriace pendant la crise pandémique «signifiant que les fondements de l'économie sont solides» et qu'elle s'est assez bien rétablie après la pandémie.
Source: www.srbija.gov.rs
Photo: Tanjug
Le 15 juillet 2021 |
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La Serbie soutient fermement le Processus de Berlin |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a participé à ce jour au Sommet en visioconférence des dirigeants du Processus de Berlin, où l’on a discuté des résultats concrets obtenus au cours de sa durée de sept ans, des projets pour la période à venir et des initiatives visant soutenir les pays des Balkans occidentaux sur leur voie vers l'Union européenne.
Le sommet était axé sur la construction d'un marché régional commun lié à quatre libertés fondamentales: la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, pour lesquelles le plan d'action a été adopté en novembre dernier, et dont la région tirerait des avantages spécifiques.
Il a été dit au Sommet que les infrastructures de transport et d'énergie ont été étendues ces dernières années et connectées aux lignes de transport de l'Union européenne, et l’on a salué la mise en œuvre de l'accord sur la suppression des frais d'itinérance dans les Balkans occidentaux, qui a débuté ce mois-ci.
Un projet important du processus est le Bureau régional pour la coopération de la jeunesse (RYCO) afin de se connecter et de renforcer la compréhension et la tolérance dans la région.
Les activités du Conseil de coopération régionale (CCR) et du Secrétariat de l'Accord de libre-échange d'Europe centrale (ALECE) ont également été félicitées pour leurs efforts dans la mise en œuvre du Plan d'action pour le marché régional commun.
Estimant que le Processus de Berlin repose fermement sur la conviction fondamentale que l'économie des Balkans occidentaux fait partie de l'Europe, la chancelière allemande Angela Merkel a souligné qu'il contribue grandement à la stabilité et à la connectivité de la région des Balkans occidentaux, ce qui sert également l'intérêt de l'Union européenne.
Dans son intervention de ce jour la Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a remercié la chancelière allemande Angela Merkel pour son ferme soutien et son approche active à la coopération régionale.
Grâce au soutien de l'Allemagne et de la chancelière Merkel, mais aussi aux initiatives internes des représentants de la Serbie, de l'Albanie et de la Macédoine du Nord, a expliqué la Première ministre, la mise en œuvre du plan d'action permettra une nouvelle étendue de la coopération économique et commerciale dans la région, ce qui à la fois la rendra plus attractive pour les investisseurs étrangers et accélérera la croissance économique.
Brnabić a souligné que la Serbie soutenait fermement le Processus de Berlin, non seulement aux fins du développement économique de la région, mais aussi comme idée de connectivité et d'union des Balkans occidentaux et de leur rapprochement avec l'Union européenne.
Elle a conclu que le soutien dans la région était particulièrement visible à travers la solidarité avec les voisins pendant la pandémie et l'assistance en vaccins et équipements médicaux.
Le Sommet, ouvert par la chancelière allemande Angela Merkel, a réuni non seulement les représentants de la région, mais aussi le Premier ministre slovène Janez Jansa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chancelier autrichien Sebastian Kurz, le président français Emanuel Macron, le Premier ministre italien Mario Draghi, le Premier ministre polonais Mateusz Jakub Morawiecki et la secrétaire générale du Conseil de coopération régionale (CCR) Majlinda Bregu.
Source: www.srbija.gov.rs
Photo: www.srbija.gov.rs
Le 5 juillet 2021
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Poursuite des intégrations européennes avec la coopération des pays de la région |
La Première ministre de la République de Serbie Ana Brnabić a déclaré aujourd'hui que la région des Balkans occidentaux devrait poursuivre les intégrations européennes, mais aussi que l'accent devrait être mis sur la coopération qui peut améliorer le niveau de vie des citoyens.
Lors du Forum de Prespa à Ohrid, Brnabić a dit que la suppression de ce jour de l'itinérance est l'une des choses concrètes dont les citoyens peuvent profiter, soulignant qu'il faut garder à l'esprit les questions politiques difficiles, tel le dialogue entre Belgrade et Priština, mais qu'il existe tant d'autres choses qui peuvent être faites pour les citoyens.
Nous le devons aux générations futures, a déclaré la Première ministre, ajoutant que la poursuite de la querelle dans la région n'apporte de bien à personne.
Lors du panel, dont le sujet était la synergie de l'Union européenne et des États-Unis, elle a réitéré que la Serbie est un pays engagé dans les intégrations européennes, mais non pas atlantiques, ajoutant que c’est ce qui la différencie par rapport à d’autres pays, à l'exception de la Bosnie-Herzégovine.
Nous voulons rejoindre l'UE, mais pas l'OTAN. Nous sommes un État militairement neutre qui entretient d'excellentes relations bilatérales avec les États-Unis dans tous les domaines, a souligné Brnabić.
La Première ministre a également évoqué la constatation du Premier ministre albanais Edi Rama qu’il n'est plus frustré et déprimé en raison de la dynamique des intégrations européennes, disant que plus personne n'est frustré et que cela apporte de nouvelles choses en termes de coopération régionale.
A ses dires, tous les pays doivent continuer à faire le nécessaire visant poursuivre la voie européenne, mais aussi coopérer au niveau régional, car ils ont une influence là-dessus.
Quoi que vous fassiez, cela se résume au fait que chaque État membre décide individuellement si l’avancée a été réalisée, et cela devient un processus de plus en plus complexe et compliqué de jour en jour, a constaté la Première ministre.
Selon elle, il ne s'agit plus de valeurs européennes, de progrès dans des domaines clés et de questions bilatérales, mais des questions de «linguistique et histoire».
Outre Brnabić, le Premier ministre albanais Edi Rama, le Premier ministre des institutions intérimaires de Priština Albin Kurti et d'autres ont également pris part au panel.
Répondant aux questions des journalistes du Forum de Prespa, la Première ministre a souligné qu'en ce moment il est difficile de parler de ce que signifierait le compromis avec Priština, mais qu'elle estime que le dialogue n'a pas d'alternative.
A ses dires, il doit y avoir une marge de compromis car nous devons nous tourner vers l'avenir, et si cette marge il y a, cela dépendra à la fois de Belgrade et de Priština.
Lorsqu'on lui a demandé si le secrétaire d'État adjoint américain aux Affaires européennes et eurasiennes Philip Reeker avait mentionné la reconnaissance mutuelle, Brnabić a répondu non et qu'elle croit qu’il savait quelle serait sa réponse.
-Nous avons parlé du dialogue entre Belgrade et Priština et de l'Accord de Bruxelles. Il n'y avait aucune mention de reconnaissance mutuelle, je ne vois pas ce dialogue comme un dialogue où l’on parle de la reconnaissance mutuelle, a-t-elle souligné.
La Première ministre a relaté avoir appelé l'attention de Reeker sur les tendances préoccupantes au Kosovo et Metohija et sur le nombre croissant d'attaques contre les Serbes, l'Église orthodoxe serbe et leurs biens.
Il est terrible de voir que la femme, qui a décidé de retourner à Đakovica après 22 ans, a subi des agressions, avec une pétition pour être à nouveau expulsée de cette ville. Ce sont des tendances préoccupantes, a estimé Brnabić.
Répondant à la question des médias de Priština sur l'accord de Washington et si cela signifie que la Serbie ne respecte pas cet accord si elle ne transfère pas son ambassade à Jérusalem, elle a souligné que la Serbie est un pays sérieux qui respecte les accords, contrairement aux représentants de Priština qui ne respectent pas l'accord de Bruxelles.
Source: www.srbija.gov.rs
Photo: www.srbija.gov.rs
Le 2 juillet 2021
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Le président Vučić a participé à la conférence «mini-Schengen» |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a participé aujourd’hui à la visioconférence «mini-Schengen» avec le Premier ministre de la République d'Albanie Edi Rama et le Premier ministre de la République de Macédoine du Nord Zoran Zaev. Les officiels ont discuté de nouvelles dispositions à prendre dans la coopération régionale, en tant que processus d’intérêt vital pour le progrès des Balkans occidentaux et de la voie européenne dans son ensemble.
Les interlocuteurs ont convenu que les pays des Balkans occidentaux ont besoin d'adhérer à l'Union européenne, mais aussi que l'Union européenne a tout autant besoin des Balkans occidentaux, car la région est entourée par les frontières de l'UE et les pays aspirant à l'adhésion partagent les valeurs européennes communes.
Le Président de Serbie et les Premiers ministres d'Albanie et de Macédoine du Nord ont exprimé leur souhait de voir les quatre libertés européennes – libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, commencer à être mises en œuvre dès que possible dans toute la région, et que dans ce contexte ils apporteront leur soutien plein et entier au marché régional commun lors du Sommet du Processus de Berlin le 5 juillet prochain.
"Nous nous rendons compte que ce n'est qu'en travaillant ensemble et en acceptant la coopération régionale au sein de diverses initiatives régionales tel le marché commun, l'espace Schengen régional, les corridors verts ou le Processus de Berlin que nous pourrons rapprocher nos économies, accroître le bien-être de nos citoyens et faire venir de gros investissements qui autrement ne seraient pas possibles individuellement», c’est l'une des conclusions communes de cette visioconférence.
Les interlocuteurs ont convenu de se réunir à Skopje le 29 juillet prochain afin d’examiner les progrès accomplis dans la réalisation des initiatives et projets existants et pour signer des accords supplémentaires entre les trois pays sur la mise en œuvre des engagements du Processus de Berlin, ainsi que sur la coopération et l'assistance en cas de catastrophes naturelles et les facilitations pour le commerce, l’exportation et l’importation.
«Nous appelons et encourageons nos collègues de la région à signer et à appliquer des accords similaires, afin que la vision d'un espace politique et économique commun à travers les Balkans occidentaux devienne bientôt, à travers le marché unique, une partie importante du quotidien de nos citoyens ", ont déclaré le président de Serbie et les premiers ministres d'Albanie et de Macédoine du Nord.
Les interlocuteurs ont notamment souligné qu'en dépit des retards du processus d'élargissement, ils continueront d'essayer d'identifier de nouveaux moyens, domaines politiques et instruments financiers, afin que les trois pays augmentent leur contribution à l'Europe, renforcent leurs liens avec l'Union européenne et intègrent progressivement la région dans le marché unique européen.
S'exprimant sur l'Agenda vert, les interlocuteurs ont lancé un appel conjoint à l'Union européenne et aux États-Unis pour qu'ils rejoignent les pays de la région pour soutenir le développement des projets auxquels on pourrait investir le plutôt possible, pour améliorer la protection de l'environnement et accroître l'utilisation généralisée de sources renouvelables , dans le cadre de la mise en œuvre du Plan économique et d'investissement de l'UE et de l'Agenda vert pour les Balkans occidentaux.
«Nos pays ont un énorme potentiel de croissance et de développement durable de ce secteur. Nous demanderons un soutien pratique pour découvrir quels projets peuvent améliorer notre région en termes de sources d'énergie renouvelables pour nos citoyens et pour l'avenir énergétique vert de l'UE», ont relevé les interlocuteurs lors de la visioconférence «mini-Schengen», en concluant que seule la connectivité régionale, avec le soutien de l'Union européenne, puisse contribuer à la stabilité globale et au progrès de toute la région et de l'Europe.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs
Le 29 juin 2021 |
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Selaković: «Le Processus de Berlin» et la coopération régionale revêtent un grand intérêt pour la Serbie |
Le ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie Nikola Selaković a participé aujourd’hui à la visioconférence des ministres des Affaires étrangères des Parties au «Processus de Berlin».
Selaković a souligné que cette initiative revêtait un grand intérêt pour la Serbie et qu’elle s’est montrée comme un bon forum pour consolider la coopération régionale, le développement, la promotion de la politique de la réconciliation et surmonter les problèmes hérités du passé.
- La Serbie sera toujours partisan de la politique de la paix et de la connectivité, car c’est l’unique voie pour créer la stabilité qui est condition préalable à la hausse économique et au progrès. Malheureusement, certains n’ont pas encore compris la vraie signification et l’essentiel du Processus de Berlin et il faut d’abord qu’ils se mettent à respecter les engagements pris internationalement tel l’Accord sur la représentation régionale, a dit Selaković, réagissant au fait que la représentante de Priština a brandi le drapeau du «Kosovo» autoproclamé.
Il a ajouté que «Le Processus de Berlin» apporte son soutien aux intégrations à l’UE des Balkans occidentaux par le biais des mesures et projets concrets, indiquant notamment que l’axe de la coopération régionale était portée sur la connectivité économique, et que ceci correspondait à l’orientation de la politique étrangère du gouvernement serbe.
«Par une politique étrangère responsable et bien pensée, la Serbie a créé la plus grande hausse dans la région, et selon le taux de hausse du PIB dans le premier trimestre 2021 s’élevant à +1,7% notre pays est premier en Europe», a souligné le ministre.
Le ministre a cité l’établissement du marché commun régional des Balkans occidentaux comme l’exemple le plus actuel de la coopération de cette initiative.
«La Serbie salut le plan d’action pour le marché commun régional. Ce document est en grande partie basé sur les propositions concrètes engendrées par l’initiative lancée par le président serbe Aleksandar Vučić de concert avec les premiers ministres d’Albanie et de la Macédoine du Nord», a dit Selaković en ajoutant que sa mise en œuvre élargirait les potentiels de promotion de la coopération économique dans la région.
De même, il a évoqué la décision de mettre en place les «corridors verts» permettant dans la crise due à la pandémie de covid-19 un transport sans entrave des équipements médicaux et de l’alimentation à travers la région, sans arrêts aux frontières ou passages administratifs.
«Sa vocation à promouvoir la coopération régionale, la Serbie en a fait preuve aussi par sa solidarité avec les pays voisins dans la région, en envoyant des vaccins et en permettant la vaccination en Serbie, y inclus pour les secrétariats des initiatives régionales auxquelles la Serbie est adhérente», a souligné le chef de la diplomatie serbe.
Selaković a évoqué d’autres résultats concrets de la coopération régionale dans le cadre de cette initiative tel l’Office régional de coopération pour la jeunesse, la Communauté des transports en Europe du Sud-Est, sise à Belgrade, le Forum d’investissement de la chambre de commerce des Balkans occidentaux et l’accord sur la baisse des tarifs d’itinérance dans la région des Balkans occidentaux.
Selaković a réitéré à cette occasion que l’adhésion à part entière à l’UE était la priorité-clé de la politique étrangère et stratégique de la Serbie. De même, il a souligné que la politique d’élargissement était l’une des politiques les plus réussies de l’UE, qu’il faudrait garder cette ligne, concluant que la place de la Serbie et de la région dans son entier était à l’UE.
La réunion a eu lieu sous la présidence de l’Allemagne à cette initiative en forme de visioconférence.
Dans son exposé Selaković a remercié l’Allemagne et le ministre Maas pour leur fort soutien apporté à tous les Balkans occidentaux, indiquant que c’est précisément ce dévouement qui a contribué à la connectivité et à l’approfondissement de la coopération de la région.
«La vision et le soutien de l’Allemagne et de la chancelière Merkel personnellement, exprimés il y a presque sept ans, lorsque le Processus de Berlin a été lancé, a appuyé dans une grande mesure la création de conditions nécessaires à une plus étroite connectivité dans notre région, a dit Selaković en ajoutant que le soutien et l’approche active des partenaires allemands étaient d’un intérêt inestimable. De même, le chef de la diplomatie serbe a dit qu’il était très important de voir les autres pays membres de l’Union européenne reconnaître l’intérêt du Processus de Berlin.
Le 8 juin 2021
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Le ministre Selaković a présenté le nouveau service e-Consulat |
Un nouveau service a été présenté aujourd’hui du Ministère des Affaires étrangères, e-Consulat, destiné aux ressortissants étrangers demandant un visa de travail pour la Serbie.
A cette occasion le ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie Nikola Selaković a dit que ce service était l’un des signes du bon développement de notre pays qui, comme il l’a souligné, attirait de plus en plus les groupes étrangers d’envergure, faisant venir un grand nombre d’ouvriers d’autres pays pour travailler en Serbie.
- Je ne veux pas être prétentieux, mais tout à fait réaliste, en disant que ce service représente un tournant dans le fonctionnement de notre système. E-Consulat et la numérisation du procédé de délivrance des visas de travail aux ressortissants étrangers voulant travailler en Serbie, c’est le premier service virtuel du MAE et je peux vous permettre qu’il s’agit d’un premier e-service, mais surtout pas du dernier, a souligné Selaković.
Le chef de la diplomatie serbe a indiqué que l’e-consulat constituait une modernisation d’un volet extrêmement important de l’activité des missions diplomatiques et postes consulaires de la Serbie et qu’on était là face à un enjeu d’intérêt essentiel pour les avancées de notre Etat.
Le ministre a rappelé que lors de la visite du président de la République du corridor de la Morava on lui a dit que certains travaux tardaient car on n’avait pas délivré les visas de travail en temps utile à la société Behtel.
- Dès qu’on l’a appris et en entendant le président, j’ai alarmé les services au sein du Ministère. On était étonnés de voir cela, nous savons que la délivrance des visas en Turquie allait bon train, mais alors on s’est rendu compte qu’il s’agissait des ouvriers du Bangladesh qui avaient demandé le visa via notre ambassade à l’Inde, là où nous avons un problème avec le nombre insuffisant d’employés, a expliqué le ministre.
Il a ajouté qu’il s’agissait d’un travail grand et exigeant, chacun de nos employés a dû recevoir la documentation sur papier, la vérifier, demander alors qu’elle soit complétée, et ce n’est alors qu’il la transmettait pour la suite.
- Aujourd’hui c’est merveilleusement bien modernisé et notre employé consulaire reçoit toute cette documentation en version électronique. Avant nous avons eu deux filtres pour la vérification de la documentation, en effet, nous en avons trois maintenant. Et le travail est beaucoup plus efficace, a relevé Selaković.
Il a dit qu’il s’agissait d’un service promis d’être accompli il y a moins de quatre mois et qu’il était accessible depuis lundi en 95 missions diplomatiques et postes consulaires serbes, soit dans tous nos ambassades et consulats généraux.
Le plus grand aboutissement de cet exploit, a souligné le ministre, outre l’avantage amené au fonctionnement futur, c’est le fait que ce n’est pas un projet d’un seul organe d’Etat, mais un projet conjoint du Ministère des Affaires étrangères, du Bureau TI et e-gouvernance, du Secrétariat général du gouvernement, du Ministère de l’Intérieur, du Ministère du Travail, Emploi, Anciens combattants et Affaires sociales, et de la Direction nationale des cadres.
- Dans un temps record nous avons fait un très bon travail. C’est la fierté de notre Ministère, de tout notre Etat. Je suis persuadé que dans la période à venir nous allons moderniser encore nos activités et rendre la Serbie l’un des rares pays possédant de tels mécanismes et des moyens les plus modernes pour l’exercice de nos affaires consulaires, a dit Selaković.
Parlant du portail e-Consulat le ministre a expliqué qu’il y avait une caricature présentant Nikola Tesla et l’édifice de l’ancienne gare avec une grue, symbolisant en fait un fait historique – Tesla fut à Belgrade cette année-là où elle a été construite.
- Aujourd’hui c’est un lieu derrière lequel apparaît Belgrade du futur, et ce que nous avons réussi à faire par nos efforts conjoints est l’indicateur de quelque chose qui est le futur de la Serbie, le développement de l’intelligence artificielle, les TI et la création de conditions pour qu’en Serbie dans l’avenir vivent de plus en plus de gens et qu’ils viennent ici pour vivre bien et travailler, a conclu le ministre.
Le directeur du Bureau TI et e-gouvernance Mihailo Jovanović a dit que c’est la première fois que les e-services sont tournés vers les ressortissants étrangers, jusqu’ici portés sur nos ressortissants.
Dans la période du 1er janvier 2019 au 17 mai courant, le plus grand nombre de demandes de visa a été déposé à l’Ambassade de Péking, à savoir 6.766 demandes, suivent New Delhi avec 2.973, Shanghai avec 2.115, Tokyo 1.798 et Le Caire 1756.
Dans la même période Alger a été saisi de 1.270 demandes, Djakarta 1.095 et Beyrouth 1.077.
Concernant la citoyenneté le visa serbe D pour l’emploi est le plus demandé par les ressortissants chinois – 9.516 demandes, puis ceux de l’Inde – 1.955 et de l’Ukraine -673.
Le 20 mai 2021 |
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La Première ministre de la Ana Brnabić lors d'un dîner de travail avec les dirigeants de la Balkans occidentaux |
Le Premier ministre de la République de Serbie Me Ana Brnabić a participé au dîner traditionnel des dirigeants des Balkans occidentaux, organisé le 18 mai 2021 par le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et vice-président de la Commission européenne Josep Borrell.
Selon le Premier ministre Brnabic, d'importantes questions politiques et économiques ont été abordées lors de la réunion. Les dirigeants des Balkans occidentaux ont convenu qu'ils devraient se concentrer sur l'avenir et sur ce qu'ils peuvent faire pour améliorer la vie des citoyens de la région.
18 mai 2021
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Vučić: Nous considérons l’Europe comme notre maison |
Le président Aleksandar Vučić a dit ce soir que l’idée visionnaire de Robert Schuman a résulté de la victoire réelle d’une nouvelle confiance après la Deuxième guerre mondiale et la foi en union des différences en paix et en solidarité, avec le message que la Serbie a cette foi aussi, ainsi que l’espoir de devenir un pays bien vu dans la famille européenne des peuples.
Vučić a rappelé, en félicitant tous en Serbie et en l’UE la Journée de l’Europe, que le 9 mai est le jour où l’on célèbre également la grande victoire de la liberté, gagnée au prix d’énormes victimes.
«Lorsque les horreurs de la guerre s’éteignaient et l’Europe guérissait ses blessures de la Deuxième guerre mondiale, elle avait aussi les hommes comme Robert Schuman qui se rendaient compte qu’uniquement sur la réconciliation des peuples et de leur union l’avenir puisse être créé, a dit Vučić à l’occasion de la Journée de l’Europe.
Il a relevé que les peuples européens ont eu le courage de voir en récents adversaires les futurs alliés.
«L’idée visionnaire de Schuman que la paix sera préservée si les forces créatrices sont alignées aux dangers menaçants, que l’Europe émergera des accomplissements concrets, a résulté de la victoire réelle d’une nouvelle confiance et la foi en union des différences en paix et en solidarité», a dit Vučić.
Il a dit que cette foi la Serbie l’a aussi, même si elle n’en a pas l’air toujours, tout comme l’espoir que nos accomplissements concrets, sur la voie longue et pas si facile que ça d’adhésion à l’UE seront évalués d’une manière adéquate.
«Et que la Serbie avec votre aide, soutien et critique deviendra un pays que vous verrez bien dans la communauté européenne des nations. Je crois que nous aussi avec notre soutien, aide et critique nous aiderons à ce que l’UE devienne un lieu encore meilleur pour la vie», a dit Vučić.
L’adhésion à part entière à l’UE avec une solution négociée pour la question du Kosovo et Metohija, c’est le moyen d’atteindre l’objectif et de rendre la Serbie réglée et réussie, ce qui signifierait que nous sommes sur la bonne voie, la voie européenne, a relevé le président serbe.
Vučić a dit que nous devons fournir encore bien des efforts en réformes, non parce que quelqu’un nous le demande mais parce que nous savons que ceci est mieux pour nous et pour le pays.
Il a souligné que les réformes en l’Etat de droit étaient particulièrement importantes, auxquelles on accède maintenant, dit-il, avec beaucoup plus de responsabilité.
«Chez nous il y a une compétition qui va se dire le plus pro-européen, et qui derrière les coulisses le moins pro-européen. L’Europe n’appartient pas seulement à ceux qui veulent profiter de l’argent européen, n’appartient pas à ceux du gouvernement se disant être sur la voie européenne car considérant qu’ils empêchent ainsi l’opposition de monter au pouvoir, ni à ceux qui considèrent que c’est l’unique voie pour eux de s’accaparer du pouvoir. Elle appartient à nous tous, mais nous ne pouvons pas prendre de l’Europe seulement ce que nous aimons bien, et ne pas accepter ce que nous n’aimons pas, a-t-il expliqué.
Je sais, ajouta-t-il, comment ce n’est pas facile pour nous en Serbie d’entendre des critiques liées au «Kosovo», ainsi que dans le domaine de l’Etat de droit.
«Je me suis rendu compte moi-même que c’est nous qui n’avons pas prêté assez d’attention et nous n’avons pas eu un accès dévoué aux problèmes brûlants de ce domaine. Je crois qu’avec un plus grand essor nous allons réussir à changer le rapport des citoyens de la Serbie et obtenir un plus grand respect de l’UE pour ce que nous faisons», a-t-il souligné.
Vučić a souligné aussi que l’UE est sans aucun doute le plus grand donateur, investisseur et de loin le plus important partenaire commercial de la Serbie, en rappelant qu’environ deux tiers de toutes les affaires commerciales et encore plus de prestations de service sont liées à l’UE, et que ce sont les faits, aimés ou pas par certains.
Il a indiqué que lorsqu’il est devenu premier ministre il y a sept ans dans les sociétés venant des pays de l’UE employaient trois fois moins de gens qu’aujourd’hui.
«Ceci montre que malgré tous les problèmes nous avons réussi à faire beaucoup de choses ensemble et d’aboutir aux bons résultats, d’assurer aux gens la vie, la sécurité au travail, à montrer que nous pouvons s’occuper plus d’eux, a dit Vučić, en rappelant aussi le grand appui de l’UE dans le domaine de l’éducation.
Il a dit que lors de sa récente visite en l’UE, l’ayant notée la meilleure jusqu’ici, la Serbie a reçu une aide supplémentaire aux projets d’infrastructure notamment pour la modernisation, soit presque construction de la nouvelle voie ferrée Belgrade-Niš-Preševo.
Ceci a été confirmé dans la lettre de la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en soulignant que c’est la plus belle lettre qu’il a reçue de Bruxelles.
«Je suis reconnaissant à Von der Leyen d’avoir souligné qu’il s’agissait d’un point tournant dans nos relations. C’est vrai que c’est un point tournant car ce soutien dépasse tout ce que nous avons fait ensemble quand vous regardez les dimensions et l’envergure de ce projet», a-t-il dit.
Il a dit que la Serbie et ses citoyens considéraient l’Europe comme leur maison et c’est pourquoi nous voulions donner tant que nous pouvions notre contribution à la paix, à travers la connectivité régionale, la Conférence de Berlin et Mini-Schengen.
«Encouragé par le message des officiels européens j’espère que bientôt je serai à même de les accueillir, pour échanger sur l’accélération continue de notre voie européenne», a conclu Vučić.
Le chef de la Délégation de l’Union européenne en Serbie Sem Fabrizi a organisé ce soir une réception à l’occasion du 9 mai, Journée de l’Europe. Ont assisté à la réception donnée à l’Hôtel de Ville de Belgrade, à part le président serbe Aleksandar Vučić, le président de l’Assemblée serbe Ivica Dačić, Première ministre serbe Ana Brnabić, ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie Nikola Selaković, ministre de l’Intégration européenne Jadranka Joksimović, les représentants du corps diplomatique et de la vie publique.
La Journée de l’Europe, établie en signe de mémoire du début de création de l’Union européenne (UE) et du Jour de la Victoire sur le fascisme en Deuxième guerre mondiale. La réception a lieu en mémoire du 9 mai 1950, lorsque la déclaration Schuman fut prononcée, jetant les bases de l’Union européenne, projet amenant la période la plus longue sans guerre sur le vieux continent.
Source: Tanjug
Photo: Tanjug
Le 8 mai 2021
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Selaković a félicité la Journée de l'Europe à Josep Borell |
Le Ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie Nikola Selaković a présenté ses félicitations à l’occasion du 9 mai, la Journée de l’Europe à Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borell, exprimant sa conviction que l'idée d'unir les différences en paix et en solidarité serait toujours la ligne directrice de l'Union européenne.
«Je crois profondément que la République de Serbie par sa politique de la paix et de la coopération de bon voisinage peut aider à ce que l’Union européenne devienne un lieu de vie encore meilleur, en espérant sincèrement que nos atteintes sur la voie d’adhésion à la famille européenne des peuples seront mises en valeur d’une manière adéquate, relate le message de félicitations émanant du ministre Selaković, en ajoutant que la perspective européenne pour notre pays représentait un appui fort pour la mise en œuvre protéiforme des réformes politiques, économiques et sociales, visant devenir dans la période à venir membre à part entière de l’Union européenne.
Le chef de la diplomatie serbe a souligné que la Serbie appartenait du point de vue historique, culturel et des valeurs au cercle des pays réunis sous le drapeau de l’Union européenne et il a formé l’espoir que notre pays et nos voisins des Balkans occidentaux auraient l’occasion dans un avenir proche de devenir part du projet pacifique, démocratique et économique incontestablement le plus réussi dans l’histoire de notre continent commun.
Selaković a de même remercié l’Union européenne au nom de la Serbie pour l’aide apportée dans la lutte contre la maladie infectieuse covid-19, en relevant que notre pays tenait en haute estime la solidarité et le soutien prouvés dans les épreuves de la lutte contre la pandémie et en exprimant sa conviction que dans la période à venir par nos efforts conjoints nous allions aider à trouver une solution pour remédier aux conséquences économiques de la pandémie du coronavirus.
Le 8 mai 2021 |
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La Serbie a entamée prête le processus de vaccination |
La ministre de l’Intégration européenne au gouvernement de la République de Serbie Jadranka Joksimović et le commissaire de l’Union européenne à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage Olivér Várhelyi ont visité ce soir l’Institut de santé publique «Dr Milan Jovanović Batut», à l’occasion du don de l’UE à notre pays de 1.170 vaccins Pfizer-BioNTech.
Joksimović et Várhelyi, accompagnés de directrice de l’Institut «Batut», Mme Verica Jovanović ont visité les boxes de dépistage PCR, un don de l’UE.
L’Institut «Batut» a également reçu les frigos médicaux pour la conservation des vaccins.
Joksimović a dit à l’occasion que la Serbie était entrée prête dans le processus de vaccination, s’appuyant tout d’abord sur ses capacités et montrant la solidarité et l’humanité envers la région, mais envers l’Italie aussi durant la pandémie du coronavirus, à laquelle elle a envoyé les équipements en avril 2020.
Elle a dit que la Serbie avait fait preuve de l’humanité, solidarité et la coopération et que durant les entretiens sur les vaccins arrivant maintenant aux Balkans occidentaux, la Serbie avait demandé en tant que le plus grand pays proportionnellement le plus grand nombre de vaccins, mais qu’elle avait de la compréhension pour obtenir moins de vaccins car ils sont tout d’abord destinés à la vaccination des personnels médicaux, et dans la région il y a beaucoup de personnel médical non vaccinés.
La ministre a exprimé sa gratitude pour le fait qu’à la Serbie 36.000 doses ont été alloués du vaccin Pfizer-BioNTech, qu’elle recevra avant fin août, et elle a remercié le commissaire de l’Union européenne à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage Olivér Várhelyi pour relater d’une manière vraie et objective ce que la Serbie fait, parlant de la solidarité de la Serbie avec la région, mais aussi pour avoir permis l’année dernière de réaffecter les fonds non dépensés de l’IAP pour acheter les ventilateurs et les équipements médicaux.
Várhelyi a relevé que maintenant la question essentielle c’est de savoir quand la vaccination sera possible, et que dans les deux semaines à venir l’UE acheminera 651.000 vaccins pour toute la région.
La lutte contre le coronavirus ne peut attendre et j’ai pensé qu’il était le plus important d’apporter les vaccins, partant de la Serbie, le pays le plus efficace de la région dans le processus de vaccination. Il est clair que nous soutenons cette région durant la pandémie du coronavirus. Au début de la première vague l’année dernière nous avons envoyé un soutien financier, a dit Várhelyi.
Il a relevé que l’UE aidait la Serbie durant la pandémie, qu’elle avait fait don des boxes de tri, ainsi que les réfrigérateurs pour la conservation des vaccins.
Le commissaire européen a souligné qu’il s’agissait de 651.000 doses de vaccin arrivant en plus de ceux assurés par le système Covax pour les Balkans occidentaux, sur l’initiative de l’Autriche.
Par le biais du système Covax, comme l’avait mentionné Várhelyi, environ un million de doses seront assurés pour la région.
La Serbie n’a pas oublié la région, elle a fait don d’environ 100.000 doses et maintenant c’est à nous de rendre à la Serbie ce qu’elle a aidé la région avant nous, a dit Várhelyi.
Il a dit que la lutte contre la pandémie a l’air plus aisée avec un haut taux de vaccination en Serbie, mais pourtant il invite tout le monde à se faire vacciner.
Nous devons tous être vaccinés, sinon la pandémie ne s’arrêtera pas, a conclu Várhelyi.
Ont visité également l’Institut «Batut» le chef de la Délégation de l’UE en Serbie Sem Fabrizi et la chef de la Mission de Serbie près l’UE Ana Hrustanović.
Várhelyi en visitant la Serbie a commencé sa tournée dans les Balkans occidentaux, durant laquelle il remettra les vaccins aux pays de la région et s’entretiendra avec les officiels sur la réponse à la pandémie du coronavirus et sur le soutien de l’UE.
Source: www.srbija.gov.rs
Photo: www.srbija.gov.rs
Le 3 mai 2021 |
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Entretien avec le directeur du Secrétariat de la Communauté de l’énergie de l’Union européenne |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić s’est entretenu aujourd’hui avec le directeur du Secrétariat de la Communauté de l’énergie de l’Union européenne Janez Kopač sur la mise en œuvre des réformes dans le domaine de l’énergie et sur la séparation des activités à «Srbijagas».
Le président Vučić a rappelé que la Serbie préside cette année la Communauté de l’énergie et que la priorité de la Serbie reste la transition énergétique vers les sources d’énergie propre, tout comme la transformation des sociétés énergétiques d’Etat.
Les deux interlocuteurs ont convenu que la séparation des activités de «Srbijagas» est en conformité avec les engagements pris par la Loi sur la ratification du Traité instituant la Communauté de l’énergie, et qu’il est nécessaire dans ce sens d’adapter les stratégies et prendre des dispositions constructives et efficaces.
Le directeur du Secrétariat de la Communauté de l’énergie de l’Union européenne Janez Kopač a exprimé son attente de voir la Serbie accepter l’initiative du Secrétariat de la Communauté de l’énergie relative à la mise en place de la taxe carbone.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs
Le 29 avril 2021 |
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Entretien avec le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić s’est entretenu à Bruxelles avec le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borell, sur les réformes dans le domaine de l’état de droit, le dialogue entre Belgrade et Priština, mais aussi l’alignement de la politique étrangère de la Serbie sur la politique étrangère de l’UE.
Le président Vučić a dit lors de la conférence de presse conjointe que la Serbie a réussi en dix dernières années à augmenter l’échange commercial avec l’UE s’élevant aujourd’hui à 25 milliards d’euros, ce qui montre l’importance de l’Union européenne et de ses membres pour l’économie serbe et la hausse du niveau de vie de nos citoyens. Parlant du dialogue avec Priština il a dit que Belgrade était dévoué au dialogue comme jusqu’à présent et que dans la période à venir il y sera encore plus dévoué, en espérant que nous trouverons la même détermination de l’autre côté aussi.
«Nous sommes venus à Bruxelles en bonne foi et espérant continuer à travailler sur ce processus pour faire une solution plus significative dans la période à venir. Il a été question également de l’état de droit, ce qui fait partie de nos négociations d’adhésion avec l’UE, ainsi que d’autres questions d’intérêt. Je peux dire maintenant que nous aurons construit ensemble un chemin de fer pour les trains de grande vitesse entre Belgrade et Niš, mais aussi de Niš, en passant par Leskovac, Vranje, Tabanovce, Preševo, jusqu’à la frontière avec la Macédoine du Nord, ce qui sera un grand changement pour la Serbie. Cela revêt un grand intérêt pour nous et je n’ai pas pu cacher ma joie car ce sera l’une de nos plus grandes réalisations. J’ai invité les hauts dignitaires de l’UE à visiter la Serbie. Aujourd’hui je suis fier d’être Serbe et président de Serbie», a relevé le président Vučić, en ajoutant qu’ils ont échangé aussi sur les réformes dans le secteur énergie. Il a dit que le sujet de l’entretien était aussi l’alignement de la Serbie sur les déclarations de l’Union européenne relatives aux diverses questions de la politique étrangère.
«Je m’attends aux difficultés, mais nous avons pris des engagements et nous sommes décidés à hausser le niveau d’alignement sur les déclarations de l’Union européenne. Il y aura des exceptions en raison de la position difficile et je ne le cache pas», a dit le président Vučić.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borell a souligné que l’UE était tout à fait attachée à la perspective européenne des Balkans occidentaux, en ajoutant que la Serbie était au cœur de cette région.
«Les négociations d’adhésion devraient être plus dynamiques, mais cela ne peut se produire que s’il y a plus de progrès sur les réformes et sur leur mise en œuvre. L’UE s’attend à ce que la Serbie fasse des efforts en réformes, en particulier en ce qui concerne l’état de droit et la liberté des médias», a relevé le haut représentant de l’UE, en remerciant la Serbie pour l’importante contribution aux missions européennes de sécurité. Il a ajouté qu’ils avaient échangé aussi sur les relations bilatérales, en soulignant que la perspective de la Serbie est européenne.
«La preuve de cet engagement est qu’au cours des 14 dernières années l’Union européenne a alloué près de 3 milliards d’euros à la Serbie pour améliorer le niveau de vie de ses citoyens, mais aussi pour les réformes», a dit le haut représentant de l’UE.
Durant sa visite à Bruxelles le président Vučić a rencontré également la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel, le commissaire de l’Union européenne à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage Oliver Varheleyi, ainsi qu’avec le rapporteur du Parlement européen pour la Serbie Vladimír Bilčík.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs /Dimitrije Goll
Le 26 avril 2021 |
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Signature de l’accord financier pour la deuxième partie du plan d’action de l’IAP pour l’année 2020 |
Le Président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a assisté aujourd’hui à la signature de l’accord financier pour la deuxième partie du plan d’action de l’IAP pour l’année 2020. Il a remercié l’Union européenne pour le grand soutien apporté à la Serbie, ajoutant qu’il espère une conférence intergouvernementale en juin, lors de laquelle on pourrait ouvrir le premier groupe thématique de chapitres de négociations.
«J’ai un grand plaisir de pouvoir saluer les 27 ambassadeurs de l’UE et le Chef de délégation de l’UE à Belgrade, de les remercier de leur grand soutien. Aujourd’hui nous avons reçu 86 millions d’aide sans retour de l’UE, il s’agit des moyens assignés aux programmes et projets convenus antérieurement. Ce sont des projets de caractère structural, du développement et progrès de notre éducation, notre entreprenariat, nos potentiels d’innovation, la protection de l’environnement, jusqu’à l’avancée dans l’état de droit», a dit le Président Vučić.
Le Président Vučić a dit ne pas être satisfait des efforts fournis en primauté de droit, mais il a souligné que les derniers 25 jours les choses changent et que l’on s’emploie à résoudre les problèmes avec beaucoup plus d’efforts et de responsabilité. Il a ajouté que ce sujet était important pour que la Serbie se prépare pour l’ouverture de groupes thématiques, si et quand ils auront été ouverts – c’est aux pays membres de l’UE d’en décider.
Il a relevé que pour nous préparer à l’ouverture de groupes thématiques de chapitres nous sommes tenus d’aller plus vite en réformes de la politique d’accise dans le secteur d’énergie.
«Il y aura peut-être une conférence intergouvernementale en juin, peut-être nous aurons de bonnes nouvelles, peut-être pas, mais il nous revient de faire tout notre possible afin de faire rapprocher le pays dans le sens normatif et essentiel aux valeurs de l’UE», a dit le Président Vučić.
Le Président Vučić a remercié l’Union européenne et ses citoyens relevant qu’il y avait encore beaucoup de travail, annonçant encore plus de projets importants, ouvertures d’usines, ainsi que de sections d’autoroute.
-C’est par le sérieux et la responsabilité que nous essayerons de répondre à l’attention que vous nous prêtez, a-t-il souligné.
Le Commissaire européen à l’élargissement Oliver Varhelyi a dit que l’avenir de la Serbie était en l’UE, et que la Commission européenne et les autorités de Belgrade étaient prêtes d’œuvrer sur l’accélération de la voie européenne de la Serbie.
«Le gouvernement serbe travaille dure pour faire de l’avancée sur la voie européenne. Nous avons maintenant une occasion unique pour ceci, avec un fort gouvernement serbe soutenu par une forte majorité parlementaire. Nous sommes prêts à aider une avancée plus rapide et nous savons que la Serbie est prête à aller plus vite, a dit Varhelyi.
A l’occasion de la signature de l’accord financier de ce jour, il a souligné qu’il s’agissait des moyens qui aideraient à moyen et long terme la relance de la Serbie, son harmonisation avec les normes de l’UE et les processus de réformes dans le pays.
«L’objectif principal de ces moyens c’est le soutien à l’économie et à la protection de l’environnement» dit Varhelyi en rappelant que l’UE a investi au cours des deux dernières décades 450 millions d’euros en secteur santé de la Serbie, en faisant construire ou rénover 34 hôpitaux et en assurant 280 de voitures ambulance.
L’accord financier pour la deuxième partie du plan d’action de l’IAP pour l’année 2020 a été signé par la Ministre de l’Intégration européenne Jadranka Joksimović et par le Chef de délégation de l’Union européenne en Serbie Sem Fabrizi.
La Ministre de l’Intégration européenne Jadranka Joksimović a relevé que la signature de ce jour était la suite du travail de notre pays avec l’UE autour de la mise en œuvre et la préparation de la Serbie pour la politique de cohésion et des fonds structuraux de l’Union lorsque nous serons un pays membre.
«Nous avons fait preuve des capacités et des compétences, mais nous avons également fait plus visibles ces programmes», a dit Joksimović en remerciant le Président Vučić soutenant par sa présence de tels évènements.
Les moyens assurés par la signature de ce jour ont été assignés au soutien des secteurs suivants: protection de l’environnement, énergie, promotion de la compétitivité, accès aux sites publics, mais aussi au soutien de l’UE pour la mise en œuvre des activités de réformes dans le processus des intégrations européennes et le remboursement des frais budgétaires de participation aux programmes de l’UE, tels les programmes COSME, Erasmus+, Horizon 2020.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs / Dimitrije Gol
Le 23 avril 2021
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Selaković: Priština persiste à faire sa campagne de haine contre le peuple serbe |
Le ministre des Affaires étrangères Nikola Selaković a constaté ce soir que Priština persiste à faire sa campagne de haine contre le peuple serbe, ce qui ressort le plus drastiquement en accusations sans arguments de viols massifs et de génocide.
Selaković a souligné, lors de la session du Conseil de sécurité de l’ONU dédiée au rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le travail de la MINUK, que les tentatives sont manifestes des institutions intérimaires du Kosovo et Metohija de créer le narratif sur les viols massifs des Albanaises, utilisant à cet effet les méthodes de propagandes et de mensonges.
«Il est clair qu’il y avait des victimes de tous les côtés dans le conflit, et que notre partie dispose de preuves sur nombreuses victimes serbes. Mais la condition préalable pour réaliser la protection des droits de chaque victime individuelle c’est une approche rationnelle et argumentée», a dit Selaković, répondant aux calomnies de la représentante de Priština.
Selaković a relevé que, face aux allégations des politiques de Priština sur 20.000 Albanaises violées, il y a les données de la commission de vérification et reconnaissance de statut de victime de violence sexuelle au Kosovo et Metohija, qui ont des informations sur 912 personnes violées, parmi lesquelles pour autant les femmes serbes victimes de violence ne figurent pas.
«Permettez-moi de souligner que la Serbie condamne tout acte de violence sexuelle aux conflits et s’engage pour la réalisation de la justice pour toutes les victimes. Le nombre de victime certes ne réduit pas l’effet horrible de cet aspect de violence sur chaque victime individuelle, mais en même temps, spéculer avec les nombres n’aide pas la réalisation de la justice et mène à la politisation et au ralentissement du processus de réconciliation», a dit Selaković.
Lorsqu’il s’agit des accusations de génocide, le ministre Selaković a constaté qu’elles prouvaient seulement que Priština persiste à faire la campagne de la haine, la propagande et l’hostilité ouverte envers le peuple serbe.
«Par leurs déclarations quotidiennes ils veulent montrer la Serbie unique coupable pour tout et que le génocide aurait été perpétré contre les Albanais, tout ceci pour dissimuler leur propre responsabilité des crimes commis», a dit le chef de diplomatie serbe.
A ces dires, tout un chacun qui sait ce que la définition du génocide implique, comprendra que ce n’est pas la Serbie qui a fait quelque chose, mais que précisément le peuple serbe est victime du projet «de construction d’Etat» des Albanais du Kosovo, fondé sur la périlleuse idée de territoires ethniquement purs, dont témoignent plus de 200.000 Serbes exilés du Kosovo et Metohija.
«Nous sommes persuadés que le monde civilisé ne sera pas prêt à participer à la dissimulation et au recel de leurs crimes et qu’un signal fort leurs sera adressé qu’ils doivent porter la responsabilité pour leurs actes», a dit Selaković.
Il a rappelé qu’avant 1999 à Priština vivaient environ 40.000 Serbes, mais qu’aujourd’hui ils sont une vingtaine, à Peć vivaient 17.000 Serbes, et aujourd’hui seulement les sœurs serbes y sont du Patriarcat de Peć, à Prizren avant guerre vivaient environ 12.000 Serbes et aujourd’hui seulement 17 familles, tandis qu’à Uroševac sur 10.000 Serbes qui y vivaient avant la guerre, seule la famille du prêtre serbe est restée.
Le 13 avril 2021
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Selaković: L’extrémisme politique des Albanais au Kosovo et Metohija de plus en plus fort |
Le Ministre des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković a averti, lors de la session du Conseil de sécurité des Nations Unies, que l’extrémisme politique parmi les Albanais du Kosovo et Metohija ne faiblissait pas, au contraire il devenait de plus en plus fort.
Selaković, à la session où a été discuté le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le travail de la MINUK, a rappelé que l’obligation de former l’Association des municipalités serbes n’a pas été remplie il y a 2.917 jours déjà et qu’en fait le 19 avril sera huit ans depuis l’accord fait à Bruxelles, Priština refusant toujours de remplir son obligation et permettre la mise en place de l’Association des municipalités serbes.
Le ministre a rappelé que l’actuel président du gouvernement des institutions intérimaires d’administration autonome de Priština avait menacé à plusieurs reprises de l’union du Kosovo autoproclamé et de l’Albanie, et que le dialogue avec Belgrade figurait très bas sur sa liste de priorités.
Comme il a dit, il était grand temps que les leaders albanais de Priština fassent preuve de la responsabilité dans l’accomplissement des engagements pris, mais aussi du dévouement sincère à l’aboutissement à une solution de compromis et à l’établissement de la confiance mutuelle.
«La Serbie est déterminée et ne renoncera pas à la recherche d’une solution de compromis, soutenable pour les générations futures. Travailler sur l’établissement de la confiance et insister sur les agendas politiques positifs est la seule voie de construire une paix et une stabilité durables dans notre région», a conclu Selaković.
Une paix et une stabilité durables, selon ses dires, ne peuvent être réalisées que si ni l’un ni l’autre participant au dialogue n’y aille avec les demandes maximalistes, insistant sur l’humiliation totale de l’autre.
Comme il a souligné, les peuples serbe et albanais, en tant que peuples les plus nombreux des Balkans occidentaux, doivent trouver un moyen pour aboutir à la réconciliation et au fondement de la coopération, tant au niveau de l’économie, qu’au niveau de la réalisation des perspectives conjointes d’adhésion à l’Union européenne.
«Belgrade a fait des avancées sincères dans ce sens, étant l’un de ceux qui ont lancé l’initiative de relaxer la circulation des gens, marchandises, fonds et services, nommée mini-Schengen», a relevé le ministre.
En indiquant que la Serbie maintes fois a montré être vouée au dialogue comme unique voie d’une résolution pacifique, politique des problèmes au Kosovo et Metohija, Selaković a souligné que les élections récentes en province ont confirmé que l’extrémisme politique parmi les Albanais ne faiblissait pas, mais qu’il devenait plus fort, ce qui était évident durant le processus préélectoral récent.
Le ministre a dit que les pressions politiques sur les Serbes avaient continué après la fin du cycle électoral, car ils ont été privés de présence équitable dans les institutions intérimaires par la décision du nouveau prétendu gouvernement de Priština d’accorder un seul ministère à la communauté serbe.
«Une catégorie particulièrement vulnérable sont les Serbes revenus qui vivent tous les jours ayant peur d’attaques. Je vous rappelle que la province serbe du sud est toujours la région avec le taux le plus bas de retour des déplacés dans le monde» a dit le ministre en relevant que l’année dernière seulement dans notre province du sud il y a eu plus de 80 attaques et incidents dont cibles étaient les Serbes, leurs biens et sites religieux.
Ce qui est particulièrement inquiétant pour le peuple serbe au Kosovo et Metohija, a dit Selaković, c’est que dans la période précédente, notamment au mois de mars dernier, il y a eu de fréquentes attaques physiques contre les sites de l’Eglise orthodoxe serbe.
«Un exemple éclatant du non-respect du patrimoine serbe culturel et religieux en province, dont la valeur universelle exceptionnelle a été confirmée par l’Unesco en l’inscrivant sur la liste du patrimoine mondial, c’est le cas du Monastère de Visoki Dečani», a dit le ministre.
De même, le chef de diplomatie serbe a trouvé inquiétante la pénétration des inspecteurs et des policiers au Centre de santé de Štrbac en janvier dernier et la perquisition pour chercher les vaccins contre le covid-19 venant de Serbie centrale.
«Même si nous le considérons comme une pénétration dans les institutions médicales, notre réaction était encore retenue. Nous n’avons pas voulu provoquer l’escalade par nos décisions et politiser les activités destinées uniquement à la protection de la santé publique. Nous avons organisé la vaccination des citoyens du Kosovo et Metohija sur trois lieux en Serbie centrale, en montrant clairement que pour nous la vie humaine prime sur tout» a relevé le ministre.
Le ministre Selaković a dit que la Serbie tenait en haute estime les activités de la MINUK au Kosovo et Metohija et qu’elle s’engageait en faveur de son travail le plus efficace possible sans en réduire la teneur, visant établir et préserver la sécurité dans la province.
Selaković a dit que les missions internationales au Kosovo et Metohija – MINUK, KFOR, EULEX et OMIK sous les auspices de l’ONU et conformément à la Résolution 1244 ont un rôle-clé dans la préservation de la paix et la protection de la population.
«Nous soutenons et respectons leur engagement et efforts fournis dans le cadre de leurs mandats, avec l’objectif commun de créer des conditions pour une coexistence paisible et en sécurité aux habitants du Kosovo et Metohija. La population serbe et autre non-albanaise au Kosovo et Metohija a le plus de confiance en présence internationale, en la considérant comme garante de sécurité et barrage à l’arbitraire des institutions intérimaires de Priština», a relevé le ministre.
Ceci confirme, comme il l’a dit, que les missions internationales doivent rester engagées sans en réduire la teneur, afin d’appliquer d’une manière conséquente la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Selaković a mis en relief l’importance des forces internationales de la KFOR, relevant que toute tentative unilatérale d’accorder à quelqu’un d’autre ou que quelqu’un d’autre relève une partie de mandat et d’obligations de la KFOR – constitue l’enfreinte à la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.
De même, le ministre a relevé que les prises de décision unilatérales étaient inacceptables sur la création du «Ministère de la Défense» de Priština, et sur l’engagement du processus de transformation des prétendues «forces de sécurité du Kosovo» en prétendue «l’armée du Kosovo».
Le ministre Selaković au début de son intervention a protesté, le représentant de la Russie a fait pareil, contre l’abus de format de la visioconférence par la représentante de Priština, derrière laquelle il y avait un drapeau brandi du «Kosovo» autoproclamé.
Suit la version intégrale du discours du Ministre des Affaires étrangères Nikola Selaković:
Monsieur le Président du Conseil de sécurité,
Monsieur le Représentant spécial,
Messieurs les membres du Conseil de sécurité,
Tout d’abord, je voudrais protester en raison de l’abus de format de cette session par les représentants de Priština pour brandir les symboles du prétendu Etat du Kosovo. Malgré le fait que les représentants de Priština ont été prévenus à plusieurs reprises, lors de la précédente session de la part du Président du Conseil de sécurité, que de tels abus de sessions du Conseil de sécurité étaient absolument inacceptables et constituant une violation flagrante des règles du Conseil de sécurité sur la participation des représentants des institutions intérimaires de Priština, aux termes de l’article 39 des règles de la procédure du Conseil de sécurité de l’ONU, nous sommes de nouveau face à leur ignoble enfreinte aux règles de cette honorable instance. Permettez-moi de réitérer ici notre appel à prendre les dispositions nécessaires pour empêcher de tels abus.
C’est un grand plaisir pour moi d’intervenir devant cette honorable instance à la séance dédiée au travail de la mission des Nations Unies au Kosovo et Metohija. Pour commencer, je tiens à remercier le Secrétaire général des Nations Unies Guterres et le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUK Tanin pour le rapport soumis et les efforts déployés dans la mise en œuvre du mandat de la MINUK, ainsi que les membres du Conseil de sécurité pour leur attention continue prêtée à la question du Kosovo et Metohija. La République de Serbie tient en haute estime les activités de la MINUK au Kosovo et Metohija et s’emploie pour son travail le plus efficace possible sans en réduire la teneur, visant établir et préserver la sécurité dans la province.
Monsieur le Président,
Dans la période précédente nous étions face à l’instabilité politique au Kosovo et Metohija. Récemment nous avons eu les élections en la province qui malheureusement ont confirmé que l’extrémisme politique parmi les Albanais ne faiblissait pas, bien au contraire il devient de plus en plus fort. On a témoigné du concours entre les leaders politiques albanais comment mieux provoquer un incident dans les milieux serbes, pour gagner des points politiques supplémentaires du corps électoral albanais. Sous prétexte de modification de la liste électorale un grand nombre de Serbes au Kosovo et Metohija ont été privés d’un des droits politiques fondamentaux – possibilité d’élire leurs représentants politiques. Sur environ 140.000 citoyens du Kosovo et Metohija effacés de la liste électorale durant le dernier processus électoral, 85% sont les Serbes.
Malgré les nombreux défis et problèmes, le peuple serbe au Kosovo et Metohija, par un taux élevé de participation et par une victoire convaincante de la Liste serbe, ayant gagné toutes les dix places de députés assignées aux représentants serbes, a montré que rien ne pouvait l’empêcher de défendre résolument sa position. Les pressions politiques sur les Serbes ont continué après la fin du cycle électoral, car ils ont été privés de présence équitable dans les institutions intérimaires par la décision du nouveau prétendu gouvernement de Priština d’accorder un seul ministère à la communauté serbe.
Messieurs les membres du Conseil de sécurité
Malheureusement, nous étions témoins en dehors des activités électorales de la politique antiserbe insensée des institutions intérimaires de Priština. Elle va si loin qu'en janvier dernier les inspecteurs et les policiers de Priština ont pénétré au Centre de santé de Štrbac, dans le sud du Kosovo et Metohija et ont fait la perquisition pour chercher les vaccins contre le covid-19 venant de Serbie centrale, sans les trouver. Ceci a été fait avec une démonstration de force, des menaces d’arrestation au directeur du Centre de santé, aux soignants et aux médecins. Au moment où le monde entier lutte contre la pandémie et lorsque les vaccins sont l’unique moyen à barrer la route au défi, où la Serbie fait preuve du soutien et de la solidarité faisant le don des vaccins et de l’équipement médical à tous ceux dans la région qui en ont besoin, Priština veut détruire les vaccins rien que pour le fait qu’ils viennent de la Serbie centrale. Alors que le monde entier est reconnaissant aux médecins qui ont subi les grandes et héroïques victimes dans la lutte contre le virus, les institutions intérimaires de Priština attaquent les médecins serbes parce qu’ils exercent leur métier.
Même si nous le considérons comme une pénétration dans les institutions médicales, notre réaction était encore retenue. Nous n’avons pas voulu provoquer l’escalade par nos décisions et politiser les activités destinées uniquement à la protection de la santé publique. Nous avons organisé la vaccination des citoyens du Kosovo et Metohija sur trois lieux en Serbie centrale, en montrant clairement que pour nous la vie humaine prime sur tout. La Serbie est toujours prête à aider tous ceux qui en ont besoin et nous appelons à la raison et à la responsabilité, notamment par les temps aussi durs.
Monsieur le Président,
Les attaques contre les Serbes et leurs avoirs sont de plus en plus nombreux. Rien que l’année passée dans notre province du sud il y a eu plus de 80 attaques et incidents dont les cibles étaient les Serbes, leurs biens et sites religieux. Selon les données de la mission de l’OSCE au Kosovo et Metohija dans le second semestre de l’année passée le nombre d’incidents a augmenté de plus de 30% par rapport à l’année 2019. C’est pourquoi nous ne pouvons pas adhérer à la constatation que «la situation sécuritaire au Kosovo est stable, avec quelques incidents dont la cible était les communautés non majoritaires». Le week-end dernier, citons un exemple, a eu lieu une attaque nullement provoquée d’un groupe d’Albanais contre deux jeunes hommes serbes dans la partie nord de Kosovska Mitrovica.
Une catégorie particulièrement vulnérable ce sont les Serbes revenus qui vivent tous les jours dans la peur d’attaques. Le fait qu’une famille revenue fut cible d’attaques sept fois montre clairement combien ceux qui ne veulent pas de Serbes au Kosovo et Metohija sont obstinés à intimider et à chasser ceux qui sont revenus et dont le nombre est déjà très réduit. A Priština, il n’y a même pas une trace de volonté politique de faire regagner leurs foyers aux 212.995 Serbes déplacés vivant pendant 22 ans hors du Kosovo et Metohija. Depuis 1999 le taux de retour soutenable des personnes intérieurement déplacées au Kosovo et Metohija s’élève à seulement 1.9%, ce qui d’après les données de l’ONU officiellement constitue le plus petit pourcentage du retour de la population exilée après un conflit partout dans le monde.
En même temps, pendant qu’ils arrêtent les personnes intérieurement déplacées, les autorités de Priština font les plus fortes pressions sur les chambres spécialisées de la Haye. L’objectif c’est d’empêcher totalement d’intenter les procès de toute une série d’affaires contre les membres de la terroriste ALK pour les crimes graves perpétrés lors du conflit au Kosovo et Metohija, tant contre les Serbes que contre les membres d’autres nationalités. La présidente des chambres spécialisées Trendafilova a récemment averti que si les pressions continuaient, ceci aurait des conséquences très dramatiques sur les procès menés. La présidente Trendafilova souligne aussi comme un phénomène très problématique l’intimidation des témoins qui sont essentiels pour mener à succès un procès et prononcer un jugement adéquat.
Même si les actes d’accusation se sont fait attendre, nous trouvons louables les efforts enfin déployés pour punir nombreux crimes graves durant les conflits de guerre d’il y a plus de deux décennies, mais aussi suivant l’arrivée des forces internationales au Kosovo et Metohija. Jusqu’ici personne n’a été porté coupable pour l’enlèvement et le meurtre de 17 journalistes, ce qui est à l’heure actuelle le plus grand nombre de cas non résolus de journalistes enlevés et tués en Europe. De même, n’ont pas été introduits en justice les auteurs des crimes massifs perpétrés contre les civiles serbes après 1999. Je vais vous en citer seulement quelques-uns: dans le village de Staro Gracko 14 moissonneurs serbes ont été tués, dans l’attentat contre l’autocar Nišekspres, à Livade, près de Podujevo, 12 Serbes déplacés ont été tués et 43 blessés, et à Goraždevac près de Peć, les personnes inconnues ont tiré des armes automatiques sur les enfants se baignant dans la rivière de Bistrica. Deux enfants serbes y ont trouvé mort, quatre y ont été grièvement blessés.
Nous attendons la poursuite du soutien de la mission Eulex aux Chambres spécialisées et au Parquet spécialisé, ainsi que son engagement supplémentaire dans le domaine de la primauté de droit. Une attention tout particulière est appelée à la protection des témoins, ainsi qu’à l’établissement du destin des personnes portées disparues.
Les missions internationales au Kosovo et Metohija – MINUK, KFOR, EULEX et OMIK, qui sous les auspices de l’ONU et conformément à la Résolution 1244 (1999) font partie intégrante de la présence internationale civile et sécuritaire dans notre province du sud, ont un rôle-clé et une contribution exceptionnelle à la préservation de la paix et à la protection de la population. Nous soutenons et respectons leur engagement et efforts fournis dans le cadre de leurs mandats, avec l’objectif commun de créer des conditions pour une coexistence paisible et en sécurité aux habitants du Kosovo et Metohija. La population serbe et autre non-albanaise au Kosovo et Metohija a le plus de confiance en présence internationale, en la considérant comme garante de sécurité et barrage à l’arbitraire des institutions intérimaires de Priština. Ceci confirme, en outre, que les missions internationales doivent rester engagées sans en réduire la teneur, afin d’appliquer d’une manière conséquente la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Je tiens à mettre en relief l’intérêt des forces internationales de la KFOR, et à dire que toute tentative unilatérale d’accorder à quelqu’un d’autre ou que quelqu’un d’autre relève une partie de mandat et d’obligations de la KFOR – constitue l’enfreinte à la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU. Je vous rappelle que Priština, contrairement au droit international, en ignorant totalement les intérêts et les positions de la communauté serbe de la province, ne renonce pas aux projets d’installer dans l’espace du Kosovo et Metohija un nouvel acteur de sécurité. Les prises de décision unilatérales sont inacceptables sur la création du «Ministère de la Défense», et sur l’engagement du processus de transformation des prétendues «forces de sécurité du Kosovo» en prétendue «l’armée du Kosovo». Je tiens à réitérer ici que de tels pas unilatéraux de Priština constituent la flagrante violation de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité et de l'Accord militaire technique, aux termes desquels uniquement les forces internationales de sécurité soit la KFOR ont le mandat pour tous les aspects militaires de sécurité dans l'espace du Kosovo et Metohija.
Dans ce sens l’inquiétude est causée aussi par l’annonce de la construction de la plus grande base «des forces de sécurité du Kosovo» dans la partie sud de Kosovska Mitrovica, ce que les Serbes du nord du Kosovo et Metohija prennent pour une provocation des plus ouvertes et pour une menace à leur sécurité physique.
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Pour le peuple serbe au Kosovo et Metohija est extrêmement inquiétant de voir que dans la période précédente, notamment au mois de mars dernier, des attaques physiques fréquentes contre les sites de l’Eglise orthodoxe serbe. Rien qu’en deux semaines sept sites religieux en province ont été cible des vandales au moment même ou nous nous rappelons tous du pogrom de mars 2004 contre les Serbes et les sacres serbes au Kosovo et Metohija. L’état est humiliant aussi du patrimoine culturel et spirituel serbe dans l’espace du Kosovo et Metohija, y inclut les quatre monuments inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco (Visoki Dečani, Bogorodica Ljeviška, Gračanica et Patriarchie de Peć). On impose nombre de barrières administratives et techniques aux prêtres et aux communautés monacales, entravant et même rendant impossible leur subsistance sur les terrains ecclésiastiques.
Un exemple éclatant du non-respect du patrimoine serbe culturel et religieux en province, dont la valeur universelle exceptionnelle a été confirmée par l’Unesco en l’inscrivant sur la liste du patrimoine mondial, c’est le cas du Monastère de Visoki Dečani.
Honorables membres du Conseil de sécurité,
Priština est nerveuse, c’est tout à fait clair, car le projet de la prétendue indépendance aujourd’hui n’est pas reconnu par plus de moitié des pays membres des Nations Unies, y inclus cinq membres de l’Union européenne. Toutefois, il est grand temps que les leaders albanais de Priština fassent preuve de la responsabilité dans l'accomplissement des engagements pris, mais aussi du dévouement sincère à l'aboutissement à une solution de compromis et à l'établissement de la confiance mutuelle. C'est précisément le manque de confiance l'un des problèmes principaux dans le dialogue entre Belgrade et Priština. On n’atteint pas un accord par la rhétorique incendiaire et les provocations, telles les annonces de l’union et la création de la grande Albanie ou les projets de construction de la plus grande base des prétendues forces de sécurité du Kosovo dans le nord de la province.
Je rappellerai que l’actuel président du gouvernement des institutions intérimaires d’administration autonome de Priština dans le passé a menacé à plusieurs reprises de l’union du Kosovo autoproclamé et de l’Albanie. Un membre de son parti a dit publiquement le week-end dernier que le Kosovo autoproclamé et l’Albanie allaient s’unir, je cite «par le fusil et la poudre ou par les boîtes de référendum».
Il va sans dire que de telles idées dangereuses sont une menace directe à la paix et à la stabilité. Elles enfreignent la Résolution 1244, déstabilisant d’une manière continue non seulement notre province du sud, mais toute la région, n’aidant en rien le processus du dialogue, l’empêchant de nouveau.
Maintes fois nous avons montré notre vocation au dialogue comme l’unique moyen de résolution pacifique, politique des problèmes au Kosovo et Metohija. Aujourd’hui même, après les négociations de plusieurs années, mais aussi du non-respect du convenu et des actes unilatéraux permanents et des provocations de la part des institutions intérimaires de Priština, nous sommes toujours prêts à nous asseoir à table et discuter.
Nous sommes prêts pour le dialogue, mais non pas pour les chantages et les menaces, surtout pas pour les ultimatums, que le président du gouvernement des institutions intérimaires d’administration autonome de Priština a récemment énoncés. Je vous rappelle qu’il a déclaré que le dialogue serait placé bas sur la liste des priorités du pouvoir de Priština. Il est étonnant de voir que Priština intitule les ultimatums, qui minent complètement toute chance de dialogue, l'Union européenne l'a dit d'ailleurs, „les principes“, insistant constamment que Belgrade reconnaisse l'indépendance unilatéralement proclamée du „Kosovo“, après quoi, se disent-ils, tout le reste serait réglé. Quel est le but alors du dialogue si on attend uniquement que Belgrade reconnaisse le prétendu Kosovo? Le dialogue signifie-t-il qu'une partie doit renoncer à tout, et l'autre gagner tout? Et le dialogue prévoit-il, selon Priština, qu'on ne remplit pas ce qui a été convenu?
Je vous rappelle que Priština refuse toujours d'observer ses engagements des accords atteints jusqu'ici et n'accepte pas qu'on discute de leurs mise en œuvre au sein du dialogue. La situation est pourtant très simple – en avril 2013 un premier accord a été signé à Bruxelles, prévoyant 4 engagements : un seul pour Priština et trois pour Belgrade. Belgrade a rempli toutes ses obligations, tandis que l’unique obligation des institutions intérimaires de Priština – mise en place de l'Association des municipalités serbes – n'a pas été remplie il y a 2917 jours déjà. En fait, le 19 avril sera huit ans que l'accord de Bruxelles a été atteint, et Priština récuse de remplir son obligation de former l’Association des municipalités serbes.
Monsieur le Président,
Sans égard aux messages décourageants de Priština, la Serbie est déterminée et ne renoncera pas à la recherche d’une solution de compromis, soutenable pour les générations futures. Une paix et une stabilité durables ne peuvent être réalisées que si ni l’un ni l’autre participant au dialogue n’y aille avec les demandes maximalistes, insistant sur l’humiliation totale de l’autre. Les peuples serbe et albanais, en tant que peuples les plus nombreux des Balkans occidentaux, doivent trouver un moyen pour aboutir à la réconciliation et au fondement de la coopération, tant au niveau de l’économie, qu’au niveau de la réalisation des perspectives conjointes d’adhésion à l’Union européenne.
Belgrade a fait des avancées sincères dans ce sens, étant l’un de ceux qui ont lancé l’initiative de relaxer la circulation des gens, marchandises, fonds et services, nommée mini-Schengen.
Pour ce qui est de la Serbie, nous sommes persuadés que travailler sur l’établissement de la confiance et insister sur les agendas politiques positifs est la seule voie de construire une paix et une stabilité durables dans notre région. Les habitants du Kosovo et Metohija, toutes les nations confondues, Serbes ou Albanais, ne méritent pas moins.
Je vous remercie de votre attention.
Le 13 avril 2021 |
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L’entretien du président Vučić avec le chef de délégation de l’Union européenne en Serbie |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a rencontré aujourd’hui le chef de délégation de l’Union européenne, ambassadeur Sem Fabrizi, échangeant sur les activités-clés prioritaires à court et à long terme, concernant la primauté de droit et la gouvernance démocratique.
Le président Vučić a souligné que l’adhésion à l’Union européenne était l’objectif prioritaire de la Serbie et qu’il était nécessaire d’informer l’UE en temps utile de toutes les dispositions prises par la Serbie dans le domaine de la primauté de droit.
L’ambassadeur Fabrizi s’est réjoui d’un entretien constructif et utile, en soulignant que l’avancée dans la primauté de droit et la gouvernance démocratique était un des éléments-clés cadençant le rythme du progrès de la Serbie dans le processus d’adhésion à l’Union européenne. En saluant la présence de la présidente du gouvernement et de plusieurs ministres, il a souligné que le règne du droit concernait plusieurs secteurs du gouvernement et de la société dans son entier.
L’ambassadeur Fabrizi a rappelé que le plan d’action de Serbie pour les chapitres 23 et 24 constituait le plan principal de réformes dans le domaine de l’Etat de droit. Une mise en œuvre de réforme transparente et pertinente revêt le plus grand intérêt pour la démocratie et la prospérité de la Serbie. Il a constaté qu’une priorité particulière était aux réformes dans la justice, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée et la liberté des médias.
Les deux interlocuteurs ont souligné que la législation et les stratégies devraient se développer par le biais des consultations inclusives et constructives de tous les participants.
«Le Parlement serbe devrait engager officiellement la deuxième étape du dialogue entre partis, tandis que le groupe de travail électoral devrait entamer la réalisation des recommandations prioritaires de l’OSCE-ODIHR, avec les consultations régulières avec l’ODIHR. De même, il est nécessaire d’élaborer un projet et appliquer un dispositif pour les déterminants-clés dans le processus des réformes constitutionnelles», a souligné le président Vučić. Il a relevé qu’il était nécessaire d’engager rapidement l’application des activités prévues par le plan d’action de la stratégie média, comprenant aussi le début d’élaboration du projet de modification et d’avenant de la Loi sur l’information publique et les médias. L’élaboration de la Loi révisée sur le financement des activités politiques en conformité avec les recommandations de l’ODIHR, est également une des conditions permettant à la Serbie d’avancer plus rapidement dans les négociations d’adhésion et faire un vrai progrès en la matière de la primauté de droit.
Il a été conclu que dans le processus d’adhésion il était nécessaire d’adapter les stratégies et la législation dans les autres domaines des droits fondamentaux telle l’égalité des genres et la prévention de la violence contre les femmes, ainsi qu’il y avait lieu de pendre des mesures constructives et efficaces pour la lutte contre la corruption.
Source: www.predsednik.rs
Le 13 avril 2021
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Entretien avec le chef de délégation de l'Union européenne |
Le Président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a rencontré aujourd'hui le chef de délégation de l'UE en Serbie, ambassadeur Sem Fabrizi accompagné d'Alessandro Bragonzi, chef du bureau de la représentation de la BEI pour les Balkans occidentaux, échangeant avec eux sur les projets d'infrastructure en Serbie.
Lors de la rencontre, le Président Vučić et l'ambassadeur Fabrizi ont parlé des projets du domaine de l'infrastructure routière, féroviaire et gazière, qui seront financés par l'UE avec le soutien de la BEI.
Les deux interlocuteurs ont évalué positivement les résultats atteints jusqu'ici dans le domaine de l'infrastructure du transport et du gaz. Ils ont notamment examiné la mise en place d'un appel d'offres pour la réalisation des travaux sur la première partie de l'autoroute de la Paix (Niš-Pločnik), dont la construction est prévue pour le début d'été, ainsi que la sélection de l'exécuteur de travaux pour l'interconnecteur Serbie-Bulgarie avant septembre.
Les deux interlocuteurs ont tout particulièrement souligné l'intérêt de la construction de la ligne ferroviaire stratégique Belgrade-Niš-Preševo, une continuation du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
L'ambassadeur Fabrizi a rappelé que l'UE avait mobilisé, par son plan économique et d'investissement pour les Balkans occidentaux, neuf milliards d'euros de financement pour la région des Balkans occidentaux, pour des initiatives phares en matière d'investissement dans les secteurs du transport, de l'énergie, de la transition verte et numérique, afin de générer une croissance et des emplois durables.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs
Le 25 mars 2021
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Commémoration du Jour du Souvenir des victimes de l'agression de l'OTAN |
Le Président de la République de Serbie Aleksandar Vučić s'est adressé à l'occasion de la commémoration du Jour du Souvenir des victimes de l'agression de l'OTAN
"Votre Sainteté, Honorable Président de la Présidence de Bosnie-Herzégovine,Honorables Présidents des Assemblées nationales de la République de Serbie et de la République Srpska, Honorables Présidents des gouvernements de la République de Serbie et de la République Srpska, Honorables Ministres des deux gouvernements, Chers invités et amis, représentants du peule serbe du Monténégro, Macédoine du Nord, Croatie, merci d'être ici tous ensemble ce soir encore et parce que le peuple serbe est inébranlable et invincible.
Un enfant par jour et un peu plus. C'est le chiffre le plus lourd, le plus difficile et le plus douloureux de l'agression de l'OTAN de 1999. Tués, stoppés, innocents, ils n'avaient commis aucun crime, sans droit à la défense, sans droit à la justice, sans droit à la vie.
Personne n'a jamais été tenu responsable pour ce crime, crime plus grand que le crime. Personne pour 2500 civiles tués, mais aussi des militaires et des policiers coupables seulement d'avoir gardé, protégé eux-mêmes et leurs foyers. Personne n'a jamais été tenu responsable pour plus de 6000 blessés.
Ce n'est pas possible de l'expliquer même aujourd'hui, 22 ans après l'agression, il n'y a pas, malgré les efforts, de justification universelle, pas de raison, pas de sens, il ne reste que des noms en guise du péché éternel.
Miljana Milić, quinze ans
Vladimir Milić, douze ans
Miomir Mladenović, quatorze ans
Dragan Dimić, trois ans
Julijana Brudar, dix ans
Olivera Maksimović, douze ans
Miroslav Knežević, treize ans
Dajana Pavlović, cinq ans
Stevan Pavlović, huit ans
Marko Simić, deux ans
Milica Rakić, trois ans
Ivan Ivančić, sept ans
Marko Ivanović, trois ans...
S'ensuivent quatre-vingt neuf noms, pas seulement serbes.
L'insensé du pur meurtre n'a pas été sélectif. Seize enfants de deux à dix-sept ans des familles Ahmetaj et Hasani ont été tués dans une colonne qui regagnait leurs foyers à Prizren.
A l'Occident ceci a été expliqué tout simplement dans un titre comme "une erreur tragique". La mort qui a frappé Marko Roglić, Milan Ignjatović, Gordana Nikolić, Irena Mitić, Milica Stojanović, Bojana Tošović, Branimir Stanijanović, notre Sanja Milenković ... ne pouvait compter sur ni recevoir même une telle explication.
Ces morts, pour ceux qui les ont semées n'étaient pas tragiques, erreur encore moins. Ce n'était qu'un prétexte, un pitoyable prétexte.
C'était l'intention, une décision claire, la cour martiale contre un pays, contre ses hommes, contre ses enfants.
De ce fait, aujourd'hui nous ne marchanderons pas sur la mise d'un nom sur tout ce qui s'est passé au printemps 1999. Parce que ce qui c'est passé c'est un crime, grave et atroce. Et l'agression, non pas les bombardements, l'intervention, la campagne, l'opération. L'agression a eu lieu. Contre un pays souverain, sans la décision des Nations unies, sans raison suffisante qui aurait été l'attaque de la Yougoslavie d'alors contre un Etat limitrophe ou un Etat de l'OTAN.
La Serbie, soit la République fédérale de Yougoslavie n'a attaqué personne alors. Nous étions attaqués avec un seul but. De nous humilier, de nous tuer, pour finalement nous arracher une partie du territoire.
On a beau analyser les choses aujourd'hui, on a beau être sèveres et critiques envers nous-mêmes, notre politique d'alors, nos dirigents d'alors, il s'avère clair que la République fédérale de la Yougoslavie et la Serbie, ont été pratiquement privées de choix. Le choix fut horrible, soit la perte du territoire et des hommes d'un côté ou l'effacement total de l'Etat serbe, de la morale, de l'honneur, de l'esprit serbe, prénom et nom. Et nous n'avons pas pu ne pas perdre. Les 19 grands ont attaqué un petit pays, la République fédérale de Yougoslavie. Ils ont attaqué la Serbie et le Monténégro. Et même si on n'en parle pas dans un des deux pays indépendants, ce sont les faits. Et ce petit pays, ce petit peuple a fait la leçon à eux tous, aux 19 grands et puissants, leçon la plus importante de l'honneur, de la morale et de l'amour de libérté qu'un peuple puisse avoir.
Oui, la justice, il ne faut pas oublier la justice. Tous ses 19 grands parleront vaguement de leur réussite militaire, éviteront de répondre aux questions, et figurez-vous, un petit peuple, petit seulement par son nombre, le peuple serbe, ce peuple petit mais majestueux, en deuil, larme à l'œil, se souvient fièrement de sa résistance et de sa lutte contre les 19 cruels et dédaigneux.
Nous avons perdu beaucoup, les pères, les frères, les époux, les enfants, mais la face et le coeur serbes sont encore là, pour garder la Serbie qui est éternelle et industrictible.
Nous avons perdu les enfants, nous avons perdu les gens, nous avons perdu le contrôle sur une grande partie du territoire, nous avons perdu des milliards à cause de l'infrastructure et l'économie dévastées.
Et tout ce qui nous restait était le corps d'un pays meurtri, dévasté, en état de décomposition, estropié, pillé, délabré, vide et coupable, condamné pour tout ce qui s'est passé non seulement dans les années 90 mais durant toute l'histoire.
Un pays qui même dix ans après l'agression n'a pas eu de force de se soulever, de se tenir debout et faire autre chose que de se taire ou de plier la tête et s'excuser humblement pour tout, même pour ses propres morts, même pour ses enfants tués.
Aujourd'hui ce n'est plus cette Serbie écrasée, meurtrie, dévastée, estropiée.
Aujourd'hui c'est la Serbie qui a repris ses forces et sa fierté.
La Serbie qui appelle les choses de leur vrai nom.
La Serbie qui a tourné le dos à la guerre et aux défaites et s'est mis à travailler.
La Serbie qui s'est levé, se tient debout sur ses propres jambes, ayant sa propre voix.
La Serbie qu'on écoute, même quand on ne la croit pas. Capable, grandissante, et ne fait plus partie du problème. La Serbie qui est et qui sera, au moins nous ferons tout notre possible, précisément la solution qui permettra à toute la région une vie dans la paix et dans la compréhension.
Cette Serbie aujourd'hui dans le monde où les bombes sont toujours plus nombreuses que les vaccins, envoie dans la région non pas les bombes, mais justement les vaccins. Aujourd'hui elle est prête à les produire, et dans quelques mois seulement, nous allons le faire, mais pas seulement pour nous-mêmes mais pour tous les Balkans.
Nous sommes prêts et nous voulons aider.
Nous ne sommes pas prêts et nous ne voulons pas nous taire de nous voir humiliés de nouveau.
Nous épuisons notre droit non seulement des victimes que nous avons eues, mais aussi du fait qu'il y a longtemps que nous avons arrêté de regarder seulement les autres et de chercher l'erreur et les coupables seulement en eux, mais parfois en nous mêmes.
Nous nous sommes regardés et nous avons avoué. Toute perte, toute défaite, tout crime que quelqu'un a perpétré en notre nom, tout acte manqué et toute politique erronnée.
Nous ne faisons plus rien qui pourrait affecter quiconque.
Nous travaillons, nous travaillons, nous travaillons de plus en plus, nous grandissons, avec un seul objectif d'être les meilleurs en économie et en éducation, santé, culture, sciences, sports...
Nous voudrons être en sécurité, sur ce qui nous appartient. Nous voudrons que notre armée soit beaucoup plus forte qu'elle ne l'était en 99. Pour ne connaître jamais plus cette situation de voir quelqu'un tuer nos enfants, dévaster le pays ou chasser notre peuple.
Nous voudrons rester libres de décider de notre propre sort, que plus jamais personne ne nous prenne tout sans nous donner rien en retour.
Et rien aujourd'hui, je vais le répéter tant qu'il est nécessaire, c'est l'idée des certains grands, puissants mais aussi de leurs serviteurs, l'idée que le "Kosovo" nous reconnaisse pour que nous reconnaissions le "Kosovo".
Nous n'avons pas besoin de cette reconnaissance. Et vous ne receverez pas de la part de la Serbie de marcher sur nos victimes, sur notre histoire, sur notre passé, mais aussi sur notre avenir. Vous aurez la réponse des gens raisonnables, bons et responsables. Nous avons besoin d'un compromis. Nous avons besoin de la réalisation de tous les engagements pris par nous et par Priština, nous étant les seuls à les réaliser.
Il ne s'agit pas-là de notre coup de tête. Ce n'est pas une idée fantaisiste sur un monde serbe que nous voulons créer.
Et à l'heure actuelle lorsqu'on nous menace par la création de la Grande Albanie, lorsqu'on dit que rien ne sera de l'Association des municipalités serbes, il nous revient d'être calmes, de nous occuper de notre peuple au Kosovo et Metohija, mais aussi de dire à tous ses grands et puissants que nous ne sommes plus faibles comme avant, que nous saurons garder le nôtre, sans toucher à rien d'autrui. D'ailleurs la Serbie n'est pas et ne sera pas une poignée d'avoine pour tout corbeau voyou qui voudrait la gober. Ceux qui ont profité de la force et de la puissance des 19 dédaigneux et cruels, je les prie de ne pas nous menacer. Je les prie de ne pas nous menacer. Il ne faut pas penser que la Serbie est brisée et qu'elle n'aurait pas la force de répondre. Nous vous prions, nous vous prions nos voisins albanais, ne nous menacez pas. Et nous prions tous les autres qui ont fait preuve de leur cruauté envers la Serbie, de ne pas vous y aider. C'est tout ce que nous demandons, rien de plus.
Nous répondrons par les appels à la paix, au compromis et toujours par la bonne volonté, car nous ne voulons pas avoir d'enfants tués de nouveau. Et ne nous voulons pas que les enfants d'autrui périssent de nouveau. Mais ne sousestimez pas la Serbie et ne regardez pas la Serbie du même œil qu'en 99.
La Serbie est à ce jour plus forte, beaucoup pus forte. La Serbie est à ce jour unifiée et unie, et non pas divisée. La Serbie de ce jour a tout plus fort et meileur qu'en 99, depuis l'économie jusqu'à notre armée. Et nous ne menacerons jamais personne, mais nous vous demandons seulement de nous respecter, rien de plus.
Nous constuisons à présent les routes nous reliant avec nous-mêmes, avec la région et avec le monde. Avant la fin de l'année nous allons travailler sur huit autoroutes, huit artères de tous les Balkans, pas seulement de la Serbie, huit voies de la paix et de la coopération.
Seulement un fou aurait donné ça pour la guerre, les enfants morts, la destruction et une nouvelle perte. Et si, nous voulons avoir les rapports les plus proches avec tous ceux qui ont pris part à l'agression contre la belle Serbie, ça fait longtemps qu'on a pardonné, mais jamais, au grand jamais nous n'oublierons. Et ne nous le demandez pas. Ce jour, chaque année, nous nous rappelerons et nous vous reppelerons. Vous les 19 les plus puissants, les plus forts, les plus grands par la puissance et la force, pas tellement par l'honneur et la morale. Nous nous rappelerons et nous vous reppelerons, justement pour que ceci ne se reproduise plus. Pas à nous, mais à aucun des peuples libertaires du monde non plus.
Et si nous avons une offre aujourd'hui c'est celle-ci: nous sommes prêts de faire de tous les Balkans un gagnant, que chacun gagne, tant que personne n'essaye de faire des Serbes les seuls perdants.
La voie qui y mène n'est pas du tout difficile.
Il suffit juste qu'on se respecte, qu'on se comprenne et qu'on n'essaye pas d'humilier les uns les autres.
Ne pas toucher à ce que tout un chacun a payé le plus lourdement et de la manière la plus sanglante. La liberté. Et nous les Serbes nous connaissons le prix de la liberté.
Au droit de l'avoir, de la garder et de nous rappeler de toutes victimes qui font son corps.
Et dans le corps de notre liberté il y a nos défaites, nos vies et nos enfants. Et les vies de nos pilotes héroiques et de nos géants de Košare et de Paštrik et de nos enfants innocents, complètement innocents, coupables seulement d'avoir vécu en Serbie.
C'est un prix trop élevé pour qu'on se taise là-dessus.
Parce que ça aurait signifié que nous sommes prêts pour une autre défaite, pour une autre humiliation.
Et nous ne le sommes pas.
Lorsque tout le monde se taira, nous répéterons.
Un enfant par jour et un peu plus. C'est ce que vous nous avez tué. Durant l'agression dont le pourquoi vous échappait à vous-mêmes.
Et nous le répétrons justement pour éviter que ceci ne nous arrive pas de nouveau.
Avec une piété particulière nous remplissons notre devoir de rendre hommage à toutes les victimes serbes innocentes qui ont porté leur vie à l'autel de la patrie, tant aux civils qu'à nos courageux soldats et policiers, les héros de Košare, Prizren, Mitrovica.
Aujourd'hui pour nous les Serbes la vie au Kosovo et Metohija ressemble au Chemin de la Souffrance, aux derniers efforts pour remonter le Golgotha, mais nous ne serions pas Serbes si nous n'étions pas capables "de subsister sur un lieu terrible".
Et ce soir pour finir, une phrase importante. Sur le sol de l'Europe il y a eu, et aujourd'hui plus forte que jamais, il y a une Serbie inébranlable, imperturbable, irréductible, et jamais soumise.
Eternelle gloire à toutes les victimes de l'agression de l'OTAN et clamons tous ensemble vive la Serbie libre et fière" a dit le Président Vučić.
Source: www.predsednik.rs
Photo: www.predsednik.rs
Le 24 mars 2021 |
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Formation au numérique et connectivité numérique pour tous les citoyens |
La présidente du gouvernement de la République de Serbie Ana Brnabić a dit aujourd'hui au forum "L'Europe accessible: les TIC pour tous" que les dernières années la transformation numérique avait été l'une des priorités-clés de son gouvernement et que la pandémie du covid-19 a montré que la décision de se tourner vers les innovations et la numérisation était bonne et peut-être déterminante.
Brnabić a souligné que son gouvernement a compris la numérisation comme une nécessité et un moyen d'offrir de meuilleurs services publics, un enseignement de plus haute qualité, un marché de travail plus concurrentiel et un climat d'affaires attrayant et que la révolution technologique actuelle amène des changements inédits de vie et de travail.
Le progrès dans ce domaine, selon ses dires, a permis une prompte réponse à la crise provoquée par la pandémie, ce qui en même temps était crucial pour entamer une campagne réussie d'mmunisation contre le covid-19.
C'est grâce à ceci que la Serbie a le deuxième taux le plus haut de vaccination en Europe, suivant la Grande Bretagne, a ajouté la Première ministre.
Elle a dit que l'Etat était absolument derrière l'agenda numérique, mais qu'il portait également la responsabilité d'assurer que tous ses citoyens profitent de ces efforts, car avec un progrès rapide de technologies les risques d'exclusion sociale avaient la tendance de se multiplier, affectant les catégories les plus vulnérables de la société.
Dans un tel contexte, a-t-elle souligné, le gouvernement serbe tentait d'assurer deux principales conditions préalables: la formation au numérique et la connectivité numérique pour tous les citoyens.
La Première ministre a évoqué aussi les réformes de l'enseignement à travers la numérisation des écoles, dans l'objectif de finir ce processus avant fin 2022 en mettant en place les manuels numériques et les classes numériques.
Selon ses propos la Serbie fut parmi les premiers pays européens à introduire le codage et la programmation comme matières obligatoires aux écoles primaires, l'objectif définitif étant d'introduire le réseau à large bande pour 99% de foyers avant 2025.
Brnabić a rappelé que l'année dernière la stratégie a été adoptée d'amélioration du statut des personnes handicappées, avec l'accent mis sur l'accès des informations et de la technologie auxiliaire.
A ce propos, le gouvernement travaille sur la création d'un nouveau e-service qui facilitera et accélérera beaucoup la procédure d'inscription pour les vignettes et places de stationnement pour les personnes handicappées, a dit la présidente du gouvernement.
En attendant, le gouvernement a recommandé à toutes les administrations locales de proroger le délai de stationnement pour les personnes handicappées jusqu'à la fin de l'année, a-t-elle ajouté, en disant que vu l'intérêt majeur de ce sujet, on continuait à travailler sur la promotion protéiforme et systématique de la condition des personnes handicappées.
Avec le soutien de l'Union internationale des télécommunication (l'UIT), l'étude nationale TIC d'accessibilité a été préparée qui sera bientôt publiée. Cette étude permettra de repérer et créer des solutions systématiques et durables ouvrant l'espace au progrès, de manière à ne laisser aucun citoyen de côté du profit amené par la technologie, a expliqué la Première ministre.
La coopération du gouvernement et de l'UIT jette les bases pour les pas à prendre visant une société entièrement inclusive, a conclu Brnabić.
A l'ouverture du forum "L'Europe accessible: les TIC pour tous", organisé par la Commission européenne et l'Union internationale des télécommunications, dans le cadre de la présidence portugaise du Conseil européen, ont intervenu également la commissaire euorpéenne à l'égalité Helena Dalli, ministre portugaise de la Modernisation de l'Etat et de l'Administration publique Alexandra Leitão et directrice du Bureau de développement de l'UIT Doreen Bogdan.
Mme Bogdan a mis l'accent sur le fait que la Serbie était un des pays rares à s'occuper systématiquement de l'accès numérique et elle a exprimé le souhait des Nations unies de continuer la coopération avec notre pays dans ce domaine.
source: www.srbija.gov.rs
photo: www.srbija.gov.rs
Le 23 mars 2021
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Cérémonie du jour commémoratif du 17 mars 2004 – pogrom au Kosovo et Metohija |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a assisté aujourd’hui à la cérémonie du jour commémoratif du 17 mars 2004 – pogrom au Kosovo et Metohija. Il a dit qu’au Kosovo et Metohija le pogrom a été perpétré il y a juste 17 ans, et le pogrom dépasse tous les autres crimes.
«Il peut y avoir des moments où nous sommes impuissants à prévenir l'injustice, mais il ne doit jamais y avoir un moment où nous ne parvenons pas à protester» - ces mots d’Elie Wiesel, survivant des camps et prix Nobel, nous obligent pour toujours à ne pas nous taire devant un crime, quelconque serait l’auteur et le motif», a dit le président Vučić, ajoutant que nous avons mémorisé et appris toute leçon dont nous sortions perdants, toute celle où nous restions muets devant nos propres victimes, toute celle où nous étions prêts d’oublier.
«La Serbie n’est plus faible, elle n’est pas un pays des perdants, elle ne menace pas, mais elle n’oublie non plus, elle est prête à la discussion, mais pas à l’humiliation. La Serbie comme tous les autres a le droit de s’occuper de son peuple, sa sécurité et son bienêtre. Le droit à la vie est le droit de l’homme fondamental et nous le défendrons toujours», a dit le président Vučić.
Le président Vučić a dit que le pogrom dépassait tous les autres crimes, car étant non seulement l’acte, mais aussi l’intention, la politique, la préméditation à nettoyer de force une partie, un pays, des appartenants à d’autres nations et confessions.
«Nous n’avons pas le droit d’y passer outre», a dit le président serbe, soulignant que nous sommes dans l’obligation d’être gagnants sans guerre ni sang, meilleurs en économie, santé, sports, éducation et tout le reste qui fait le développement et le progrès.
«Nous souhaitons pareil aux autres, qu’ils s’occupent d’eux-mêmes à succès, car nous sommes conscients que le crime est l’outil des perdants, et les gagnants n’en ont pas besoin, ils se souviennent mais pardonnent et continuent en avant, tandis que les perdants se tournent autour dans le même cercle vicieux. Nous les Serbes nous ne voulons plus l’être, nous voulons l’avenir dans lequel nous allons nous souvenir mais dont nous ne voulons pas revenir. Nous savons ce qui s’est passé et nous le nommons par son vrai nom», a conclu le président Vučić.
Photo: Dimitrije Gol |
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L’entretien avec le chef de délégation de l’Union européenne |
Le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić a rencontré aujourd’hui le chef de délégation de l’Union européenne, ambassadeur Sem Fabrizi, échangeant sur la poursuite de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et les défis rencontrés au processus d’une vaccination de masse, ainsi que sur la dynamique des négociations d’adhésion entre la Serbie et l’UE et la stabilité de la région.
Le président Vučić a remercié pour le soutien apporté par l’UE à la Serbie en situation de la pandémie et a formé l’espoir que bientôt arriverait un premier contingent de vaccins du programme Covax.
«La Serbie était parmi les premiers pays à joindre ce programme, montrant de nouveau être partenaire fiable de l’Union européenne», a relevé le président Vučić en soulignant que notre pays fait une approche sérieuse et responsable à la lutte contre la pandémie, dont témoignent les mesures exhaustives adoptées par le gouvernement serbe visant préserver la santé et la vie des gens, tant des citoyens de Serbie que ceux de l’entourage.
L’ambassadeur Fabrizi a donné l’assurance que l’UE continuerait à apporter sa pleine solidarité à la Serbie. La Commission européenne a annoncé la semaine dernière 12 millions d’euros assignés à la Serbie du Fonds de solidarité de l’UE, ce qui est encore un signal de soutien de l’UE à la Serbie depuis le début de la pandémie. L’UE continuera à s’engager pour assurer une diffusion juste et globale des vaccins. A ce propos l’ambassadeur Fabrizi a souligné l’intérêt du programme Covax. L’UE et l’Equipe Europe, en tant qu’un vrai donneur global, ont déjà promis plus de deux milliards d’euros pour ce programme. L’ambassadeur a eu des mots positifs sur l’apport de la Serbie au programme Covax et il a félicité la Serbie des résultats atteints dans le processus de la vaccination, tout comme des mesures déterminées et en temps utile prises dans la lutte contre le coronavirus.
Le président Vučić a réitéré que la coopération avec l’Union européenne et l’adhésion pleine et entière de la Serbie restaient l’une des priorités-clés de la politique étrangère de notre pays. Il a notamment relevé que la Serbie était sincèrement dévouée aux réformes continues auxquelles elle avait une approche responsable et sérieuse, et qu’à travers sa coopération avec les institutions de l’Union et ses pays membres elle essayait d’adopter et d’appliquer les meilleures pratiques.
L’ambassadeur Fabrizi a souligné que malgré les défis actuels causés par la pandémie l’UE garde la question d’élargissement très haut dans son agenda, vu la nouvelle méthodologie qui serait présentée par la Commission européenne.
Le président Vučić a souligné que la Serbie s’attendait de la part de l’Union européenne à ce que la dynamique des négociations d’adhésion de la Serbie suive et mette en valeur nos efforts de réforme, et que notre pays était prête à continuer d’œuvrer avec ses partenaires européens sur la mise en œuvre des réformes et nombre de projets conjoints. A cet effet ils ont échangé sur les projets conjoints concrets d’infrastructure.
«Nous continuerons à travailler d’une manière intense à remplir l’agenda européen dans l’objectif d’ouvrir les nouveaux chapitres et d’avancer plus rapidement sur la voie d’adhésion à l’UE» a conclu le président Vučić.
Le président Vučić et l’ambassadeur Fabrizi ont examiné le processus d’harmonisation de la législation serbe avec la législation de l’Union européenne, convenant qu’il était nécessaire de faire un travail plus énergique dans le domaine de la primauté de droit.
Les deux interlocuteurs ont échangé sur la réforme de la justice, y inclus le processus constitutionnel, la lutte contre la corruption, la liberté des médias et la relance du dialogue entre les partis.
L’ambassadeur Fabizi a notamment soulevé la nécessité d’améliorations concrètes afin d’assurer un climat favorable où la liberté des médias et le rôle de la société civile puissent se réaliser sans entraves et sans pression.
Le président Vučić a tout particulièrement souligné qu’il s’engageait à ce que les représentants de tous les médias fassent leur métier dans un climat de liberté totale d’expression, qu’il y restait personnellement dévoué, vu que la liberté des médias est un des plus grands acquis de la démocratie.
Belgrade, le 17 mars 2021
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La République de Serbie au Mois de la Francophonie |
La République de Serbie en qualité de membre associé à l'OIF, de concert avec toute la communauté francophone dans le monde entier, célèbre le Mois de la Francophonie. Pour tous les amateurs de la culture serbe et de la langue française, le Ministère de la Culture et de l'Information de la République de Serbie a préparé un vaste programme et la Mission de la République de Serbie auprès de l`Union Européenne vous invite à découvrir la diversité et la richesse de la culture serbe en français. |
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RÉPUBLIQUE DE SERBIECANDIDAT POUR LE CONSEIL EXÉCUTIF DE L’UNESCO 2019 - 2023 |
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Pourquoi le Kosovo est-il inéligible à l’UNESCO ? |
• Parce que la demande de son adhésion représente une violation grave du droit international, de l’Acte constitutif de l’UNESCO, de la Résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations unies, juridiquement contraignante, ainsi que de la Charte de l’ONU, dont l’article 25 stipule que « Les Membres de l'Organisation [des Nations Unies, NDT] conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité conformément à la présente Charte. »
• Parce que, selon la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU, laquelle réaffirme la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie (maintenant la Serbie), le Kosovo-et-Métochie est une partie intégrante de la République de Serbie, sous l’administration de l’ONU. Étant donné que le Kosovo ne peut pas être considéré en tant qu’État, il ne remplit pas la condition essentielle pour l’adhésion à l’UNESCO, établie par l’Acte constitutif de cette organisation.
• Parce que de telles atteintes unilatérales perturbent et nuisent sérieusement au dialogue entre Belgrade et Priština, mené sous l’égide de l’Union européenne, dans lequel des solutions mutuellement acceptables pour de nombreuses questions complexes ont été apportées jusqu’à présent. La question du patrimoine culturel serbe et de la propriété de l’Église orthodoxe serbe au Kosovo-et-Métochie n’a pas encore été abordée dans le dialogue où elle s’inscrit.
• Parce que cela représente une politisation inacceptable de l’UNESCO, qui ne devrait pas assumer les compétences du Conseil de sécurité de l’ONU en tant qu’autorité la plus haute pour la préservation de la paix et de la sécurité internationale. L’UNESCO ne devrait pas être instrumenté en vue de l’affirmation d’une indépendance illégale et unilatéralement déclarée d’une partie du territoire d’un État membre de l’ONU. L’objectif fondamental de l’UNESCO est de promouvoir les valeurs universelles de l’humanité par l’éducation, la science et la culture, et non d’être l’artisan d’une décision politique liée au statut d’État.
• Parce que ce serait un précédent dangereux, et préjudiciable pour de nombreux États membres. L’adhésion du Kosovo à l’UNESCO ouvrirait la porte à d’autres entités qui, en suivant le même processus, menaceraient ainsi l’intégrité territoriale et la souveraineté des certains États membres.
• Parce que cette question divise les États membres de l’UNESCO.
• Parce que, à part ne pas avoir le statut d’État, Priština ne possède pas non plus de crédibilité morale pour devenir membre de l’UNESCO. Quiconque aspire à l’adhésion à l’UNESCO doit prouver non seulement en paroles mais également en actes un respect des objectifs de cette organisation, ce qui n’est certainement pas compatible avec la démolition volontaire et systématique des monuments culturels et historiques serbes au Kosovo-et-Métochie, et qui a pour but de supprimer les traces de l’existence pluricentenaire des Serbes sur ce territoire. Les auteurs de ces actes barbares, indignes du 21e siècle, demeurent dans impunité totale. Ces actes ne sont comparables qu’à la destruction du patrimoine culturel au Proche-Orient, ainsi que dans d’autres régions, dont le monde entier est témoin, et qui sont condamnés fermement par l’UNESCO.
• Parce que quatre monastères orthodoxes serbes au Kosovo-et-Métochie sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO, alors que le conflit armé au Kosovo est fini depuis plusieurs années déjà. Quels sont les auteurs de cette mise en péril ?
• Parce que l’inclusion de ce point à l’ordre du jour provisoire du 197e Conseil exécutif de l’UNESCO suscite une inquiétude sérieuse concernant sa conformité avec la procédure et le respect des règles établies à l’UNESCO. Mentionnons seulement que même la publication d’un document préparé par la Délégation serbe auprès de l’UNESCO en tant que document officiel, comme nous l’avons demandé, relatif à l’inadmissibilité de la demande d’adhésion du Kosovo à l’UNESCO du point de vue du droit international, a été refusée. Or, la seule intention de cette démarche était que la voix de la Serbie fût également entendue.
• Parce que, si le Kosovo était admis à l’UNESCO, nous devrions tous vivre les conséquences négatives d’une telle décision irresponsable, dont l’étendue va de la violation du droit international jusqu’au sort incertain du patrimoine culturel serbe au Kosovo-et-Métochie, ce dernier qui n’appartient pas uniquement au peuple serbe mais représente aussi une partie du patrimoine historique et civilisationnel de l’Europe moderne et du monde. |
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